• Je vous laisse ici, je pars, agitez mouchoirs et drapeau, la mer m'emporte m'avale et me dévorera peut-être.

    Je reviendrai sur les ailes du phénix, conquérante de nouvelles contrées, je reviendrais apaisée et pleine de bonheur ; le coeur rempli de tout l'amour que je vous porte.

    Un trait sur chaque joue, peintures de guerres, parti au bataillon, parti sur le front ; le fragile colibri reviendrait quand la tempête se sera calmée.

    Ce monde me noie de ses douleurs et ses amours plus forts que tout qui vous embrouillent l'esprit, je pars avant de perdre le contrôle et d'donner lieu à des regrets.

    Je hisse la voile, à mon commandement, lâchez les cordes !

    Brisez les liens qui nous enchaînent à la terre ferme à mon ordre.

    Le bateau filera, jusqu'à ce que vous ayez l'impression que vous voliez et qu'il vous emporte haut parmi les constellations...

    Je reviendrai, apèrs ce tour du monde, pour vous mes amours, marchant dans les pas du bonheur.

     

    Maéli.

    PS : La suite de Reflet demain


    votre commentaire
  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=qrOeGCJdZe4

     

    Vas-y, si c’est si simple donne-moi l’pouvoir.
    Vas-y, arrête de t’tuer, cesse de bosser, ça change rien pour l’instant, non ?
    Parce qu’au fond, qu’est-ce qu’on s’ra dans vingt ans ?
    C’est pas toi qui m’disais « j’en ai marre de trimer pour les voir sourire et s’moquer d’moi. Marre de m’tuer les yeux à bosser sur des trucs qui m’ont jamais interessée. Marre de dire stop et d’voir dans vot’e regard qu’vous m’prenez pas au sérieux ».
    J’suis qu’une gamine, c’sont que des lubies, d’toute façon.
    Allez-y, passez d’vant-moi, après tout, c’est vrai que j’m'en fous.
    Vous gênez pas, souriez quand j’vous dit j’ai tout raté, parce que vous vous avez d’jà réussi ; alors quelle importance ??
    J’suis rien pour vous, c’est pas la peine de m’l'annoncer avec une moue de pitié ; j’ai jamais eu besoin que vous me le disiez.
    Pardonnez-moi, excusez-moi, désolé, vous savez y a pas que moi qu’y suis abonnée ; ma gentillesse vous aie pas dûe, alors j’vous en prie, faites un effort.
    Nan mais, j’vous dit, aucun soucis, regardez-moi tout donner pour des choses qui semblent futiles ; j’peux que vous répondre que vous avez pas encore compris que c’est toute ma vie.
    C’est pas une passion, une lubie, une p’tite envie, un jeu ; c’est écrit, là, ça bat sous mes doigts. Ça pulse et ça vit en moi. J’vous promets que j’ai tenté d’essayer d’arrêter, mais c’est pire qu’une drogue ; on regrette même d’avoir tenté d’en finir avec ça.
    Ricanez pas, lâchez pas, m’ridiculisez pas avec vos « sortez les violons  » ; j’en ai pas fini.
    Qu’est-ce que vous voulez faire avec ça ??
    J’me sens tellement bien avec, alors vous savez, j’vais marcher au son d’mon coeur et j’vais vous laisser, derrière, j’vous promets que j’aurai essayé de vous entraîner dans le ballet, d’apprendre les pas ; mais si j’ai bien compris, vous vous en foutez.
    Alors, vas-y marche-moi d’ssus, fais comme si j’existais pas, comme si j’comptais pas sur cette Terre, mais oublie pas, y a ce truc qui brûle en moi et tu vas devoir trouver le tien. Un jour ou l’autre.

     

    Maéli.

     

    PS : A partir de demain, je reprends le blog en main !


    votre commentaire
  • Reproches

    Sans arrêt répétés

    Qui pleuvent

    Sur moi

    Mon dos qui ploie

    Mes  plaies qui s’ouvrent

    Et les mots continuent de couler

    De verser

    Sur mes blessures de l’acide

    Qui brûle

    J’ai beau hurler

    Personne ne m’entend

    Et l’acide ravage

    Tout sur son passage

     

    Impossible de refermer les blessures, impossible d’oublier les cicatrices…

     

    Maéli.

    Ps : De vieux textes pendant quelques jours jusqu'à ce que je...

    Je suis désolée mais mon grand-père est mort et j'ai pas la tête à vous écrire comme vous le méritez.

    Je déteste les promesses.


    2 commentaires
  • Je me relève, ils te rendent à la terre...

    Une rose pour l'éternité.

    Larmes qui coulent, perles qui naissent de nos yeux, roulent et s'écroulent sur le sol ; que notre amour t'accompagne.

    Parti ; comme un hurlement, un murmure.

    Que le souffle de ma voix te pousse jusqu'en haut des cieux, perche-toi sur la Lune, relève la tête.

    Une constellation pour un grand homme, faites lui de la place parmi vous, boutons de glace, boutons de lumières.

    Que le vide qu'il nous laisse aille remplir d'autre contrées...

    Que les papillons te portent sur leurs ailes et que nos jours nuageux soient ta rédemption papi...

    Papi qui n'a pas su trouvé la paix sur Terre, laisse-la t'envahir dans les airs.

    Papi qui n'a pas connu l'amour plus fort que tout dans la vie, trouve-le dans la Mort.

    Que tes premiers pas dans la mort, fasse de toi un vivant immortel.

     

    Maéli.


    votre commentaire
  • La Mort prévient jamais, hein ?

    Elle est pas d'ceux qui toquent aux portes, vous r'gardent dans les yeux, vous donnent une seconde une chance et vous dit "ça y est, je l'emmène, il part".

    Pas un souffle, un murmure ; un courant d'air glacial ou quoi qu'ce soit qui puisse faire croire en son passage. 

    Comment ça, partit ?

    Rien ne nous fascine, terrifie, excite ou rend aussi triste que la mort. Elle est humaine, inhumaine, immortelle, invisible.

    Intemporelle et universelle.

    Elle vous rappelle qu'vous êtes rien ; t'inquiète, ils s'égrèneront, les grains, dans le vent, dis-toi c'est la vie.

    J'voudrais tellement lui dire que j'ai pas peur de partir mais qu'ils partent avant moi...

    Trois mots suffisent à vous retourner la Terre, virer d'bord d'bord, tant pis pour les risques et les dangers, tant pis on fonce, c'est pour lui, pour lui, parce qu'il est parti.

    Sans un au revoir, sans classe, sans rien d'tout ça.

    A des milliers de kilomètres d'là, des millions d'années lumières d'ma pauv'e p'tite vie, une étoile s'est éteinte.

    Comment a-t-il osé partir ?

    Il me laisse un vide, une obsession, incompréhension ; ne jamais rien oublier.

    On en parle sans y croire, on lit ; jusqu'à c'qu'elle débarque dans nos vies. Elle a pris sa p'tite lanterne et te guide, j'espère, sur sa barque dans l'au delà.

    Un gros bide, une odeur de pipe, mauvais caractère, mauvais joueur ; p'tites tu nous inspirais la peur.

    Une douleur qu'on traîne, à moitié sourd, les écoutilles fermées, un coeur dont l'accès semblait bouché ; des fois on pouvait pas t'supporter.

    Des idées bien arrêtées, une allure fière, des années de solitude et tellement d'amour caché dans des placards à peine entrouverts... Je t'ai toujours aimé.

    Depuis mon premier souffle, depuis les entrailles de ta solitude, tu as posé les cailloux qui jonchaient le sentier de mon enfance ; j'ai fait l'erreur de croire que la rose qui avait fleuri bien des années avant que je n'éclose ne se fanerait jamais...

    En trois mots, tout a été balayé ; ma fleur de nénuphar.

    Le sang de ton sang, mon bateau chavire, je prends la vague ou pas, c'est trop dur je vais couler, comment ne serait-ce qu'y croire ?

    Un ah choqué, de la retenue, et la nouvelle. Trois mots qui vous disent que beaucoup d'épreuves vous attendent.

    Trois mots qui ne traduisent ni la douleur, ni le les regards en arrière, regrets, remords, adieux déchirants qui vous attendent.

    A la fois si peu et tant de choses...

    Au grand-père si je pouvais jamais te rendre un dernier hommage...

    Bomber le torse, hisser le drapeau, jeter une rose ; merci.

    Sois fier, sois fier, je t'aime, trouve le chemin des cieux, tu verras, tu verras, on te doit bien cette souffrance là.

    Malgré tout, malgré les cris, les larmes, les coups d'flip et les coups d'sang, t'as jamais cessé d'être là ; on n'est jamais vraiment parti non plus.

    Pardonne-nous, frêle oiseau, va retrouver le repos, maintenant... Courir, c'est fini ; rooh je voudrais hurler.

    Comment as-tu pu partir ?

    Pars en paix, surtout, je t'en prie...

    Je perds un grand-père, des milliers d'instants deviennent magiques, et je voudrais tout fier pour que tu sois fier ; pourquoi n'est-ce pas arrivé avant.

    Reçois mes larmes, reçois mon amour ; trouve le chemin des étoiles.

    Je t'envoie un baiser venu de la terre, vaillant soldat.

    Un pétale à toi, repose en paix.

    A jamais je t'aimerai.

     

    Maéli.

    A toi, grand-père.

    Je t'aime et ce, pour toujours.

     


    votre commentaire
  • Balancé, balançait mon coeur

    Emportée par le tourbillon de tes bras

    N'aime pas qui pourra

    J'ai douté de moi ; d'mes raisons et d'mes sentiments

    Instant présent me murmure aujourd'hui à quel point j'avais tort...

     

    Maéli.

    Je t'aime.

    Ps : Un p'tit acro un soir de jour férié :p. La suite de "Reflet" dimanche dernier carat et le texte des 200 aux environs de jeudi.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires