• Musique : http://www.youtube.com/watch?v=RCD14IrOcIs

     

    On sait plus c'qu'on fait, on perd ou on gagne, on résiste, on prend les armes ou on s'effondre, sous la table ?

    C'monde nous rend fous, je perds la tête.

    Tu vois que j'marche même p'us droit !

    De quoi, si y avais qu'ça ??

    Mais tu comprends, j'peux pas lâcher, j'peux pas décrisper mes doigts ; j'm'attache, j'm'accroche, j'enroule des chaînes, c'est plus fort que moi.

    Oui, p'têt que résister rend les choses plus difficles, p'têt que ça doit arriver mais au moins, ça rend les choses acceptables à nos consciences...

    J'veux pas qu'ça arrive, ça m'fait peur, j'préfère ma douleur...

    J'peux pas lui faire ça, j'peux pas nous faire ça ; tu comprends ?

    Oui, ça a pas d'sens, dire qu'on veut s'en sortir et puis refuser d'quitter sa douleur ; mais que veux-tu , c'est pas toujours conscient ?

    Si le monde n'a pas de sens, pourquoi mes actes devraient-ils en avoir ?

    Comment, ça "fais-ça pour toi" ; d'où j'me permettrai cet égoïsme ?

    Attends...

    Comment ça "le mieux, pour rendre heureux les autres, c'est de l'être soi-même ?"

     

    Maéli.

    PS : la suite de "Apocalypse" demain.


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  • Manger, manger manger

    Fermer les écoutilles, rêver de voiles

    Combien de fois ai-je jamais rêvé de m’en

    échapper ?

     

    Mondes qui s’écroulent, mondes qui se croisent

    Rêves défoncés et galères fumées

    Cris désaccordés

    Mais où est cachée

    la raison de tout cela ?

     

    Dites-moi pourquoi

    Ne souririez-vous pas ?

    Spectatrice de vos colères, vos failles, des épées qu’on dégaine

    Pardonnez-moi pour toutes ces fois

    Où j’ai mené le même combat

     

    J’demande pas tout un monde

    Juste une seconde

    Où j’pourrai savourer maint’nant ;

    Assise, là

    Une seconde salvatrice

    Comme un murmure qui dirait

    « tu vois qu’t'avais raison…ils sont pas si mauvais »

     

    Maéli.


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  • Hellow :)

    Bon bah...l'habituel petit post pour finir le mois. Alors, pour résumer :

    *du côté des textes : 

    -Je vais profiter du week-end pour mettre à jour le sommaire...

    *Du côté des rubriques :

    -Une nouvelle rubrique "Pensées" où je compte mettre des pensées justement.. Hum hum, je pense que vous comprendrez, c'est plus simple.

    -Un autre rubrique devrait voir le jour, elle s'appellera "Lettres" et j'y posterai des lettres. A des personnes, des sentiments, ou parfois des lettres fictives...

    *Du côté des chronique :

    -Je suis carrément à la bourre, je sais que j'ai pris beaucoup de retard, mais je fais de mon mieux pour que vous ayez la suite d'une des deux chroniques par semaine :s.

    *Du côté des concours :

    -A partir du mois de mai jusqu'en septembre, j'arrête les concours. Mais si jamais j'ai le moindre retour, je vous en ferait part.

     

    J'ai tout dit, je crois.

    Sauf peut-être merci.

    Merci merci merci merci

    Merci à tous ceux qui me lisent, à tous ceux qui me suivent, à tous ceux qui passent, ceux qui s'arrêtent, ceux qui continuent. Merci.

    Merci d'donnez un sens à cette aventure, d'lui donnez une importance.

    Merci parce que sans vous, ce blog et tout c'que ça r'présente, j'aurais p'têt jamais réussi à me relever.

    Merci.

     

    Maéli.


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  • LA ROSE : Je suis détestable.

    L'HOMME : Non, tu es magnifique. Aimable, puis-je dire.

    LA ROSE : D'où beauté et amour sont liés ?

    L'HOMME : On a tendance à trouver beau ce qu'on aime, non ?

    LA ROSE renifle : Quelle stupidité ! Et l'aveugle, comment pourrait-il aimer ? Et le bossu être aimé ? Tu as peut-être raison, homme, mais tu te trompes en pensant ainsi. Si le monde te trouvait affreux, tu n'irais pas diffuser de telles bêtises, et tu le sais.

    L'HOMME : C'est facile à dire, tu es belle. Fascinante. Désirable et symbolique. Poétique, même. Muse de mes heures perdues, cadeau d'amour, promesses de fragilité et de passion. Tu nous tentes, on te veut tellement.

    LA ROSE : Je suis peut-être belle mais c'est bien la seule chose qui vous pousse à risquer mes épines.

    L'HOMME : Peut-être ; mais ça me semble suffisant pour vouloir te posséder. Le risque et la beauté. Le mélange qui nous grise. Et puis ne sommes-nous tous pas persuadés que nous sommes différents et passeront à travers les piques ?

    LA ROSE : C'est pour cette même raison que je me déteste, homme.

    L'HOMME : Tu as tout ce que l'on pourrait désirer.

    LA ROSE : Je suis si belle que les hommes en perdent la tête. Je suis si belle qu'on ne voit pas les autres fleurs, si belle que l'on ne voit pas plus loin que ma surface : la beauté.

    L'HOMME coupe la rose :  Ta beauté nous suffit.

    LA ROSE s'énerve : Alors c'est ça ?? La surface, le superficiel, le premier regard ; ça fait tout ?? On a vu c'qui nous plaisait on veut pas en voir plus, on voudrait pas être déçu et prendre uniquement l'appréciable ?? Et moi, as-tu jamais pensé, homme, que j'avais besoin que tu vois plus loin ?!! Que j'étais prête à n'importe quoi pour que l'un d'entre vous sache voir à travers ce que cachent mes pétales ??!

    L'HOMME : Non mais non ma rose...

    LA ROSE : L'hypocrisie de ce monde... Quand je baisserai la garde, tu me cueilleras, je me trompe ? Alors pourquoi me leurrer ? J'en ai marre qu'on risque tout pour ma beauté, j'en ai marre qu'on me donne tout alors que je n'en prendrai qu'un, j'en ai marre qu'on s'casse la gueule. Tout ça pour quoi ? Ma beauté. Ce n'est pas mon apparence qui me rend digne de l'intérêt que tu me portes, homme.

    L'HOMME : La dignité est une affaire personnelle, ma belle. Nous méritons tous d'être aimés.

    LA ROSE renifle : Que de belles paroles, homme... Mais est-ce pour autant que nous le sommes tous ?

     

    Maéli.

    Ps : La suite d'"Apocalypse" dans le courant du week end ;) 


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  • Prendre un crayon, puis creuser.

    S'y accrocher, pour nager.

    Griffonner, à s'en tuer

    A en trouer l'papier, à s'en percer le coeur

    Amour de la douleur, pardon des mots

    Guérison par la raison

    Refuser d'le lâcher, refuser d'replonger.

    Que dites-vous, c'est qu'un stylo ??

    Nan, c'est le fil qui m'tient d'bout, la perche de mes sentiments

    l'encre de mes tristesses qui se déversent, me traversent et me délivre

    Courir sur le papier ; pour un mot, pour une illusion

    S'y noyer, pour s'y r'trouver.

    Ecrire reflète qui nous sommes ; êtes-vus prêts à affronter

    le miroir de votre âme ?

    Prendre un crayon, commencer à écrire, et plus jamais pouvoir le lâcher.

     

    Maéli.


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=K7KMRBoqQUg

     

    Y a de ces jours où j'ai envie de hurler la vie est une tragédie

    Du haut d'une falaise, du haut d'un immeuble 

    D'ces jours où les pianos tombent des cieux, les violons se désaccordent

    Le silence crisse sous le poids de nos mensonges...

    Et je rêve de me recroqueviller ; disparaître, m'effacer

    J'tiens plus un sourire et j'explose ; j'suis pas à la hauteur aujourd'hui.

     

    De ces jours où tout combat sonne faux

    Où salir ses bottes, tirer les aut'es d'la boue

    Ça devient comme une bataille permanente 

    Et j'finis comme un papillon pris dans une toile infernale...

     

    Y a d'ces jours où j'ai envie de me crier qu'j'ai été idiote

    d'avoir cru

    Plus d'un instant en ce monde 

    Où j'en ai marre de ces serrures qu'explosent, 

    Merde les coeurs qu'implosent

    Je veux tes bras, je veux toi.

     

    Y a d'ces jours qui tombent comme une fausse note, comme un cri

    D'où les humains ne doutent jamais ?

    J'le savais ! 

    Demain sera meilleur et tu verras, je ferais exploser ma vie 

    en milliers de poussières d'étoiles...

     

    Maéli.


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