• Rouage qui saute, déclic qui craque

    Le temps se détraque et rompt les liens

    Frissons d’amours, chaleur d’hiver

     

    Distance étire les jours

    Ecrit l’amour, l’espoir, les peurs

    Avenir incertain

    Qui danse sous mon regard coupable

     

    Sourire et croire en nous

    Alternative qu’on dit risquée ?

    Et si je prétendais ; courir, m’élance

    puis sauter ?


     Maéli.

    Ps : Un petit poème pour me faire pardonner de mon absence qui ne durera pas...


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=Pj8OEV5knSI

     

    C'monde sans fin

    Dans lequel j'suis qu'un petit grain

    Vous êtes la galaxie, j'suis rien qu'une petite étoile

    Qui pleure dans le noir

    A quoi j'sers si j'suis pas capable de vous réchauffer le cœur ?

     

    J'contemple mon p'tit bout de chemin,

    Et j'vois le vide qui se déroule sous mes pieds ;

    Est-ce ton cœur que je vois partir en fumée ?

    J'reviens des millénaires en arrière et j'me revois dans les flammes

     

    Tout démarre, tout s'dérobe

    M'voilà dans ton regard, m'voilà à terre

    Tout tourne en rond dans ma tête

    Mais t'es plus la raison

    Des griffes qu'enserrent ma poitrine, qui me pèsent et m'entraînent

    Des filets qui empoisonnent mon cœur, des larmes qui guettent

     

    J'étais pas censée tombée amoureuse de lui...

    J'fonce droit dans l'mur ?

    Mais j'ai tellement envie d'croire en l'apesanteur

    Au fond de moi j'lutte,

    Mais j'peux pas m'opposer aux roses qui naissent dans mon cœur et

    aux étincelles qui fleurissent dans mes yeux

    La cage de nos poussières d'étoile s'apprête à voler en éclats.

     

    En apesanteur,

    Sur un souffle

    Avec un cœur pour deux

    Adieu mes barreaux de comètes

    Je file je file je file

    Heureuse, sous les cieux

    A en déchirer le manteau de la nuit

    Tu es le soleil qui se lève sur l'horizon de mes prunelles

    Au revoir mes soeurs étoiles, je pars sur la lune

    Rejoindre celui qu'a rallumé le soleil.


     Maéli.

    Un vieux texte sur lequel je suis tombée par hasard.


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=2IF5TfnmV0k

     

    Non, la vie n'est pas linéaire...

    Un éclat d'rire, un tourbillon, une touche de piano enfoncée, qui résonne, m'emplit, m'empoisonne ; mais qu'est-ce tu dis ?

    M'emplit, atteint le coeur, se projette dans mes veines, me contamine, car la vie est une maladie dont on ne veut jamais guérir et qui nous attrape, de la tête au pied.

    La petite funambule, divine libellule, s'avance, libérée de nos règles et nos codes ; d'où parle-t-on de gravité ?

    Les fantômes qui s'accrochent aux boutons de nos robes, les coups de vent violents qui claquent les portes et glacent les gens, les coeurs gelés ; tant d'alternatives qui n'existent plus, aujourd'hui.

    Les fantômes se décrocheront, s'envoleront, pour leur dernier voyage, dans le ciel, les portes seront plus forte que la violence et ces coeurs on les réchauffera !!

    Dans ma tête rien n'est tracé, pas même esquissé, mon coeur dessine bien mieux que mes doigts, alors pourquoi pas ??

    Je marche sur le fil, au-dessus de ce monde, et d'où je suis on dirait que je vole ; je suis sûre que je pourrai prendre mon envol, quitter Terre, et décider de ne plus jamais redescendre. Mais ce serait triste de vous voir accrochés à vos boulets, alors promis, je vous apprendrai.

    Oh non, la vie n'est pas linéaire..

    Elle fourmille de millions de possibilités toutes guidées par nos choix. Elle se découpe, s'étiole, se rejoint, s'ordonne, s'éparpille, respire, puis souffle...

    On n'a pas une chance, ni deux ; mais des milliards !

    La première est là et justifie les milliards qui suivent derrière : nous sommes là, avec un coeur qui bat.

     

    Maéli.

    Il suffit d'ouvrir les yeux et de pousser les portes...


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  • Y a d'ces choses qu'on n'efface pas ;

    qu'on peut ignorer ; elles reviendront t'façon

    Les gommer ? 

    Tu rigoles ? 

    T'as vu la pluie ?

     

    Elle tombe, dégringole, s'étiole

    S'éclate ; finit toujours sur le sol

    Ça rime pareil pour les sentiments

    Alors, range ta gomme et sors les crayons

    Merde !

     

    C'qui nous trotte dans la tête, c'qui nous laboure le coeur

    Danse qui part et qui revient

    Comme un refrain ;

    qui nous entraîne, nous enchaîne et nous délivre

    J'recroiserai ton regard.

     

    Depuis quand tout a-t-il un prix ?

    Invention d'l'argent, j'te dis

    Tsss les humains font l'monde ;

    tu crois ? 

    Ils ont pris l'feu, enflammé les cieux et ce sont leur coeur qu'ont flambé

    Depuis c'jour-là, y a p'us d'braises à c'qu'i' croient...

    Mais elle brûle au fond d'eux et c'qui savent pas

    C'est que tenter d'oublier ça la ramènera pas...

    Pour ça faut guérir.

     

    Maéli.


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=Kq5uuvid9DM&feavpture=youtube_gdata_player

     

    Oh non, c'était pas prévu...

    Pas dans l'plan, pas sur la carte, écris nulle part , encore un chemin pas indiqué ! 

    Pourquoi vous tombez tous du ciel ?

    Comme des anges, des pianos désaccordés...

    Si c'est pour repartir une fois qu'j'aurais réparé vos ailes !

    Ça y est, c'est officiel, j'suis tombée dans tes filets ; ou pas dans tes bras ? 

    Feux d'artifices qu'éclatent sur le bord du précipice, cage thoracique liquéfiée, pour tes deux yeux, j'aurais fait le tour du monde....

    Maintenant, c'est plus sans toi.

    T'as débarqué et j'ai su que j'étais là pour toi. Ça y est la partie est finie, chéri, j'ai le ciel dans les prunelles et le soleil dans ma cage thoracique ; il a décidé d'remplacer mon coeur que t'as gentiment dérobé...

    Si il faut, j'te suivrai jusqu'au ciel, mon beau, une fois que t'auras réparé tes ailes, tu vois ? Enfin, si tu veux bien d'moi...

    Parce que voilà, j'suis encore à marcher sur le fil du je ne sais pas, sur le bord de la falaise  avec un vent qui souffle dans on ne sait quele direction, avec la graine au stade où on ignore encore si elle deviendra ou si elle mourra..

    A tes deux yeux qui m'font chavirer, qui m'font rêver, qui m'ont ensorcelée...

    A la porte de ton âme qui s'est ouverte sous mon regard et me murmure d'entrer...

     

    Maéli.


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  • Aller-retours, bonheur de l'entendre résonner, d'être assise, là, et de la tenir dans mes bras.

    Manque constant enfin rassasié, le silence va se briser et enfin me laisser parler.

    Il suffit de quelques doigts sur le manche et quelques coups de gratte ; un rythme, une mélodie et c'est parti, me voilà envolée.

    Réaliser un rêve et en écrire un autre.

    Vouloir arrêter le temps et penser au jour où tu n'auras plus de secrets pour moi...

    Imiter, imiter, jusqu'au jour où l'on peut créer.

    Et alors dessiner un monde haut en couleurs, un refuge, un nuage, s'y percher et n'y descendre que quand tu te tairas ; en moi tu résonnes, et dans mon coeur jamais tu ne cesseras d'habiller le silence, de le déguiser en imposteur.

    Mais il faut qu'au creux de mes bras tu sois, et que je gratte pour que cet océan sorte enfin de moi et qu'enfin l'ont puisse entendre à quel point les sentiments sont nuances et ont toutes leur importance...

     

    Maéli.

    Ps : Un p'tit texte griffonné à ma guitare...


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