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Musique : http://www.youtube.com/watch?v=VPRjCeoBqrI
Surgie d'nulle part, d'un coin d'la nuit
Etoile filante qu'a traversé mon coeur
Figée la matière
Ris de moi, ange ou démon
Pourquoi "tomber"
amoureux ?
Moi je croyais voler
Coeur éclaté
Coeur étiolé goutelettes poussières d'étoiles
filaments du ciel finalement l'aube se lèvera-t-elle ?
Explosé sur les rochers, éclats de lumière qui pleuvent du ciel
Mes larmes ne compteront plus demain
Et encerclent les flaques, cercles d'enfants infini des lendemain
J'ai pleuré et des lumières ont percé la nuit
Ah Cupidon t'en rates pas une ; t'as r'marqué
qu't'avais encore marché sur mon coeur ?
Oh, une erreur...
Espoir qui me porte, météore qui virevolte, je ferai le tour du monde
Entends-tu, mon coeur ?
palpiter pépites d'or promesses de demain
Silence, sentence, instance, magie, alchimie
dis-moi, toi aussi t'arrives pas à dormir ; la nuit ?
Maéli.
A John.
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Pas
chassé
Pas croisé
Pas sans sans toi, pas demain
Mer dans mes yeux, qui déborde, plage de mon visage
Où
ont bien pu s'égarer
nos promesses ?
Toile du temps, étoile des gens
Je vous aime, mais je tire ma
ré
vé
rence
Pas
devant
Mais derrière
Pas comme ça, pas mais non comprends-moi
Tissé le ciel pour en faire ton voile, décrocher la Lune
Elle a dit "ne t'arrête pas juste avant le miracle"
Ce serait bête, hein ?
Quelques larmes, épines enfoncées ; mon coeur ?
Con
fe
ttis
Partis dans le vent, emportés par le torrent
Pas
composé
Pas
assez ?
Pas comme ça, alors autrement
Graines qu'on sème, fleurs qu'on récolte
Flocons papiers qui tombent du passé
tu sais quoi ?
Origamis de mes voeux qui s'étendent
à l'infini
Aimer maintenant et
ignores-tu encore ?
Les fées m'ont réalisée...
Pas
sé
tu m'entends ?
Ils m'ont réalisée...
Maéli.
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Musique : http://www.youtube.com/watch?v=6oLBwHFZ6dU
Une larme est tombée et a embrasé le papier.
Tout brûle. Rêves se consument, illusions s'accrochent encore désespérément à la toile du ciel ; mais je vous avais dit d'abandonner !
Dans la solitude, à quoi ça sert d'hurler ?
Faut bien se sentir exister.
Vie rime avec cellule, les gouttes d'eau ? Mes barreaux.
C'est fini, j'vous dis.
Si j'tiens, c'est pour vous. Ah j'suis qu'un fantôme, mais que voulez-vous ? J'vous souhaite tout ce que je n'ai pas eu.
J'serais là, dans les coulisses, avec mes rimes, mes ciseaux et ma colle, j'vous aiderai à vos puzzles, si le mien n'a pas de sens, oubliez-le, mince, je vaux pas le coup, elle est partie merde !
Si j'baissais les yeux et que j'm'arrêtais, j'vous dirai que je mens. Parce que c'est vrai, après tout, non ? Parce que c'est quoi, ces sourires ?
A la fenêtre de ma nuit, je la contemple, je te cherche. Tu devrais pas être là, tu devrais être dans mes bras. Amour qui donne la vie, amour qui la reprend.
A la fenêtre de ma nuit, je me demande ; l'oubli, c'est inévitable, la douleur, c'est inaltérable, les souvenirs, c'est ineffaçable, et ta mort, c'était inéluctable ?
Petite ombre, est assise et se débat.
Petite ombre brille pour les petits pois et joue au poker avec la lune une fois la nuit venue.
A ton passé, à tes cendres ; tu es morte combien de fois dis-moi ?
Phénix, tu souriras.
J'suis entrée dans ton horizon, bulle de savon ; t'as fait un pas vers moi, voici le mien, voici ma main.
Toutes ces douleurs, tous ces trésors ; tu savais qu'on pouvait guérir ?
Ange blessé, les labyrinthes ont une sortie, les détails un sens, les couleurs une direction, les sentiments un univers et c'monde des milliers d'étoiles ; j'suis là, mon parchemin à la main, comme une innocente, qui sait pas quoi faire.
La douleur démunit même les plus courageux.
Bam dans l'pif, pourquoi moi pourquoi toi pourquoi pas lui ?
Ramdam dans la terre, mais c'est pas censé arriver qu'aux autres ?
D'où j'mérite ça ?
Justice qui nous échappe, amour du monde qui nous dépasse, vie qui nous entraîne ; si on n'y fait pas gaffe le temps nous traîne et nous coule dans sa danse.
Alors tu sais quoi ?
Un matin réveille-toi, ouvre-les yeux, prends deux s'condes, défie ce monde, lève-toi, relève-toi, parce que j'sais pas combien d'fois t'es tombée, tes genoux sont tout écorchés, il est temps de rentrer à la maison, il est temps que les paupières se soulèvent, que ton iris brille, de cette lumière qui brûle en toi.
Espoir souffle sur ton toit, les feuilles tourbillonnent se lèvent soulèvent souvenirs, pagailles, des milliers de diamants qui coupent et qui scintillent, tu es riche d'hier et ils l'ignorent, tu es belle belle belle, petit ange qu'a croisé mon ch'min et qui m'a offert son brouillard.
Un sourire qui réchauffe, soleil qui caresse ma peau, t'as déposé à mes pieds tout c'qui t' hante, comme ça, pour éviter les "faux fuyants", dansons dans le temps, une fleur était là, ce matin quand je me suis levée et j'ai pas su comment l'accepter.
Le sang coule dans nos veines, et j'l'entends battre battre battre ce qui se joue se fout de nous qui rigole et qu'on console, qu'on nous vole, devrait-on le haïr pour autant ?
Coeur qui détient nos noirceurs nos souv'nirs, nos hiers, nos demains, nos lumières, nos bonheurs, coeur aux horizons sans limites ; coeur qui m'appartient...
Ah mon amour, goutte d'eau, coeur en morceaux, quand j'aurai brisé tes chaînes, nous nous envolerons.
Maéli.
J'aurais pas dû l'mettre dans la rubrique P'tites écritures, mais Hommages, sauf que j'en ai pas. Voilà, c'est mon merci, mon vent d'espoir, mon pardon, ma révérence, mon respect devant c'que t'as vécu, et tellement plus que ça. Parfois les mots nous handicapent ; t'y crois, toi ?
Oui, c'est pour toi, LittleShadow. Parce que j'ai tout lu, parce que je me suis noyé et que les mots ont résonné. Les syllabes ont enflammé le papier, mais tu sais, j'pouvais plus m'arrêter. Je voulais pas écrire un texte comme ça, mais les mots ont été plus forts que moi... Je me dis que ça risque d'être dur pour toi, mais au fond je sais pas, au fond j'sais si peu que j'ai pas l'droit d'prétendre quoi qu'ce soit. Mais mon coeur l'a voulu comme ça et pas autrement, c'est ma tête qui prend peur...
J'espère que je t'aurais émue comme tu m'as émue, j'espère que tu comprendras, j'espère que ça ira.
C'est si peu mais pourtant c'est beaucoup.
Et parce que parfois si on ne voit pas les étoiles dans le ciel, c'est qu'elles sont descendues briller dans nos coeurs et qu'il suffit de fermer les yeux pour les entendre murmurer des mots d'amour...
Je te dédie ce texte, LittleShadow ; tu renaîtras à la vie.
Merci.
3 commentaires -
Musique : http://www.youtube.com/watch?v=450p7goxZqg
Hier soir, du haut de ma colline, j'ai vu une étoile tomber du ciel.
Brise d'hiver, nuit d'automne.
Le monde est couché, le monde a oublié.
Les ancres lâchent prise, douce dérive, souvenirs, illusions tombées de l'échiquier, tables bousculées, murmures qui sortent des placards ; yeux grands ouverts sur les lumières du ciel, je l'ai vu tomber.
Le ciel a implosé, et puis, il l'a recraché, comme s'il avait refusé d'abandonner son étincelle ; et elle était là.
Eclats de poussières, éblouis par ces milliers de cristaux pleuvant.
Je me suis avancée, elle s'est levée, j'ai ouvert grand mes paupières, elle s'est effondrée ; je l'ai réchauffée, elle a souri.
Et tout a démarré un soir de solitude.
Cette nuit-là, avec l'herbe couchée autour de moi, j'ai brisé le cercle.
Nous n'avons pas de limites...
J'ai chanté sur les flocons de l'hiver, je l'ai revu, j'ai défié l'horizon, alors mes prunelles ? Oh mon amour, oh mon espoir, qu'est-ce que j'aurais pas fait pour toi ? Doux chemin qui m'a réveillée, t'as pris ma main, et me voilà. Oh mais sans toi, ch'uis quoi ?
Un jour, j'ai rêvé d'être un rayon d'soleil et tout c'que j'ai appris, c'est qu'on pouvait pas m'saisir.
Tu sais quoi ?
L'étoile là-bas, m'a prise dans ses bras m'a dit "Tu es faite d'amour".
L'étoile là-bas, est descendue du soleil pour s'allumer sur la Terre.
Un matin, j'lui ai pris les mains et on a dansé.
Papillons qui s'envolent, robes qui tourbillonnent, feuilles d'automnes.
Naissons renaissons cendre d'hier fleurs de demain je t'aime et je t'aimerai.
Sur ces pissenlits qui sont en vie, on s'est promis ; heureux, jeunes et éternels. Chevaliers chevaucheurs de vent libres.
Libérées des chaînes, libérées du temps.
Alors ce soir, pour la première fois, je lui ai dit la beauté du monde.
Nan contrôler not'e vie n'a pas de sens, où est la liberté ? Où sont les sourires ?
Alors ce soir, l'étoile m'a déposé au creux de l'oreille ces mots qui résonnent encore dans la poésie du silence "Je suis heureuse. Heureuse parce que j'ai rencontré un ange... Tu sais, tout le monde n'a pas cette chance ; et la majorité de ceux qui l'ont ne le voit pas."
Du haut de ma colline, un ange m'a embrassé avant de partir se recoudre sur la toile de la nuit.
Maéli.
Oh, non, promis je n'oublierai pas. Merci d'avoir été là. Merci merci merci merci dans toutes les langues du monde. Je t'aime, ne l'oublie pas. Je suis toujours là.
Et je ferais tout pour garder les yeux ouverts.
2 commentaires -
Hey,
Alors c'est vrai, j'suis partie sans rien dire, pas d'accès à un pc avant d'partir, pas non plus d'pc dans mes bagages ; alors j'suis d'retour de voyage.
J'vous ramène dans ma valise des millions de souvenirs de sentiments cristallisés dans mes pupilles, irisées de larmes, de sourires, d'éclats de rire, d'amour, de bonheur, d'incompréhensions, de confiance...
De prières, de murmures, de lendemains...
J'aurais aimé les saisir, les coucher sur le papier, vous les conserver, entre deux pages d'un livre, à l'abri de l'effet du temps ; mais vous les aurez tels qu'ils vivent en moi maintenant.
Je vous aime,
Bon voyage,
Maéli.
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Musique : https://www.youtube.com/watch?v=isqQw6xyxBY
Tu t'rappelles ?
Les premiers frissons, les premiers regards, les premiers espoirs ; les premiers départs.
On s'est écorchés sur la pierre, de mon au revoir silencieux, on s'est explosé sur les douleurs de la passion, on a fini, en éclats, sans aucune classe, sur les premières blessures d'hier...
Ecrire, pour faire quelque chose de beau, écrire, pour partir, écrire, par amour ; écrire comme rédemption, écrire comme plus grande preuve d'amour.
Ma première encre, mes ailes ; et la chute.
Mes premiers mots, par envie ; les suivants par survie.
Premier encrier monté de larme, plume qui glisse, esprit qui s'envole, grisé par l'altitude, s'en aller, rien qu'un instant, sur ce papier ; tout quitter, tout poser, là, à croire que ça y restera.
Journées qui s'arrêtent, temps qui se distend, nouvelle dimension pour crier vos douleurs, pleurez mes blessures, invention d'un soleil qui va tout réchauffer : écrire, écrire, écrire, à s'en bouffer les doigts.
Marcher à en mourir, pleurer à en oublier et écrire, écrire à en vivre, à disparaître, à en renaître.
Regarder ces cendres, là, sur le sol, souffler, phénix qui reprend corps, phénix qui s'enflamme, phénix mon rêve, ma chimère, mon âme ; demain il embrasera vos ciels.
Ecrire pour dire, ce qui se suspend dans l'air, remercier les étoiles accrochées au-dessus de ma tête et qui rallument celles dans mes yeux, écrire, parce que j'ai pas su parler, écrire, et vous l'envoyez, dans un soupir de plaisir.
Alors, peut-être que vous me verrez passer, un soir, dans vot'e nuit, météorite, qui écris pour se libérer, écris pour vous aimer, écris pour vous réaliser, filante dans le noir, brillante qui part, qui écris pour espérer et être.
Enfin, être.
Peut-être entendrez-vous mon murmure, je suis celle qui passe, qui trépasse, et exauce les voeus, je suis celle dont on vous parle, dans vos hiers enfantins, je brille dans la nuit, par là la lumière, j'écris par promesses, par besoins, et car un jour les mots sont entrés en moi, par les veines d'abord, puis ils ont atteint le coeur et maintenant ils battent, juste là ; il y a des matins où ils résonnent encore en moi, après que les rêves m'aient quittée.
Posséedée. Libérée.
Aimée, et amoureuse.
Oubliée, oublieuse, envolée ; j'iriserai vos horizons, dans vos ténèbres les plus profonds, n'essayez pas de me saisir, contentez-vous de briller, et vous comprendrez. Le secret.
Maéli.
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