• La mer m'a déchirée sur le rivage.

    Je ne sais pas quoi faire.

    Je danse avec les mots, sur le bout d'un pont, je gratte un peu mon pinceau sur le goudron ; je n'arrive pas à regarder le ciel, ni la mer.

    Mon coeur bat un peu plus fort, mon estomac me pique ; je suis paralysée de l'intérieur.

    Mes pensées traversent la pièce, d'un bout à l'autre, et c'est un murmure au creux de mon oreille qui me dit les mots que je refuse de dire. C'est mon secret à moi.

    Je suis une fleur qui n'ose pas s'ouvrir ; je ne le crierai pas sur les toits.

    Arrosons chaque jour cette graine, et quand, par merveille, le vert aura pointé le bout de son nez, on pourra crier au monde entier le chemin qui s'ouvre devant nos pieds.

    La fatigue étire ma peau, mais je me relèverai demain, pour m'y élancer.

     

    Maéli


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  • La mer lèche le rivage, la mer racle les fonds ; et tout part avec, mes souvenirs, mes trésors, mes blessures.

    Le sel pique, d'abord, puis brûle sur mes plaies ; et tout est fini.

    Tout est fini.

    La mer retombe, les vagues se fracassent sur le rivage, l'écume de nos jours chatouille mes pieds. Je plonge taquiner la vague qui repart et m'emporte ; il n'y a pas de doute, elle est plus forte.

    Mes orteils creusent le sable ; c'est si bon de se sentir bien.

    L'été est là, bien chaud dans nos coeurs.

     

    Maéli 

    Je suis en camping, en fait, et je n'ai pas internet (ou trop peu) jusqu'à samedi.

    Bonnes vacances, 


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  • Le soleil brille haut et fort ; insolent, il caresse, il brûle, il nous prend par surprise, allongés sur l'herbe et laisse la marque de sa main sur nos peaux.

    L'espoir se faufile dans les rigoles, à l'abri de son regard ; la rosée, le matin danse danse l'éphémère car son heure est venue.

    Et je marche au milieu du désert, comme une perdue qui se retrouve, comme une perdue qui se perd encore plus

    je joue aux cartes.

    L'avenir qui se profile s'est caché derrière son rideau, alors j'avance, un crayon à la main, je ne sais pas quoi écrire, mais je sais dessiner.

    Et ma guitare vibre contre mon corps les notes que je lui arrache, qu'elle me donne, et mes doigts crient du temps que je passe à taquiner mes cordes ; mais ça m'apaise.

     

    Maéli


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  • https://www.youtube.com/watch?v=V0lw3qylVfY

     

    Je suis pas très stable, en fait, c'est ça le truc. C'est marrant, parce que tu me regardes, et tu ne comprends pas et pour la première fois, moi non plus.

    C'est quand je relève les yeux que je me rends compte que ça n'a rien avoir avec les autres, ça a tout avoir avec moi.

    Je joue les guerrières, je fais la fière et tout le monde y croit ; parce que je me bats comme une lionne pour avoir ce que je veux.

    Mais je suis pas très stable.

    Mon coeur est pendu au ciel, comme une marionnette, comme une gouttelette qui s'est prise pour un équilibriste ; 

    comme une toupie qui tourne qui tourne, insolente

    Mais je tombe aussi. Je m'écorche sur les roses, je me prends des murs, je me casse la gueule, je trébuche, je m'ouvre le coeur pour en faire couler des rivières ; 

    Et tu fronces les sourcils, je n'ai pas vraiment répondu à ta question ; je l'ai fait dérailler, pour glisser sur un autre terrain. C'était pas conscient.

    Et c'est maintenant que mon crayon gribouille sur la feuille et que mes pensées sont lâchées dans cet océan, en liberté, quelles galopent et que le murmure me cloue au sol ; 

    tu as peur.

    C'est un peu comme un poing, comme un retour de boomerang ; et maintenant que les algues sont remontées à la surface, je ne peux plus rester debout, les bras ballants.

    Il va falloir faire preuve d'un peu de courage.

     

    Maéli

    PS : Merci à vous de me lire

    PPS : Je suis un peu en mode pause sur "Passé", je n'oublie pas, c'est en réflexion. C'est juste que pendant les vacances, c'est difficile d'avoir un peu de continuité :3 

    PPP : J'espère que vous avez plus de soleil que chez moi... Parce qu'ici "été" est un bien grand mot. 


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