• C'était incroyable, ça m'est venu de nulle part.

    Je parlais à Manon de mon rêve, celui de devenir écrivain. Je lui disais qu'il brûlait en moi, que c'était ma vocation, que je l'avais dans les veines. Mais que ça devait rester secret, entre quelques coeurs ; parce que plus les gens sauraient, plus ce serait difficile d'y croire.

    Et pourtant j'y crois si fort et je protège le soleil qui brille en moi...

    Je lui parlais du roman sur lequel je travaille. Celui que j'aurai fini dans moins d'un mois.

    J'ai regardé l'horizon ; mes mots défilaient dans le ciel, qui je voulais devenir passait dans la bande son de mon coeur, et tu as tout écouté.

    Alors j'ai parlé de mon prochain projet. Et puis je l'ai trouvé trop commun, à peaufiner ; je veux un roman qui va droit au coeur. Je veux quelque chose de vrai, de simple, de fou ; quelque chose qui change la vie, qui montrerait au monde à quel point la vie est magique.

    Et en marchant, en parlant, en lisant ; une heure après, je savais ce que je voulais faire.

    L'idée est dingue.

    Elle me fait pétiller les yeux, ce serait l'aventure de ma vie, c'est ce que je veux faire ; ç'en est devenu vital, il faut que je le fasse. Et j'y crois plus fort que tout.

    L'idée est dingue.

    Et pourtant quand je t'en ai parlé, Manon, quand j'ai déballé mon coeur ; tu y as cru avec moi.

    C'est fou. Ça m'habite, maintenant.

     

    Vous voulez y croire avec moi ?

     

    Maéli

    PS : Je vous fais un petit topo sur moi où je vais le blog tout ça une petite playlist et touuut dans la semaine ;)

     


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  • Je suis à la recherche.

    De quoi au juste ?

    L'amour, c'est un grand mot.

    Il est partout, dans tous les sourires, aux creux des étoiles, dans le rire de mamie, dans le collier de Manon, dans les yeux de la mer...

    Je cherche. Quoi ?

    Le grand saut, les ailes de l'ange, un sourire ; une délivrance. Un éveil un envol, un brasier.

    On marche, on cours, on s'casse la gueule ; je veux toucher la lumière du bout des ailes, la frôler du doigts, la caresser en rêve, l'épouser, l'avaler, je veux devenir la luciole avec un soleil à l'intérieur.

    Je veux être la tâche de couleur qui f'ra la différence, le rayon qui traverse le vitrail et tombe sur tes cheveux et tombe sur ton coeur et illumine un instant pour toute une vie ; tout bascule si vite.

    Je cherche, encore et tous les jours ; aussi incroyable que ça puisse paraître, je trouve.

    Tout va si vite, et là haut dans le ciel, les anges passent, avec leur traînée de lumière ; ces météores que je suis du doigt, le soir,  que mes rêves poursuivent. Et mes voeux sont exaucés.

    Le voile est tombé.


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  • Peut-être que ce soir, j'ai envie de m'arrêter et de dire merci.

    De murmurer aux étoiles, les plumes qui descendent pour moi

    Tout ne va pas droit, mais pour autant, le souffle du vent, j'aime cette nuit, je savoure ma vie, sur le bout de la langue, je la croque, elle est délicieuse, le monde entier tourne tourne

    c'est si bon d'aimer

    Merci parce que je suis partie et que j'ai trouvé la paix ; j'ai trouvé un frère, une famille, un autre toit, un refuge, j'ai été une coupe pleine sur le point de déborder...

    Merci parce que j'ai trouvé un nouvel élan ; mes rêves sont l'étoile que je vise, le soleil brille si fort à travers ma fenêtre, à travers mes yeux et je suis couverte de cadeaux

    parce que j'ai trouvé la force de me dire qui je veux devenir, parce que ma plume en est revenue transformée

    Merci parce que j'ai pris dans mes bras des anges, parce que je les vois dans vos sourires, parce que le monde m'ouvre ses bras et il 

    n'attend que moi

    Merci parce que tout reste à imaginer et vous m'avez tout donné : les cartes les règles du jeu ma liberté

    Merci parce que je suis aveugle et que l'on m'ouvre les yeux, merci pour tout ce que vous m'avez donné et tout ce qui m'attends...

     

    Merci parce que j'écris et qu'il y a des gens qui me lisent. Merci parce que j'espère qu'ils ne sont plus seuls, maintenant, 

    Merci parce que tout m'échappe et tout est parfait, 

    Merci mille fois, 

     

    Maéli

     


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  • ( https://www.youtube.com/watch?v=8j741TUIET0 )

     

    Comme le silence est fracassant quand on lui fait face.

    Comme il est violent.

    Mais le bruit me dérange, en cet instant.

    Pourtant, je m'obstine à poser ma musique 

    on est rebelles, on a des ailes ; je suis poursuis mes rêves encore, encore, et encore ; je veux les sentir sur mes lèvres dans ma peau dans mes veines

    J'aurais pas peur ; ça non plus

    Je me ferais mousse, bibliothécaire, cireuse de chaussures, pompier, jardinier tout ce que vous voulez, pour réaliser mes rêves ; je prendrais le train qui défoncera mes murs et quand bien même je tremblerai, il y aura cette confiance tranquille, en moi

    je marche vers mes rêves

    d'un pas tranquille, d'un souffle haletant ; sous les rayons du temps, sous les caresses du vent, sous les baisers de la neige et les torrents du soleil, on arrivera à temps...

    Je nagerai contre les vents, je courrai contre le temps, je sortirai la nuit, dans les rues, pour prendre cet élan qui manque au jour ; je vivrai sous les toits, je danserai sur les toits, le monde entier est à moi...

    Allons donc choper ces rêves qui ne m'attendront pas...

     

    Maéli


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  • T'avais promis que tu dirais rien.

    T'avais dit "y a rien dans mon sac" ; t'as même mis les mains sur la tête. Tu m'as regardé et tu m'as dit "c'est signe de bonne volonté"

    Il y a eu un souffle et les épines de la rose et les cartes et les nuages tout est tombé

    T'avais promis : pas de dynamite

    On a conclu un marché : pas un regard en arrière.

    J'ai ma boussole, ma montre a gousset mon crayon mon encre mon papier ma guitare ; je prends le vent je prends l'levant, c'est le vent qui m'a pris, je ne me suis pas enfuie, le monde 

    a une pierre précieuse à la place des yeux

    T'avais promis que tu partirais pas en fumée, que tout n'exploserait pas, que mes étagères resteraient en place ; t'avais fait tomber ce bout de papier, comme un murmure, sur le sol "les promesses sont faites pour être brisées"

    J'ai allumé les chandelles, dans l'appartement, même si j'étais pas censée le faire ; j'ai peur du feu, tu te souviens ? J'aime bien défoncer les portes. 

    On se sent victorieux, après.

    Maintenant que t'as tout défait, je vais pouvoir recoudre mes ailes. 

    Et le soleil qui se lève, insolent, et les oiseaux qui chantent, doucement, et le monde qui tourne, rebelle aux mille tourments ; je soupire je respire, les étoiles scintillent. Tout est à sa place. 

    Acte 2, maintenant.

    On rejouera la pièce jusqu'à minuit, jusqu'à épuisement, jusqu'à ce que je fuie ; jusqu'à ce que je comprenne.

     

    Maéli


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  • https://www.youtube.com/watch?v=gVAy3IZiL0s

     

    C'est bête. Je reviens à toi.

    Ça m'a mis un coup, cet instant où je me suis dit que j'allais voir ce que tu étais devenu ; et que j'avais disparu du tableau. Rayé ; non, les rayures laissent des traces. Effacée.

    Putain, quand je relis, parfois, ce que j'avais pu écrire ; je sais que c'était toi. Mon encre, mon ancre, et je ne peux même plus te revenir ?

    Putain, t'as changé ma vie ; t'es entré et tout est tombé par terre, putain c'était tellement fort, l'amour que j'avais pour toi m'a détruite m'a reconstruite

    a fait de moi quelqu'un de bien.

    Et le soir, parfois, devant mes chandelles, je dis merci. Je murmure aux anges la chance que j'ai eue, je leur murmure encore, de veiller sur toi, de te rendre tout ce que tu m'as donné, en cent fois plus fort. 

    Alors forcément.

    Tout est différent. Je suis perdue sur une île. J'ai des rêves à réaliser, une vie à changer, des choix à faire, avant de retrouver mon radeau, mon océan...

    Je gueule simplement après moi-même, t'y peux rien, non ? Tu fais comme tous l'on fait, comme on a fait. Tu continues ta vie, montes et descends tes escaliers, tu avances, tu nages, tu souris ; et, dans un tiroir, ma photo se ternit, disparaît le jour du grand ménage.

    Et qui te le reprochera ?

    J'ai toujours su que mon coeur était trop grand pour moi. Ce coeur que j'ai choisi après t'avoir rencontré.

    Maintenant, je m'attache si vite, trop vite, je m'encorde, je me sens responsable, j'aime si fort que je me fracasse sur les rochers que je me reconstruis en un sourire ; maintenant, je rêve tout le temps, j'espère à chaque pas, je sais que les miracles existent, qu'on guérit de tout, que les anges existent 

    que j'ai une place en ce monde, que je peux devenir qui je veux ; je sais que rien n'est impossible à qui veut.

    Et c'est une belle leçon que tu m'as donnée là.

    Je pense à toi comme à un soleil qui serait entrer dans ma vie pour en ressortir si vite, trop vite, je pense à toi, comme celui qui m'a montré du doigt d'où venait la lumière, qui m'a guidé dans le noir ; comme à quelqu'un qu'on aimerait revoir, une fois, rien qu'une, pour savoir.

    Tu sais, les diamants tombent du ciel, la pluie n'est plus qu'un sourire, qui déchire le ciel en deux, je dérive, il fait soleil ; je suis perdue

    perdue perdue perdue

    et je croyais pouvoir revenir au port, une fois encore.

     

    Une autre fois, peut-être. Les mots seront mon refuge, alors. Et tant pis pour le reste ; tant pis si j'y comprends rien, si je suis secouée par les événements les circonstances les gens, je ferais ce que je peux pour ne pas revenir trop souvent.

    Mais souviens-toi que c'est qu'un au revoir, 

     

    Maéli


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