• Je t'aime. Une vieille comptine, un murmure au creux d'une oreille. Un souvenir un peu crépi, enfoui au fond d'un coeur qu'on croyait flétri.
    Un film romantique et le vent balaye mes cheveux. Mon coeur est ailleurs. Un air de déjà vu. 
    Des rires qui éclatent sous un soleil d'été, deux amoureux à vélo ; un coeur en vacances. 
    Je t'aime. Sur une pellicule ou sur une tombe. Les mêmes trois mots pour parler d'un amour qui dure toute une vie ou d'une paire de chaussure.
    L'éphèmère éternel. 
    L'amour et l'homme. 
    Je pensais que l'amour avait cette saveur de cigarette et de vin, que l'on goûte dans les vieux cafés parisiens. Je pensais que l'amour avait cette senteur sous le bout de la langue ; de nuit qui tombe, d'accordéon et de promesses.
    Tu glisses ta main sous ma jupe et je ris. Je m'écarte. Les myrtilles éclatent dans nos bouches. Ta main prend la mienne. 
    Si l'amour était si simple, on me l'aurait dit, n'est-ce-pas ? 
    Le temps n'existe pas mais passe bien trop vite. Le silence et le bonheur dans nos âmes. Encore plus près de moi. 
    Je t'aime. Comme un tout et dans les détails. Ton coeur, ton âme et tout le reste. Surprends-moi encore. Tous les matins et tous les soirs. 
    Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.
    En français, en polonais, en anglais, en arabe ; en tchécoslovaque ou en swahili. Sans frontières et sans peur. Pour un bout d'éternité. 
    Je t'aime.

     

    Maéli


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