Ohh darling, des semaines que j'ai perdu l'équilibre...

J'ai pédalé dans le vide, dans l'eau, mes rêves ont sué si bien qu'il y avait des flaques dans toute la maison mais pas beaucoup d'idées, si bien que je me suis sentie vidée.

J'ai décomposé les feuilles, fibres après fibres, secondes après secondes j'ai décortiqué le temps, sur l'autel du jour, sur mes questions ; pourquoi tout ça ?

Ooh darling, c'est fini toi et moi.

Ooh darling, il n'y a que des portes ouvertes, et je te le dis maintenant : va-t-en.

Va-t-en, et reviens-moi quand tu seras prêt, c'est à ça que servent mes chandelles...

Tout ce que je te demande, c'est de ne jamais prétendre ne pas savoir, parce que tu le sais, parce que c'est toi qui a enfoncé la dague et personne d'autre, parce que je t'ai laissé faire puisqu'un jour j'ai pris le risque ; rouge écarlate chiffons et départs, je te dis un au revoir alors que ça fait des mois que j'appelle dans le vide.

Tout sonne et résonne dans ce tunnel, les lignes se croisent et se décroisent font des pulls des écharpes, ce qu'il faut pour tenir chaud quand le passé, de ces mains d'argent s'emploie à découdre tes vêtements.

Mes mots se télescopent s'agrandissent se rentrent dedans, on a dit chacun son tour ! Toi tu es parti, comme les autres, et mes cellules grésillent au contact de mon encre qui coule, encore une fois, pour parler de toi.

Les étoiles filantes s'impriment dans le creux de nos mémoires.

La feuille et ses ramures s'y sont collées, à décoller à gratter histoire de voir si on pourrait pas l'y r'tirer faut faire avec et sans à la fois, on te dit avance, l'équilibre viendra "let it go" mais le vent hurle, des fois et ça y est t'es dans le passé, tout devrait être terminé.

Le vent est tombé, maintenant.

Les feuilles ont éclos, vertes, après leurs traversée de l'hiver.

Il n'y a que des portes ouvertes ; libre à toi de revenir, 

tu connais le chemin.

Maéli.

Je ne suis pas satisfaite de ce texte, mais bon...

Demain, Reflet...