• Brouillard

    Brouillard
    Un brouillard
    Opaque
    Tombe sur la ville
    Gris
    Refusant de se lever, refusant de me guider
    Lumière des réverbères qui se reflète
    Dans chaque goutelette
    Mais comment savoir laquelle suivre ?

    J'aurai beau crier, hurler
    Personne ne m'entendrait
    J'aurai beau pleurer
    Personne ne viendra sécher mes larmes et
    me murmurer que tout va bien
    J'aurai beau tendre l'oreille
    Tenter
    D'écouter
    Mon coeur ;
    Le vent soufflera toujours plus fort

    Je pourrai tourner la tête à droite
    A gauche
    Chercher une direction, un signe
    Jamais le brouillard ne deviendra
    transparent
    Pour moi
    Je pourrai mettre les mains sur mes oreilles
    Je ne pourrai faire taire
    Les voix du passé, du bonheur
    Je ne pourrai oublier
    Mes tourments, mes doutes
    Je pourrai courir
    On ne cessera de me hanter jusqu'à ce que je
    Brise mes chaînes
    Jusqu'à ce qu'on
    guérisse mes blessures
    Enfin, le brouillard se lèvera
    Et mes yeux brilleront du même éclat que le soleil
    Là-haut dans le ciel.

     

    Maéli.

    « 6..RancoeursMa drogue »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 14 Mai 2014 à 13:57

    J'aime beaucoup ce poème, plus que les précédents où je n'ai pas laissé de commentaires. Celui-là a d'autant plus attiré mon attention car il ne contient pas de contractions de mots ; j'ai remarqué que tu es assez adepte de cela :) (ceci dit, lorsqu'on parle, on en fait plein sans s'en rendre compte).

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    2
    Mercredi 14 Mai 2014 à 14:12

    Oui, c'est vrai :3

    Pour tout dire, plus le temps passe plus j'en utilise...

    C'est pour les sonorités, sinon, pour faire sonner les mots comme je veux ;)

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