• Cette ligne géométrique

    J'erre en haut du monde ; dans les rues de Montmartres. Sous la pluie, le rouge des tableaux n'est que plus provocant et le lierre sur les façades n'en est que plus chatoyant.

    Mes pas silencieux sur le pavé n'ont pas de destination ; mon coeur peut-être.

    La pluie viendra-t-elle à bout de ces nuages qui ont envahi mon ciel ?

    On attend le beau temps.

    Un soupir.

    Les touristes affluents autour de moi ; je me sens submergée par une marée de visages émerveillés ou tout simplement blasés.

    Il faudrait marcher. Ou écrire.

    Trouver cette ligne géométrique qui va d'un point A à un point B ; cette droite infaillible qui donnerait une logique à la trajectoire des étoiles ; à celle de mes pensées, aussi.

    Une de celles qui ne vous laisse pas sur le carreau ; qui ne vous laisse pas tourner en rond ni rugir comme un lion en cage.

    Dans cette impuissance, j'aurais trouvé les mots.

    Quelle insatisfaction.

    Ils perlent de mes plaies et l'encre coule de mes rêves mais rienn'est assez ou tout est trop.

    Un soupir.

    Tout vient de rien, n'est-ce pas ?

    Et de si loin.

     

    Maéli

    Perdue dans ses pensées 

    « Mes fantômes ont gicléLe lampadaire vacille »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :