L'espoir naît, l'espoir fleurit, l'espoir éclot, en un pop, en un silence, en une prière ; les fleurs s'ouvrent, comme les ailes des papillons et quittent terre, sur leurs pétales la confiance mis en un jour nouveau.

L'hiver recouvre l'eau, l'hiver habille l'air, lui donne matière, le teinte, à sa façon, comme un vague sourire de notre enfance.

Soleil, sous tes doigts je me réveille.

Le temps m'a amenée ici, nouveau rivage adieu les naufrages, dans ma bulle, hors du monde sans armure et sans tissu, le rideau est tombé et les cailloux ricochent sur l'eau, à l'infini.

Sur un toit sur un rivage, je suis tombée dans tes yeux, j'ai traversé une étoile, comme une aiguille, ai percé le ciel et suis redescendue sur terre, les yeux pleins de lumière.

L'espoir qui s'irise à l'horizon et flamboie réchauffe le coeur, le remplit, je déborde, je ne dors pas, je pense, l'avenir est devant nous, mon coeur bouillonne, et si... ?

D'accord, on est montés dans le même bateau mais les oiseaux se sont envolés, ils ont pris un chemin, pourront-ils

revenir ?

Repartir, un peu plus loin, une autre fois...

Dans ma voiture, j'ai vu les étoiles défiler et j'ai rêvé. Je vais sauter de mon étoile, allumer des bougies, l'inconnu nous attends, et je l'embrasse, avec amour...

L'espoir résonne et réveille un monde qui n'attend que ça.

Maéli.