• Grenade

    Deux lèvres qui s'entrouvrent, j'ai volé près du soleil et je me suis brûlée.

    Il y faisait si chaud...

    Tout brûle pique tout s'envenime, je fais un pas et c'est trois cartons qui tombent de l'armoire qui s'explosent, le vide se fait, les trous se creusent ; j'ai jamais d'mandé ça.

    J'ai couru de la falaise, le vent dans les cheveux et j'ai décollé.

    La bougie de cire tient, debout, quand la flamme me dit "je vais m'effacer"...

    Il faisait si bon sous la chaleur de ses soleils.

    Je me recroqu'ville, à la chaleur de mes rêves, sous la cheminée, parce que tu frappes, tu frappes et que rien ne peut écouter tes coups ; ta colère est une grenade qui m'a explosé à la face.

    Ravagée, la musique me tend la main et me dit "relève-toi" et moi j'veux lui dire "peux pas".

    Ça vaut encore l'coup, tout ça ?

    Un chat qui ronronne près du feu et ses poils partout sur mon pantalon, sur mes bras sur mes habits, son petit coeur qui bat et qui murmure, t'en fais pas, tu te souviens de tout ça ? 

    Well, j'ai pris l'risque et nous y voici, à la croisée des chemins.

    On continue ou on baisse les bras ?

    "Il est toujours trop pour abandonner"

    C'était si bon la chaleur du soleil et c'est demain. Il est jamais trop tard pour épouser l'bonheur.

     

    Maéli.

    Ps : bientôt la suite de Reflet.

    « CiseauLionne »

  • Commentaires

    1
    Samedi 28 Février 2015 à 17:39

    On continue et on ne baisse pas les bras. Tu peux te relever et ne crois pas que tu n'en sois pas capable. Très beau texte ;)

    2
    Dimanche 1er Mars 2015 à 18:26

    Merci de ton soutien :)

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