• Il est revenu sonner

    https://www.youtube.com/watch?v=37zPu-hCy3I

     

    La tristesse m’emplit au son des violons. L’espoir est submergé l’espoir s’est noyé.

    J’ai compris ; je ne suis pas assez pour toi.

    Il pleut sur mes carreaux, un soir où le ciel vient tout juste de se dégager. Les toits des immeubles prennent cette couleur rosée qui me faisait tant rêver mais mon cœur est à l’abandon ; sur une balançoire qui grince ; il

    contemple la solitude

    Des myriades d’étoiles s’installent dans le ciel, et pas une ne brille plus fort que les autres. La magie s’est envolée. Il n’y aura pas de filante ce soir ; pas de vœu réalisé non plus.

    Il y aura peut-être ce déchirement à l’intérieur ; comme un papier peint,

    tu n’as même pas eu besoin de me rendre le trésor que tu tenais au creux de la main

    Je ne l’ai pas retrouvé écrasé contre la vitre, noyé dans l’écarlate, ou déposé sauvagement sur mon palier ; c’est lui qui est venu me trouver, alors que je dormais, c’est la sonnette qui m’a réveillée.

    Il était là.

    Les yeux baissés et l’air penaud ; les bras ballants et l’air désespéré ; ces deux iris bleus paraissaient des larmes. Il n’a pas dit un mot.

    Pourtant, c’était écrit sur son front, que ça y est il pensait qu’il était maudit, qu’il avait trébuché pour de bon, qu’il avait encore rien demandé ; je lui ai dégagé le passage, l’océan dans la cage thoracique

    mon vase intérieur s’est fêlé

    J’ai fermé la porte avant qu’une rivière ne s’échappe de chez moi. Il avait fait à peine un pas, il attendait ; statufié dans l’entrée. Il parait attendre.

    Mais personne ne lui a couru après, mais il n’y a que moi, le silence et la douleur ; mais aucune météorite n’est encore tombée du ciel.

    Il a chancelé. Je crois que le monde autour s’est effondré ; j’ai vu de la poussière tomber du plafond. Mais pas de la poussière d’étoiles, alors j’ai ouvert grand les bras pour qu’il s’y love, là où il a laissé une fleur grandir en partant ; une fleur qui s’est fanée à l’instant où il est revenu

    Alors j’ai ouvert grand les bras comme j’aurais aimé que maman fasse quand je tombais du toboggan

    il s’est fissuré doucement ; et dans nos sanglots

    il y avait le soulagement d’avoir retrouvé la maison.

    Le verre de l’amour brisé sur le sol, c’était le simple prix à payer.

     

    Encore.

     

    Maéli

    « Je tourne la cuillèrePar monts et vallées »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :