• Jeunes

    Sur la route, les cheveux dans le vent, boussole en main ; on perd pas l'nord.

    On décolle pas on panique pas, on avance, comme si le monde n'existait pas.

    Dans sa bulle, on chipote on tripote on court on dort ; vous m'aurez pas, c'est moi qui l'aurait.

    J'vous décrocherai la La Lune...

    J'me suis trop écorchée les pieds pour m'arrêtez maintenant, la nuit déboutonne le manteau, bientôt l'heure du réveil, je commence tout juste à avoir sommeil...

     Vent d'hiver, vent nocturne qui fouette nos visages allumés par l'espoir, par la lueur de ce qui nous attends ; pour le chemin qu'on a esquissé et qu'on compte bien parcourir.

    Chaleur de l'âtre où se mélangent rêves illusions et se noient les peurs ; cendres de nos larmes désillusions, que dira demain ?

    On est jeunes on s'est brûlés les ailes on est près à recommencer, l'azur n'attend que nous ; j'ai cousu des ailes.

    On est jeunes et le seul feu qui nous effraie c'est celui qui brûle dans nos coeurs.

    On est jeunes on est des torches dans les rues à minuit ; on est allumés bandes d'illuminés.

     

    Maéli

    « Sophie ?A ma rose »

  • Commentaires

    1
    Lundi 2 Novembre 2015 à 10:14

    C'est bien d'être jeune, et le rester dans sa tête pour lutter contre le temps qui passe.

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