• Allez viens, oubliez le monde, pour un soir, pour une danse.

    Pour un lambeau d'instant.

    Allez viens, on monte le son, on s'fait beau et on oublie tout, les responsabilités les devoirs les exams les maman a dit les j'suis pas comme ci, allez, viens, entre dans la ronde, qu'on forme un groupe.

    Qu'on chope un verre, qu'on s'en enfile, un deux trois, allez, t'en dis quoi ?

    Tricote moi cette soirée, perdus dans la fumée, ce brouillard m'aidera à oublier leurs regards, à oublier tout ça.

    Sors de chez toi, qu'on se souvienne qu'on est jeunes, qu'on se fout de tout, qu'on a la vie d'vant nous ; que y a de conséquences à rien. Allez viens qu'on s'aime et qu'on se tue à petit feu.

    Je lâcherai des feux d'artifices dans le ciel, on oubliera que j'ai à peine de quoi finir les fins d'mois, on planera ; tu vois les éléphants qui cavalent et les poissons qui dansent ?

    Allez viens, pour une fois, encore une autre, t'oublier dans nos bras dans nos pas...

    Et lève-toi, demain matin, qu'on vienne voir ce qu'il y a de caché, derrière ton tour de magie.

    Ouvre les yeux, qu'on paye ces heures à tout oublier.

    Ouvre les vite, avant que l'illusion n'ai complètement disparu...

     

    Maéli.

     


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  • Un pas l'un l'autre deux et trois tu glisses sur l'eau, sourire éclat cinéma

    Rien ne va droit ; on se fige, on se pose, on est prêts qu'au quart de profil et surtout pas en regardant par terre, parce que ça nous fait un double menton, me regaaaarde pas je suis moche, on est des individus qui s'arrêtent, on pose le temps par terre, les souvenirs prennent la forme d'images, et tu vois, on est les plus forts ;

    et en appuyant, t'étais dans l'moment ?

    On pose le temps par terre, on erre ;

    je suis perdu dans l'infini, et l'oubli, ne t'en va pas

    Les trous noirs et la matière noire ; mystère, fantôme qui défie mes doigts, allez prends-moi...

    Soleil qui caresse nos peaux et paupières qui s'abaissent, je ne veux plus bouger, plus jamais,vitamine C et sourires, restez là, j'irai chasser les nuages à cheval s'i' faut, mais j'veux p'us qu'on s'en aille ou qu'on bouge.

    Chandelle qu'on allume un soir d'été, un soir où on se dit je suis d'humeur à espérer, où un vent nous porte sur l'azur dans lequel tout se fond tout se confond je suis dans un pot de lumière et je repeins le ciel de mes sentiments ; t'en penses quoi, de vivre en violet ?

    Les sentiers se gravent de nos pas, tout va tout vient tout s'en va tout part et tout va bien, on erre sur nos chemins de poussière...

     

    Maéli.

    Reflet d'ici mercredi :)

     


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  • J'ai appuyé sur le ralentisseur...

    Hé ho, comme une comptine, tout ça ça nous mène où ?

    Regard qui se pose sur l'azur, je voudrais lui arracher la promesse que le futur vaut l'coup, mais il me taquine et c'est le soleil qui perce entre les branches ; on joue à cache-cache des hauts et des bas, ma vie est un grand huit, oui mais un grand huit qui me met la tête dans les étoiles, c'est pour ça que des fois quand tu me parles, je suis dans la Lune, j'ai toujours eu du mal à retrouver le chemin du retour...

    Je fais confiance à l'azur, je dis à ses molécules pas deux fois et puis je tais ce murmure, y a intérêt, parce que si je pèse le passé face au présent, je suis pas sûr qu'il fasse le poids ; je suis pas sûr qu'il ne m'écrase.

    Les oiseaux chantent, le monde tourne et je sais pas trop, on se parle, notes qui habillent le silence, mes peurs et mes regrets sont des miettes, qu'ils becquettent un peu tous les matins et aujourd'hui ils me disent fais tomber le voile sacré d'hier et met le sur maintenant ; parce que la magie n'appartient pas à ce que l'on ne détient plus, mais à ce qu'on ne touche qu'un instant, qu'on frôle des doigts qui s'en va qui s'en va et qui n'existe plus, mais dont l'on se souviendra parce que le temps est souverain et ne vous le laissera pas l'oublier.

    Je continue ma route à vélo à bateau à trottinette, en skate ; je connais pas les chemins la géographie m'a toujours endormie alors je me dis, nan je me dis rien, mes pieds sont plus reliés à ma tête et marchent, vers un ailleurs...

     

    Maéli


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  • Musique : https://www.youtube.com/watch?v=bH13eUiDhmo

     

    Mes mots s'alignent et le chanteur gueule gueule qu'on sait que la vie se consume et oui qu'on le sait, même mon papier brûle et, un jour, mon coeur s'arrêtera, et un jour, le monde aura une autre couleur, une autre consistance ; un jour, il paraît que je ne serais plus.

    Et il est en train de me crier de regarder maintenant mais que veux-tu, j'essaye, j'essaye, les flots coulent, tu sais c'est pas si facile, ils ont pire que des flèches, hein, c'est pas facile.

    Pas facile d'être léger, dans un monde où on a les armes à la main, et qu'on déchargera rien, parce que vaut mieux prévenir que guérir et que les imprévus sont forcément malvenus ; que le temps domine que l'amour se marchande, que le temps se possède et qu'on préfère ne pas l'quitter des yeux, pour ne pas risquer qu'il nous glisse entre les mains ; personne vous a dit que ses aiguilles auront raison de vos revolvers ?

    Et il saute saute sur scène et nous électrise, ça pulse dans nos veines, jusqu'à ce que ça rentre dans nos têtes.

    Pas facile d'être soi-même dans un monde où la mode est une réf' comme on dit pour référence, où on a un standard de gens, avec un panel de tous ceux qu'on est supposés comprendre, mettre à l'écart ou aduler ; pas facile d'exister quand on peut nous mettre dans des boîtes.

    Et qu'on étouffe.

    Pas facile de s'regarder dans l'miroir quand y a toujours mieux qu'nous, quand rien ne va droit dans nos courbures ou bien c'est tout plat, quand y a des "il faut" ou des "le pauvre" dans leur regard qui nous empêche de nous aimer comme on est ; pas facile, hein, quand on fait pas l'poids face à leur mépris qui nous enterre.

    Et peut-être qu'il s'est brisé la voix sur ces dernières notes qui monteront aux cieux, j'en suis sûre, et je suis guérie ; pour un temps ; nuancer, toujours nuancer, dans une argumentation, c'est à ne pas oublier, pas de parti pris les enfants, ne dérivez pas, restez dans vot'e sujet ; oui madame, et comment on dit qu'on plane et que leurs regards ont failli défoncer not'e réacteur droit, comment on l'dit ??

    Pas facile de nous aimer, quand on fait tout pour se diviser, puisque tout est classé, les hommes ont besoin de frontières, les hommes ont peur de l'infini, alors ils posent des traits des limites du noir et du blanc et haïssent le gris, parce qu'il faut savoir trancher dans la vie, difficile de nous aimer quand on s'aime pas soi-même et que le monde refuse d'entendre nos cris, puisque hurler en silence n'a jamais fait de bruit, difficile de nous aimer quand y faut comparer, quand on fait ni l'poids ni la différence quand on s'rend pas compte qu'on s'en fout d'tout ça, soit toi et ça suffira ! Pas si facile de nous aimer dans un monde où soit on s'écrase soit on s'fait piétiner, pas facile de nous aimer quand même ces cinq lettres sont réservées à la philo la religion et les kikoos, pas faciles de nous aimer, quand on lui accorde plus d'crédibilité, à c't'amour.

    Alors tant pis si c'est pas si facile, on ira la nuit sur un balcon, murmurer nos rêves aux étoiles, et elles nous réaliseront ; ou nous le ferons.

     

    Maéli.

    Apocalypse vendredi ;)

    A Maylis, Marion, Ju. J'vous aime. Merci d'avoir franchi les portes...Bienvenue à la maison.


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  • Je sais plus mettre des mots sur ces sentiments qui passent et qui fusillent,  j'arrive plus, c'est plus comme avant ; il manque ce truc, cette étincelle !

    J'ai envie d'briser ces mots sur mon murs et c'est ma tasse qui va valser à leur suite, pa'ce que j'le vois, ça fait des jours que mon encre plaît plus rien qu'à moi et c'est énorme, je noircis et je vois p'us la lumière qui s'allume, derrière tout, la lumière qui dit, la vit dort en tout ça la vie résonne et brille sur ton parchemin.

    Les images rigolent, oui je vous aurais pas cette fois...

    Sirènes d'eau salée, tout va si bien, tout déraille si bien...

    Un verre de café il faut que je calme mes nerfs raaah tout m'énerve je suis pas satisfaite le vent se lève dans la pièce et je lui dit viens viens monte sur mon ring de toute façon c'est déjà le bordel je crains vas-y monte et met moi cette droite, toute seule j'y arrive pas.

    Et c'est quand comme ça, que les brins d'herbe sourient au vent qui les fout à terre et que ma frustration grandit grandit et que les flammes deviennent incontrôlable que cette grenade a explosé dans ma tasse de café.

    D'un bam tout a explosé, j'ai vu des étincelles de nouveaux horizons un autre angle et les braises de mon feu se sont allumées, ont tout fait flamber, mais je l'ai pas vu, tout ça parce que j'étais en train de faire couler le sang de mon encrier.

     

    Maéli.

    Merci Ju...


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  • Les sentiments s'enfuient s'en vont courent après le temps dans les cours d'écoles, dans les rigoles dans nos peaux et nous emmènent  dans la marelle universelle.

    Saute saute pas chassé sur le côté, laisse-toi glisser, puisque rien ne semble durer, que rien n'a plus de sens, donne-lui le tien fais un effort, tends-lui la main.

    Ton coeur est pendu aux arbres, parmi les fleurs ?

    Ne t'en fais pas, il éclora, il s'épanouira, et si tu lui donnes assez de rayons venus de l'intérieur, jamais il ne fanera.

    Quoi, demain ?

    Oublie les toujours les dans trois jours les jamais les années passent et il n'existe que maintenant qui n'a trépassé ; alors abandonne tes prises, tes rivages, les rouages du temps ne sont qu'illusions.

    Rien ne le retient il est roi et tu es esclave, tant que tu lui donnes de l'importances, alors balaye-le d'un sourire puisque les soucis ne sont voués qu'à s'enchaîner, roulé boulé tes fers sont dans ta tête.

    Le temps n'est ni un coffre fort ni une ligne droite, le temps est un trésor, un refuge, un cercle d'infinies secondes chances, la certitude d'exister et d'avoir été.

    Le temps n'est pas linéaire ; le temps est cyclique.

    Funambule, dans ta bulle, prends ton envol ; plus rien ne te retient que la peur du vide.

    Tu butines piétines pépites aux doux éclats, rien n'est rose, tout est multitude, la lumière est la somme de toutes les couleurs autant que tu es la somme de tes sentiments et de tes choix.

    J'ai pas choisi de tomber amoureux d'toi, tu m'diras ? 

    Bah ce qui a suivi, si.

    Rien ne dépend que de toi.

     

    Maéli


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