• Musique : https://www.youtube.com/watch?v=qxW0cPo7F_o

     

    Aujourd'hui les applaudissements ont fait la pluie.

    Mon coeur est inondé, refuse de sécher, merde qu'est-ce qui s'est passé, ma vie ça s'appelle aimer qu'ils partent et donner un sens à leur absence ??

    Mon coeur tremble et j'ai froid, sous la pluie...

    Les feuilles s'effritent dans le vent et les pépites crépitent au creux de tes doigts, le monde vacille et la bougie soupire ; je chavire.

    On s'accroche sans prise on décroche le courant nous emporte le chagrin nous escorte, solitude espoir et tristesse, tout se déverse ; donner un sens.

    On s'aime on s'écorche on s'égratigne on s'aime et on prend le risque, peu importe, personne nous a dit que la distance nous prendrait le plus beau et le recouvrirait d'un drap.

    Réveille-moi avant de partir ; hein ?

    Il fait si froid...

    La musique nous entraîne, errance sur les pavés, on joue à la marelle avec les sentiments, le temps, peu importe, les arc-en-ciels naissent de la pluie et du soleil ; le vent souffle et la musique nous tend la main.

    Brouillard sur la ville, nuages dans mes yeux ; temps capricieux.

    Tout se déchire lentement dans le souffle de l'hiver, mon toit, c'était tes deux bras, les feuilles achèvent leur chute, on se couvre, on se recouvre parce que la solitude donne froid, tu me manques et tu ne le sais pas...

    Penses-tu que les murs d'une maison peuvent s'écrouler ? Parce que cette nuit un arbre s'est effondré...

    Mon chemin est miné de toutes ces bougies que je dépose à chaque pensée.

    Tu me retrouveras, ne t'en fais pas,

     

    Maéli.


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  • Ce matin je me suis levée et j'ai trouvée dans mon lit la liberté assassinée.

    J'ai suivi les gouttes et la peur a perlé sur leurs fronts, les métros ont roulé et les gens ont sursauté, à s'regarder ent'e quat'e z'yeux, qui s'ra l'prochain à tout faire péter ?

    Pa'ce que c'est pas ça la question qui s'sont posés, non ? C'est toi qui va nous tuer ?

    Société fusillée, gens déchirés.

    Groggy j'ai suivi les tâches de sang.

    Une nation qui s'effondre, ça fait quoi comme bruit ?

    Des coeurs qui sonnent à l'unisson, ça donne quoi comme cris ?

    Le pire quand on sait pas quoi faire, c'est d'rien faire. J'ai suivi le sang et j'ai vu les bougies ; les larmes, aussi.

    Le vent a balayé les coeurs, mais peu importe. 

    Peu importe car ils sont debout et ils crient.

    Peut-être reprendront-ils les crayons. C'est le drapeau de ton nom qu'ils portent, troué, ensanglanté, mais la liberté à un prix.

    Ils sont montés et un grand bam a retenti ; j'en ai les oreilles qui vibrent, le coeur qui chavire.  Tout est parti avec le courant, tout se fracasse contre les murs.

    Le gong résonne, tout explose, toutes ces années, tout revient, l'écho du temps domine, le temps est roi, encore et toujours, depuis le début jusqu'à la fin ; ils sont montés et nous sommes debout.

    J'ai suivi le sang et j'ai vu les âmes brisées unies par une balle qu'a ach'vée une poignée d'hommes.

    Un vent souffle et nous avons regardé dans la direction qu'ils nous ont montrée.

    La vie n'est pas un combat mais il y a des choses qui méritent que l'on se battent pour elles.

    Des jours, il est temps de se battre pour ceux en quoi l'on croit.

    Parce qu'au fond, je suis Charlie. Tu es Charlie, nous sommes Charlie, à tous les temps, toutes les personnes, toutes les conditions.

    Ils sont morts et ma main me démange ; où est passé mon crayon ?

    Un autre chemin s'ouvre...

    Merci. A la liberté, 

     

    Maéli.

    Dans la tempête.

    A tous ceux qui souffrent, qui se sentent vides, seuls, désemparés, impuissants, tristes ; à tous ceux qui ont perdus quelque chose, à ceux même qui ne savent pas quoi.

    A la liberté, à la démocratie. A la paix, à l'amour. A la vie.

    Merci.

     

     

     

    Rendre hommage.


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  • Ahaha, alors c'est ça, les règles du jeu ?

    Des cartes dans la main, des cartes dans la manche, dans la poche ??

    Des cartes partout, partout, partout ; mon jeu est minable, tu le sais ?

    Je m'épuise.

    Nan mais depuis qu'on a quitté le port, je perds le nord.

    Rien n'a de sens sans ceux que l'on aime, hein ?

    C'est ironique ces jours où la distance nous ferait presque dire qu'on pas besoin d'eux. Et puis ils reprennent consistance. Presque par inadvertance.

    Sans prévenir. Dans un soupir.

    Dans un sourire.

    Coeur qui s'étire et temps qui piétine, folie des sentiments ; j'ai fini sur le bitume.

    Y a un livre où on peut lire sa vie ? Où c'est comme ça, du pile ou face ?

    Tais-toi !

    Le torchon glisse sur le sol ; t'essayais d'essuyer quoi ? Le sang ça part pas.

    Y a des instants comme ça où tout devient un peu noir. Où j'me dis que là, faut frapper du poing sur la table ; pourtant je croyais qu'ça allait.

    Y a des jours où j'prends ma plume et j'm'attends pas à noircir autant, où j'm'attends pas à voir ça ; où c'qu'est tout au fond de moi était caché sous les rayons du soleil.

    Alors les cartes c'est nous qui les faisons.

    Elles dépendent que d'nous qui t'es qui j'suis et font qui nous serons, elles sont en perpétuel mouvement, c'est la danse infinie de la vie, mais parfois je finis par p'us voir droit, à force de tourner, on perd la raison, on perd la voix ; on perd pied. Peut-être un peu.

    Et puis les sentiments, qu'est-ce que ça peut faire chavirer.

    Les cartes apparaissent et disparaissent sans arrêt, faut jouer son coup de poker, choper ce putain d'rêve avant qu'il s'évapore, prendre ta main, merde, avant que demain nous sépare, vivre avant que les rides nous attrape, vivre avant que le temps s'rétrécisse ; écouter son coeur avant qu'il finisse par se taire.

    Carpe diem.

     

    "chasing down a dream before he desappeared", U2, The Miracles (of Joey Ramone)

    Maéli.

    Ecoutez la musique, elle dit parfois des choses qui nous dépassent, des choses qui nous ressemblent, qui nous rassemblent, qui nous éveillent, le monde est à portée de doigts.

    Aimez, parce que ça remplit et que ça tient chaud.


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  • Un baiser sur l'onde d'un voyage...

    Le souvenir de tes lèvres écorché sur mon rivage...

    Ton regard a traversé le temps.

    Je t'ai vu chanter.

    Je me suis souvenue.

    On m'a dit abandonne le passé, mais comment on fait ?

    T'es mon miracle, mon étoile filante ; me laisse pas croire qu'ici, tout est noir.

    Le ciel s'irise doucement.

    Des oiseaux traversent en flèche.

    J'ai dansé sur la plage.

    Pourquoi le temps emporte-t-il tout ?

    Pourquoi le tic-tac finit-il par nous couper l'herbe sous le pied, de quel droit c'est lui qui met les points à la fin des phrases, d'où il vient pour clac, nous exploser la porte au nez ; j'en ai encore les oreilles qui vibrent ; et maintenant tu veux que je fasse quoi ?

    J'arriverais jamais à récupérer mon coeur. OK j'ai compris. La danse est finie. La balance a basculé, peu importe les risques.

    Les étoiles bercées par le chant du jour tombent une à une dans la rosée, elles ne cesseront ni de forger ni de veiller, jusqu'à la fin des temps, mais sachez qu'au matin, des anges se réveillent, perdus dans leurs draps...

    Tes lèvres se sont arrêtées sur ma plage, elles ont baisé le bout de mes doigts ; ça t'effleure ?

    Ma lanterne est allumée, au bout de chemin, si tu décidais, un jour...

    Ton image me pourchasse.

    Tu deviens de plus en plus réel. T'étais un souvenir.

    Tu reprends forme.

    Et ça m'fait peur.

    Parce que j'suis terrifiée à l'idée d'te perdre. 

    Le fantôme pouvait m'échapper, mais toi, tu peux t'en aller. Fermer les écoutilles.

    Et puis, pof, une bulle de savon, c'est si vite éclaté.

     

    Maéli.

    Un peu perdue.


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  • Demain il faudra rejoindre les berges, suivre le courant, s'activer avec les abeilles.

    Demain, il faudra recompter le temps, remonter les pendules et avancer plus vite.

    Tout comptera un peu plus. Le retard, les sourires, les non-dits.

    On reposera le même moule quadrillé et faudra rentrer d'dans. Ou pas.

    Etre ce qu'ils croient. Ou pas.

    Demain, les règles ne seront plus les même, il faudra sauter du train pour celui déjà en marche, celui qui nous mène plus loin, dans notre monde, percer la bulle, choper l'wagon et puis tendre la main.

    Suivre les rails, suivre un idéal ; agir en fonction des contraintes.

    Mon horizon a pas d'limites.

    Tenir le temps, délimité, le bruit nous dira à quand la liberté, faudra être à la hauteur.

    On m'a dit, retient ton souffle et respire, y a peu de temps, une fois que de l'autre côté du pont, tu pourras vivre ; pour deux semaines. C'est pas une vie !

    J'ai accroché ma lampe à huile dans le ciel et je vais la suivre. Tant pis pour le reste.

    J'ferais comme me dira mon coeur au creux de tes doigts, hein ?

     

    Maéli.

    Qui vous souhaite une bonne reprise.


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  • Musique : https://www.youtube.com/watch?v=JddEezXWf8Y

     

    Le courant m'a emporté, c'était trop fort, j'ai pas pu résister, j'ai pas su dire au revoir j'ai pas su dire adieu ; j'aime trop fort.

    Rayez le trop, prenez deux danses et faites tourbillonner le verbe aimer dans tous les sens et vous m'avez.

    Faites résonner deux accords dans le silence, habillez-les et vous avez le bonheur au creux de vos doigts...

    La neige est tombée ce soir-là...

    J'ai pas su résister, j'ai ouvert la porte ; l'amour plus fort que la peur.

    Et je chante à tue-tête encore une fois.

    Elle a ni grincé, ni claqué, ni explosé ; la lumière a déboulé.

    Les étoiles murmurent dans ses yeux.

    Pied qui bat la mesure et tête dans les étoiles, musique qui prend possession de nous ; ils cherchent une clé ?

    La lumière est écrite dans ses yeux.

     

    Maéli.

    Gribouille brouillon en pensant fort à vous....

    PS : La suite de Reflet d'ici deux-trois jours.


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