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La colère comme un manteau
La colère comme un manteau drape mes pas ; les flocons se transforment en pluie au contact de ma peau. J’ai la braise au fond des yeux. Je me sens pareille à un bulldozer dans la rue.
Mon cou craque. J’inspire profondément.
L’air fume autour de moi.
Mais qu’est-ce que tu veux ? Que je devienne quelqu’un d’autre car qui je suis ne te convient pas ?
Oh mais quelle idiote, un peu plus et je disais oui ; je courbais l’échine. Encore à troquer ton âme pour un peu d’amour…
Un volcan bouillonne et craquèle mon cœur. Quand comprendrai-je enfin la leçon ?
Va voir ailleurs si tu veux quelqu’un d’autre.
Je perds mon temps et mon énergie ; je m’use à être celle qu’ils attendent de moi pour quoi ? Un peu de tendresse, une caresse ? Un peu d’amour, la certitude que tu restes ?
A chaque fois, je me dis qu’on ne t’y prendra plus à croire aux promesses, à te laisser attendrir par les toujours et les jamais, et à faire pour « faire plaisir »…
Mais dès que j’ai le dos tourné, je te retrouve encore à quémander un peu d’amour, au détour d’un service, dans le creux de quelques heures ; mais les gens ne restent jamais longtemps, n’est-ce pas ?
S’ils ne t’aiment pas pour qui tu es vraiment, alors tu peux être sûre qu’ils ne sont que passagers.
Maéli
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