• Je n'oublie pas ce jour où tu as pris mon cœur en otage.

    Il a suffi d'un regard.

    On revient toujours là où les choses ne bougent pas, hein ? L'amour a pointé le bout de son nez. Les beaux jours dansent par la fenêtre et mon coeur chante, mes pieds carillonnent, la musique m'emporte ; les promesses de l'été m'ont toujours rendue euphorique.

    Mon souvenir, mon amour, mon étoile ; tu as pris la mer il y a longtemps, ce soir.

    Et tu as ouvert la porte de la nuit, en partant ; j'ai vu les constellations et j'ai bataillé avec les ténèbres.

    J'ai grandi, tu sais ? Mais je cherche encore. J'étais tellement sûre que c'était toi, l'amour de toute une vie...

    Mais c'est en acceptant de quitter le port que mon cœur a trouvé la lumière ; on n'oublie jamais les ténèbres, la souffrance, les larmes. On le vit tous les jours avec des passants, avec des instants ; on se la prend encore en pleine face.

    Tu as ouvert la porte de mon cœur et je n'ai plus trouvé la clé ; alors quand l'autre s'y glisse je me fonds ; alors quand un plus un ne font qu'un je me suis perdue et noyée. Les contours me sont encore flous.

    Je dessine à vue.

    Tu sais, je navigue en terre inconnue ; j'ai trouvé d'où venait ce vide lancinant qui vous déchire l'âme, même quand tout devrait aller bien, j'ai trouvé un refuge, un confident, un éternel pilier. J'ai trouvé la force.

    J'ai trouvé la liberté, couchée, comme le pistil de ces fleurs qui renaissent au printemps et qui s'appellent amour...

    Et dans la nuit que tu as annoncé, j'ai appris à faire le feu ; et si jamais le soleil s'éteint, j'ai le mien ; il me tient chaud et me fait danser sous la pluie, il m'abrite l'hiver et il crépite le soir pour m'aider à m'endormir ; il me rappelle l'espoir que je porte en moi...

    J'ai même construit un joli radeau, tu devrais le voir chanceler sur l'océan ; on marche pas droit mais on marche vers le soleil, c'est tout ce qui compte. Je trébuche encore et encore, mais il y a cette chaleur dans mon plexus solaire qui m'inonde, je suis comme en plein jour et pourtant je ne suis qu'aveugle.

    Savais-tu qu'il suffisait de demander pour obtenir ?

    Les vagues se retirent du rivage, elles voudraient s'accrocher encore un peu à ces nuages ; mais rien n'y fait le temps passe et nous amène là où nos cœurs veulent aller.

    La pluie crépite au dehors, le soleil prend peur ; le bonheur frissonne. Te rappelles-tu la paix de ce lac, là-haut dans la montagne ? C'est comme si mon cœur en avait trop bu, je déborde et c'est si bon.

    On ne s'est jamais vraiment quittés, au fond.

    Je n'ai plus peur.

    A bientôt,

     

    Maéli

     


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  • vhttps://www.youtube.com/watch?v=vTM-k5O575c

     

    Mes pieds se balancent dans le vide. Il fait froid ce soir sur les bords de Seine. Je deviens dingue et j'essaye de le cacher derrière un frisson.

    Mon cœur est en bataille ; tout déraille. Donner un coup de poing, donner un coup de poing ; je finis par rêver de courir à nouveau. Il faut tout évacuer.

    Je dors plus ; j'ai l'impression de sortir de ma tombe. L'enfer qui résonne en moi grogne, il fait ses griffes sur ce bout de tissu rouge niché dans ma cage thoracique.

    Je ne sens plus le bout de mon nez et aujourd'hui je n'ai pas envie d'en rire ; plutôt d'en pleurer.

    Comment tout ça a-t-il pu arriver ?

    Je te revois encore me dire que je suis si belle, je t'entends encore trembler en disant je t'aime ; et puis promettre de toujours être là pour moi. Aujourd'hui, je t'attends encore sur les bords de la Seine ; tu es en retard, tu as disparu du paysage, et je ne suis qu'un morceau de verre qui crisse et crie dans le noir

    Et tu es là, sorti de nulle part, sorti de mes rêves et cauchemars ; je te reconnaîtrais n'importe où. C'est la première fois que ça me déchire ; entre te rouer de coup et te sauter dans les bras

    et tu me regardes au fond de mon puits et tu ne comprends pas que ça n'aille pas mais

    tu as disparu de la circulation pendant un mois putain !

    mais tu ne comprends pas qu'en trois mois, y a pas un jour où sur mon écran y avait écrit "ça va ?" ; y a pas un jour où je n'ai pas attendu de réponses qui ne sont jamais venues

    Et tu as ce regard un peu flou, et je ne sais pas si tu vois le trou à la place de mon cœur, je ne sais pas si tu vois les bleus les coups et les blessures que je me suis prise en tombant

    amoureuse

    d'un gars trop rationnel pour elle ; qu'a fait de belles promesses et les résultats nada, qui me reproche de ne pas être assez là et qui ne me laisse pas de place ; un gars qui vous dit qu'il vous aime mais qui vous dit pas "bon courage" quand il sait que le quotidien est parfois une épreuve

    qui vous dit qu'il vous aime, mais que c'est comme ça l'arrange, vraiment

    J'en tremble de tout mon être ; ça me fait toujours cet effet là quand je me mets à nu et 

    je me déteste déjà de t'avoir fait du mal d'avoir été si dure si égoïste ; d'avoir été sans concessions. Mais pourtant y a cette bête en moi qui hurle, enchaînée que je peux pas te laisser me faire ça, pas une seconde fois

    Y a une luciole, sous un drap qui me murmure que je suis venue, avec ma lanterne pour prendre soin de toi, que j'ai essayé, encore et encore d'être là ; mais que je me suis heurtée à un mur d'indifférence

    Et ça me détruit.

    Et ça m'a foutu en rogne, et ça m'a assise là au bord de la Seine ; je me bats tous les jours pour avoir mes rêves, je n'ai pas fait une seule promesse, je n'ai rien demandé et tu es venu me vendre tes joyaux et tes mirages mais mon Dieu 

    je ne voulais pas de ça.

    Toi, ça m'aurait suffi. Mille fois. 

    Et je suis là, naufragée, j'attends dans les starting blocks le dernier sprint et tu m'empêches de dormir et tu as disparu du cadran depuis longtemps ; et je suis là, comme une chaussette qui a perdu sa paire

    Je te regarde, la tête penchée ; tu t'en mords les doigts, hein ? Tu m'aimes et tu m'as foutu en lambeaux.

    Je cherche une porte de sortie. Y a pas d'échappatoire ; sinon, mon cœur finit broyé dans tes mains. 

    Le pire, c'est que je te regarde et que j'ai la frousse que tu me flingues ; que tu me dises, avec ce malaise que tu es passé à autre chose, qu'il y a quelqu'un.

    J'ai le cœur en deux bouts, et j'espère j'espère si fort que tu as senti ma détresse vu ma douleur ; j'espère que je suis arrivée à bon port, que tu as compris cette fois que l'amour est une responsabilité, que tu as vu l'état dans lequel je suis

    et que tu vas tout arranger.

    Mon cœur est dans tes mains.

     

    Mais si par hasard, une nuit il hurle à la Lune, si par hasard il hulule à m'en rendre sourde un soir ; si par hasard tu ne lui as pas donné de toit, j'irais le chercher.

    Et tant pis pour nous, tant pis pour nous...

    Mais détruit pas cet amour qui nous est donné, par pitié ; mon cœur est dans tes mains, je suis sur le point de m'effondrer.

     

    Maéli


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  • https://www.youtube.com/watch?v=Gr_smGJWsDY

     

    Je suis sûre que c'est écrit, quelque part dans les étoiles. Notre rencontre.

    J'avais prévu la fanfare, les belles métaphores et les rimes ronflantes ; et puis je me suis sentie vulnérable, un soir ; et puis je me suis sentie au fond d'un trou, encore une fois

    et tu m'as tendue la main, et tu as crié dans le puits, pour faire résonner ta voix contre les parois

    pour me dire "c'est par là"

    Alors, j'ai pris le crayon, et la musique -tu sais, le piano qui avance, sur la pointe des pieds, presqu'au bord du gouffre, sur le point de se briser ; mais non, le funambule ne tombe pas mais non, le fil ne se brise pas et j'ai hurlé, du haut d'un toit, sur Paris endormi :

    J'ai besoin de toi.

    Je ferais tomber les étoiles du Ciel, unes à unes, pour les mettre dans mon panier et te les amener ; j'irai cueillir des fleurs sur Saturne ou j'attendrai, sur le palier de la porte, ma lanterne à la main pour être sûre que tu es bien rentrée ce soir.

    Les gens sont passés. La mer a balayé le rivage tant et tant de fois. Et quelque part, il y a une lampe de poche, plantée dans mon cœur qui refuse de se laisser avoir par les courants.

    Quelque part, tu es ce que j'ai de plus précieux. 

    Quelque part, tu as ce bout de moi ; tu as marché avec moi, jour après jour dans les épreuves et 

    je 

           ferais

                              de

                                              même pour toi.

    J'aurais voulu la grande pompe, le tapis rouge et Chuck Bass dans un casino. Mais tant pis pour l'impressionnant ; tant pis, une autre fois on chantera à tue-tête du Cap Horn qu’on est jeunes et que le temps nous consume.

    Quelque part, j'ai défilé le film de nos souvenirs...

    Tu te souviens de que t’avais dit que tu lancerais un feu d’artifices le jour où il m’embrasserait ? Tu te souviens de Brubru et de sa drague, du tout mais pas à côté de lui, de nos fous rires ; de nos rêves sur ta couette labrador, derrière le paravent de ta chambre ?

    Tu te souviens de cette église magique qui nous abritées, de Compostelle ; de nos maxi cookies de nos rêves qu’on agitait comme des drapeaux, de ce chemin qu’on a parcouru, ensemble, pendant sept ans ?

    Tu te souviens

    que je fais pas

    un pas sans toi ?

    Je me suis lancée dans un tableau, dans une entreprise extraordinaire ; hier, j’ai retracé mes textes. J’ai posé le doigt sur mes mots et mon cœur s’est fendu en deux. J’ai réalisé

    ce

                    que       

                                       tu

                                                                   avais fait pour moi.

    et j’en ai perdu le nord.

    Ma chandelle, mon éternelle, ma louve ; mon diamant, ma moitié, mon complément mon compliment.

    Mon cœur a dégringolé les escaliers.

    Tu te souviens que sans toi je fais pas un pas ?

    Que si tu tombes, je tombe ?

    Que je descendrais aux Enfers te récupérer et que si le monde prenait feu demain, mon dernier murmure serait pour toi ?

    Il fait sombre à Paris ce soir, mais dans mon cœur, il y a ce bois dans la cheminée, cette couette que tu as posée, au cas où les fenêtres laisseraient passer les courants d’air ; ma rose, ma belle, mon étoile polaire je te quitte pas d’un souffle

    je marche dans tes pas, je suis le murmure dans ton cœur parfois, je suis ce cactus sur ton bureau ces dessins sur tes murs tout cet amour que je t’envoie pour recouvrir ta vie

     

    je t’aime à décrocher la Lune déchirer le ciel, je t’aime à danser la polka sur les quais d’Amsterdam, à grimper en haut de l’Everest pour voir le soleil se lever ; je t’aime 

    je t'aime à repeindre le Ciel à l'aquarelle à chanter tous les matins en faisant des œufs sur le plats, à courir après l'impossible et traverser le monde ; je t'aime

    Alors bien sûr t'as dix huit ans et c'est une porte ouverte sur la vie sur l'Eternité ; c'est que le début d'une overdose de vie. On se shoote ensemble. Pas sans toi pas sans toi pas sans toi.

    On ira plus loin que le bout du monde.

    Je t'aime je t'aime je t'aime et ça me réchauffe le cœur, rien que d'y penser ; ma larme en cristal, ma goutte d'or, mon Eternité.

    N'importe quoi, je ferais pour toi.

     

    Maéli

    Merci, de tout mon cœur, de toute mon âme, ma louve <3 

    Personne n'a parcouru autant de kilomètres et d'années avec moi <3 (et dire qu'après tout ça t'es pas partie en courant). Quoique t'en penses, t'es une personne magnifique formidable magique extraordinaire et je te le dis pas assez souvent.

    Et quoique t'en penses, je doute pas que tu vas l'avoir, ton année <3

    Notre amitié, c'est un cadeau de l'Univers entier, j'aurais pas pu rêver meilleure meilleure amie <3 (parfait tu me diras ;) )

     


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  • Comme c’est étrange.

    Tout était si clair il y a deux jours à peine.

    Tu veux jouer ?

    Je me range sur le bas côté, je prendrai la prochaine partie ; mon cœur supporte pas le décalage horaire, tu sais, celui entre tes mots la réalité l’éclat dans tes yeux le vide dans la vie tes tentatives d’approche et ton absence ton absence

    ton absence

    gravée au fer rouge dans mes plaines ; dans mes plaies

    Tu veux jouer ?

    Oui mais seulement selon tes règles ; tu veux jouer mais gagner, le beurre et l’argent du beurre à la façon concentration verticale, mon cœur n’est pas à prendre, passe ton chemin

    on ne lui court pas après.

    Il tombe de sa branche, ou pas. J’ai cette rage en moi, avec comme cette impression que tu m’as dupée. D’abord, tu m’as dit que tu m’aimais, avec toutes ces belles promesses, qui miroitaient ; et je n’ai pas su complètement fermer la porte.

    Et après m’avoir effacée du tableau, on s’est rentré dedans. De nouveau.

    et encore une fois j’ai senti ton cœur vibrer et pour une fois j’ai senti le mien vaciller et j’allais céder j’allais céder ; mais je suis tombée de la falaise que tu as posée, toutes ces promesses face à la réalité

     je  me   suis   noyée

    Oh, ce que tu me manques.

    Oh, ce que ça me déchire les entrailles de penser à toi, de penser à mon cœur qu’indique ta direction.

    Oh

    tu veux jouer ?

    Encore combien de parties ?

    Je sais que tu me donnerais la Lune si je te le demandais, mais si penser à moi, c’est un effort ; dis-moi, où on va ?

     

    Je suis perdue.

     

    Maéli


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  • "Unsteady", X ambassadors

    ou "Not today", Imagine Dragons

     

    Il a plu aujourd'hui. Et puis il a neigé, aussi. Sous les toits, quand la nuit ne s'est pas encore vraiment diluée, de la fenêtre, j'ai vu les flocons tourbillonner dans le ciel. Chez toi aussi ?

    Je ne sentais pas mon nez, et je riais seule en essayant de le bouger, en me disant que peut-être tu pourrais le réchauffer.

    Mon cœur battant est dans la paume de tes mains.

    Je suis tombée en haut d'un immeuble, hier.

    On jouait à cache-cache dans les prés, et tu as ouvert tes mains, et il s'en est envolé ; le soir, il s'est blotti contre les rides à l'intérieur, tu sais, celles qui disent ton avenir.

    Ma prison dorée a volé en éclats.

    Tu comprends ? 

    Cette fois, c'est différent. Et pourtant, je traîne avec moi mes peurs mes angoisses mes fantômes et je t'ai éclaboussé le visage avec ; j'ai ouvert mon sac, et j'ai vu des blessures qui étaient restées muettes jusque là.

    Tu comprends 

    que je suis qu'un oisillon qui sait pas voler, qu'une poupée en bas des escaliers, qu'un cristal qui peut se briser à tout moment ; tu comprends que je suis pas stable vulnérable fragile exigeante sensible et que je pense trop pour mon propre bien 

    que je n'oublie pas que je suis un livre ouvert qui se referme parfois d'un coup ; que je suis loin d'être parfaite, que je me bats comme une lionne mais ça fait pas de moi une guerrière

                        ?

                                        il y a erreur sur la personne, tu t'es trompé de fichier word, tu peux pas m'aimer comme je suis ; tu peux pas ne pas t'être enfui, comme tout les autres.

                                                                   je veux pas m'planter. Pas encore une fois. J'ai une trouille monstre pour mon cœur. Tu comprends ? La dernière fois il m'a dit je t'aime et il est parti sans rien dire et la fois d'avant je l'aimais et je l'ai quitté.

    Je me sens comme un biscuit émietté, parfois.

    Je me sens comme une succession de cœurs brisés, parfois.

                                                                                     je veux pas te briser le cœur je veux pas tout faire foirer, je veux pas recommencer comme avec le dernier ; et pourtant quand je t'ai vu partir, ce jour-là, quand je t'ai vu partir sans te retourner, mon cœur s'est brisé et je me suis dit que je ne pouvais pas te laisser t'en aller ; quand je t'ai vu partir ce jour-là et que je suis restée plantée-là, mon cœur a chaviré 

                                                                                                    parce que je ne le savais pas

    mais 

                                    c'e s t  a v  e c   t o  i   q u  e   j e   v e  u x    ê   t   r   e.

     

     Dis-moi qu'il n'est pas trop tard, dis-moi que tu ne t'en es pas vraiment allé, parce que tu es revenu, n'est-ce pas ?

     

    Ps : Pardonne-moi si j'ai agi comme si j'étais la seule à être fragile.

    Pardonne-moi si je te rends dingue.

     

    Maéli

    Quand la vie vous donne une chance de vous rattraper et que vous êtes encore aveugle, vous faites la troisième.


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  • https://www.youtube.com/watch?v=gVAy3IZiL0s

     

    C'est bête. Je reviens à toi.

    Ça m'a mis un coup, cet instant où je me suis dit que j'allais voir ce que tu étais devenu ; et que j'avais disparu du tableau. Rayé ; non, les rayures laissent des traces. Effacée.

    Putain, quand je relis, parfois, ce que j'avais pu écrire ; je sais que c'était toi. Mon encre, mon ancre, et je ne peux même plus te revenir ?

    Putain, t'as changé ma vie ; t'es entré et tout est tombé par terre, putain c'était tellement fort, l'amour que j'avais pour toi m'a détruite m'a reconstruite

    a fait de moi quelqu'un de bien.

    Et le soir, parfois, devant mes chandelles, je dis merci. Je murmure aux anges la chance que j'ai eue, je leur murmure encore, de veiller sur toi, de te rendre tout ce que tu m'as donné, en cent fois plus fort. 

    Alors forcément.

    Tout est différent. Je suis perdue sur une île. J'ai des rêves à réaliser, une vie à changer, des choix à faire, avant de retrouver mon radeau, mon océan...

    Je gueule simplement après moi-même, t'y peux rien, non ? Tu fais comme tous l'on fait, comme on a fait. Tu continues ta vie, montes et descends tes escaliers, tu avances, tu nages, tu souris ; et, dans un tiroir, ma photo se ternit, disparaît le jour du grand ménage.

    Et qui te le reprochera ?

    J'ai toujours su que mon coeur était trop grand pour moi. Ce coeur que j'ai choisi après t'avoir rencontré.

    Maintenant, je m'attache si vite, trop vite, je m'encorde, je me sens responsable, j'aime si fort que je me fracasse sur les rochers que je me reconstruis en un sourire ; maintenant, je rêve tout le temps, j'espère à chaque pas, je sais que les miracles existent, qu'on guérit de tout, que les anges existent 

    que j'ai une place en ce monde, que je peux devenir qui je veux ; je sais que rien n'est impossible à qui veut.

    Et c'est une belle leçon que tu m'as donnée là.

    Je pense à toi comme à un soleil qui serait entrer dans ma vie pour en ressortir si vite, trop vite, je pense à toi, comme celui qui m'a montré du doigt d'où venait la lumière, qui m'a guidé dans le noir ; comme à quelqu'un qu'on aimerait revoir, une fois, rien qu'une, pour savoir.

    Tu sais, les diamants tombent du ciel, la pluie n'est plus qu'un sourire, qui déchire le ciel en deux, je dérive, il fait soleil ; je suis perdue

    perdue perdue perdue

    et je croyais pouvoir revenir au port, une fois encore.

     

    Une autre fois, peut-être. Les mots seront mon refuge, alors. Et tant pis pour le reste ; tant pis si j'y comprends rien, si je suis secouée par les événements les circonstances les gens, je ferais ce que je peux pour ne pas revenir trop souvent.

    Mais souviens-toi que c'est qu'un au revoir, 

     

    Maéli


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