• Mes fantômes ont giclé

    Un coeur qui déraille dans le silence.

    Une goutte sur le sol immaculé.

    Un frisson.

     

    Mais qu'as-tu fait de nous ?

    Je manque d'air ; je demandais pas la Lune, je demandais rien d'impossible. Rester assis, pour l'éternité, en haut du monde 

    les pieds dans le vide

    Souvenirs qui s'écrasent sur les carreaux ; sentir ton corps encore chaud, nos bras qui se touchent, respirer le même air 

    savoir mes cauchemars envolés

    Mais tu as franchi la porte sans te retourner

    Le menton haut et le regard sans regrets ; un monde qui implose et soudainement tu as posé un point démissionné du contrat qui disait toujours en lettres majuscules ; soudainement tu as saboté mes nuits et 

    comme un point d'équilibre qui se brise

    La porte a claqué et en un cri silencieux ma poitrine s'est déchirée, au lieu d'un coeur perforé, ce sont des ombres noires et gluantes qui ont jailli, des gerbes d'encre ont taché le plafond mon pantalon

    les boutons de ma chemise ont volé ; mes fantômes ont giclé jusqu'au plafond

     

    Maéli

    Ps : La chanson m'a inspiré ça...

    « Tu lui coudras des ailesCette ligne géométrique »

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