• Météore

    Pot de peinture, verre bri

    sé 

    esca

    lier

    illusion qui s'enfuit, fu

    mée qui s'évapore, qui entre dans mes pores

     

    Bruine qui chouine, c'est la grisaille ; c'est 

    l'été qui déraille

    Brume de nos pensées cœurs entremêlés

    pas en avant, pa

    ravent

     

    Maman j'ai peur du noir, maman, le soir

    les étoiles passent et s'explosent

    Comme une flèche traverse mon corps, météore

    Eclat de lumière et tout

    dis

    pa

    rait

    Pourtant rien ne s'efface...

     

    Maéli

    « Azur passéMon univers et des tuyaux »

  • Commentaires

    1
    Mardi 26 Mai 2015 à 12:35

    J'aime le style de ce texte. A la fin d'ma lecture, la première question qui m'est v'nue c'est : "est-ce qu'on a vraiment envie que tout s'efface ?" On garde toujours tout dans des tiroirs (comme tu l'as dit) mais on ne peut s'empêcher de farfouiller dedans. Mais à chaque fois on porte un regard différent, avec des émotions différentes. On prend du r'cul, on relativise ; au final rien ne s'efface mais tout s'atténue.

    Désolée j'me suis laissée aller. Courage à toi ;)

    2
    Mardi 26 Mai 2015 à 18:17

    Aha d'abord merci pour ton commentaire, et ensuite, pour ta réflexion. Parce que c'est vrai que l'on peut désirer de tout coeur effacer quelque chose, mais le jour où il tentera de s'en aller, on lui courra après, on a peut-être peur de l'oubli...

    Nan, ça m'a fait plaisir. Merci bien :)

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