• Obsession

    "Flatliners", Twin Shadow

     

    Pour mes pas dans les tiens...

    Pour un petit rien ; le masque tombe et s'effondre

    poussière de nos ombres 

    le sol est écarlate le sol éclate ; brisures de verre et poussière 

    Tout s'en va épices rouges bleues je suis nue je suis transparente mes yeux sont remplis des couleurs de l'aube, de mon âme 

    Le silence se ralentit et le temps frappe contre un mur ; la boîte va exploser, nos espoirs sont des bombes à retardement ; on a rien à y perdre, elles vont prendre feu, tant qu'on y perd pas nos ailes ; t'en fais pas on les recousera

    Le temps frappe frappe de ses aiguilles contre nos crânes ; c'est pour ça qu'on est obsédés par lui mais quand on s'effondre, quand le bonheur entre sur un tapis de fleurs 

    le temps

    n'a 

    plus d'importance

     

    que quand il nous claque la porte au nez, pour nous dire c'est fini, dans une larme, un murmure et qu'on gueule d'épouvante, nuit et jour car rebrousser chemin, ça n'existe pas sur cette carte...

    Alors qu'il y a une bête en moi qui s'agite avec ses pinceaux avec ses couteaux, alors qu'il y a un ange en nous qui le refout au placard sans arrêt, on refoule qui on est ; pour récupérer ce qu'on a perdu, pour obtenir ce qu'on a pas encore eu et qu'on aura jamais, car rien ne nous appartient

    Parfois entre deux barrières je me demande si je m'appartiens à moi-même ; riez riez de ma stupidité mais on est riche et pourtant on ne possédera jamais rien

    tout finira par nous glisser entre les doigts car tout retournera à la poussière car nous sommes des êtres fragiles sur un fil qui s'accrochent à ce qui passe et on oublie on oublie si vite que le chemin est encore long devant, avec tout ses lampadaires, tout ses levers de soleil et ses aurores boréales et ses merveilles aux mille couleurs de l'arc en ciel

    On s'accroche on s'écorche je vous ai mis dans mon coeur pour ne jamais vous perdre et si rien ne nous appartient ça n'arrivera jamais ; vous faites partis de moi et y a cette voix qui martèle qu'on est fous et qu'on sait pas tout

    L'ignorance a trop tué.

    Silence.

    Masque qui tombe et s'effondre

    poussière de nos ombres 

    le sol est écarlate le sol éclate ; brisures de verre et poussière 

    Obsession.

     

    Maéli.

    Le temps d'une chanson

    « Sa voix5_ Perdues »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 15 Janvier 2017 à 20:38

    C'est joli, profond. Je me suis un peu perdue, en fait. J'avais mis une musique et l'ambiance sonore combinée à tes mots m'ont fait me perdre dans les méandres de ma conscience, je crois. Mes yeux à un moment se sont embué de larmes, je n'ai pas compris. Je ne veux pas y réfléchir, rester sur cette impression tant étrange qu'agréable. Nouvelle, cette sensation que tu as insufflée en moi, je me devais de te la faire partager... Parce que c'est aussi un des impactes qu'aura causé ton texte absolument touchant.

      • Lundi 16 Janvier 2017 à 13:34

        Waouh... C'est un souffle qui t'a prises et t'a emportée... Heureuse que mes mots aient été ton bateau vers des rivages encore inconnus

      • Lundi 16 Janvier 2017 à 13:48

        Oui, tes mots ont été mon bateau. Tu le dis si bien... ~ C'est vraiment merveilleux et tu m'en aura retournée ma soirée !! Vraiment

      • Mardi 17 Janvier 2017 à 18:33

        Tu m'en vois très touchée :)

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