• Musique : http://www.youtube.com/watch?v=Kq5uuvid9DM&feavpture=youtube_gdata_player

     

    Oh non, c'était pas prévu...

    Pas dans l'plan, pas sur la carte, écris nulle part , encore un chemin pas indiqué ! 

    Pourquoi vous tombez tous du ciel ?

    Comme des anges, des pianos désaccordés...

    Si c'est pour repartir une fois qu'j'aurais réparé vos ailes !

    Ça y est, c'est officiel, j'suis tombée dans tes filets ; ou pas dans tes bras ? 

    Feux d'artifices qu'éclatent sur le bord du précipice, cage thoracique liquéfiée, pour tes deux yeux, j'aurais fait le tour du monde....

    Maintenant, c'est plus sans toi.

    T'as débarqué et j'ai su que j'étais là pour toi. Ça y est la partie est finie, chéri, j'ai le ciel dans les prunelles et le soleil dans ma cage thoracique ; il a décidé d'remplacer mon coeur que t'as gentiment dérobé...

    Si il faut, j'te suivrai jusqu'au ciel, mon beau, une fois que t'auras réparé tes ailes, tu vois ? Enfin, si tu veux bien d'moi...

    Parce que voilà, j'suis encore à marcher sur le fil du je ne sais pas, sur le bord de la falaise  avec un vent qui souffle dans on ne sait quele direction, avec la graine au stade où on ignore encore si elle deviendra ou si elle mourra..

    A tes deux yeux qui m'font chavirer, qui m'font rêver, qui m'ont ensorcelée...

    A la porte de ton âme qui s'est ouverte sous mon regard et me murmure d'entrer...

     

    Maéli.


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  • Aller-retours, bonheur de l'entendre résonner, d'être assise, là, et de la tenir dans mes bras.

    Manque constant enfin rassasié, le silence va se briser et enfin me laisser parler.

    Il suffit de quelques doigts sur le manche et quelques coups de gratte ; un rythme, une mélodie et c'est parti, me voilà envolée.

    Réaliser un rêve et en écrire un autre.

    Vouloir arrêter le temps et penser au jour où tu n'auras plus de secrets pour moi...

    Imiter, imiter, jusqu'au jour où l'on peut créer.

    Et alors dessiner un monde haut en couleurs, un refuge, un nuage, s'y percher et n'y descendre que quand tu te tairas ; en moi tu résonnes, et dans mon coeur jamais tu ne cesseras d'habiller le silence, de le déguiser en imposteur.

    Mais il faut qu'au creux de mes bras tu sois, et que je gratte pour que cet océan sorte enfin de moi et qu'enfin l'ont puisse entendre à quel point les sentiments sont nuances et ont toutes leur importance...

     

    Maéli.

    Ps : Un p'tit texte griffonné à ma guitare...


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=KtDJ0QTPUWk

     

    Une droite dans la mâchoire, tu sautilles, tu vas m'en décocher une autre ; celle-là non plus, j'l'aurais pas vue v'nir.

    Flash à droite, flash à gauche, lapin gris pris au piège, ébloui par les phares, fini par ta violence ; ils doivent me voir tomber, c'est ça ?

    Ploc, ploc ploc, mon sang goutte sur le tapis ; t'as enfilé des gants, mais ça y est, tu t'en fous d'être tâchée, ça y est la rage t'as attrapée, s'est infiltrée dans tes veines, tu ne t'arrêteras pas tant que je ne répondrai pas. Ou alors uniquement quand tu seras sûre que je ne me relèverai pas.

    Il est de ces douleurs qui ne vous font reculer devant rien.

    Tu me tueras à coups de mots, à coups de violence.

    On se venge d'un ange, on se venge de l'avoir vu tenir debout par tous les temps, on se venge qu'il aie pas pu nous guérir ; t'as pas réussi alors j'vais t'détruire pour que tu m'détruises et tout ça ne sera plus que de ta faute aboient tes yeux.

    Coup de pieds dans le ventre, souffle coupé, larmes qui se mêlent au sang, le temps se suspend, ta douleur me plonge dans une tristesse infinie, ta violence me déchire ; je ne suis que lambeaux, plumes d'oreillers qui tombent et se posent sur le sol.

    Les coups multipliées par la violence, ça vous donne l'équation d'une explosion.

    Peut-on jamais imaginer les conséquences de nos actes ??

    Pardonne-moi je t'en prie, tu l'sais bien j'ai jamais voulu ça.

    Doucement soulever ses paupières, sang qui colle, sang qui emplit ma bouche et me donne envie de vomir ; et voir une autre réalité.

    J'me voyais sur la Lune et tu m'as déposé en plein dans c'que t'as fait d'ta vie, déboussolée, apeurée, j'y comprends plus rien, comment j'ai pu atterrir ?

    Tu me saliras, tu t'en est fais la promesse, tu me montreras ce que tu vis, tu l'as juré, t'as prêté serment que si les gens voyaient ça en moi, ils devront comprendre que j'suis faillible ; mais l'deal, c'était on descend sur Terre pour être humain, et l'humanité c'est la vulnérabilité.

    Voir ce que tu vois dans des miroirs, autour, ils nous entourent, ils nous enferment, répercutent ta douleur que tu propages en moi par tes coups, et un autre dans la mâchoire, je vole, je plane, j'explose à terre.

    Crac qui parcourt mon corps, poupée de chiffon qui voudrait hurler que la vie n'est pas un combat mais qui pleure une énième fois.

    "Tu vaux pas mieux qu'moi", tu me dis dans un râle.

    Un coeur qui part en morceaux, oui tu m'as éclaté sur le sol, j'suis là, à ta merci, au milieu du ring et je sais que tu diras ce qui m'achèvera, tu m'as promis que rien ne t'arrêterait ; découvrir un ring, moi au milieu, ton regard braqué sur moi.

    Mon âme a cédé bien avant ma chair, alors je me relève, tremblante, ta douleur me scie mais peut-être crois-tu que je renoncerai à t'aimer. Peut-être que tu as oublié ce que j'ai toujours murmuré "tu tombes, je tombe".

    Alors, voilà, je suis tombée. Tu m'as mise à égalité.

    Coup droit, je vais m'éclater sur les cordes, mords la poussière ; quand tu seras prête on partira dans les cieux. En attendant, je tiens mes promesses, je resterai prêt de toi.

    Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai.

     

    Maéli.

     


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=1PvBc2TOpE4

     

    Coeur qui bat, flocon qui se pose sur le bout de mon nez, monde qui se découpe, se brise, s'étincelle ; mille morceaux de verre en un unique grain blanc tombé du ciel.

    Bouts de verres sous mes pieds nus qui crissent, qui hurlent ; pourquoi y a-t-il de la douleur en ce monde ??

    Souffrir fait grandir.

    Un battement de coeur, la brisure s'enfonce. Avancer, il faut avancer ; même si pour ça le verre doit nous perforer ??

    Oh mais tu sais, ton coeur est un gruyère et guérir de cette douleur, c'est la seule solution.

    Il faut une explosion pour avoir une résurrection ?

    Comme il faut mourir pour vivre.

    Tu parles comme si c'était une évidence.

    Et pourquoi n'en serait-ce pas une ?

    Les pourquoi pas avant les pourquoi, c'est ça ?

     

    Maéli.

    Pensées qui s'égarent...


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=psuRGfAaju4

     

    Oh, j'ose pas y croire..

    Pourrai-je jamais te revoir ?

    Des petits points de lumières dansent devant mes yeux, avancent et se fixent dans mes pupilles. Est-ce qu'on appelle l'espoir ?

    Mes lèvres s'étirent et j'arrive plus à les r'tenir...

    Je me sens revivre, dehors il fait si beau, le monde est si lumineux, si différent..

    L'espoir fait vivre, tu dis ? 

    Moi j'avais toujours cru que c'était un vivre qui voulait dire survivre mais je m'étais trompée je crois bien. Ah Madame Espoir, quand tu nous tiens, tu parcours nos veines, fais le grand huit dans not'e ventre, et on se retrouve à danser et faire des pieds d'nez à Dame Désespoir.

    Le soleil se couche, quitte ce monde, part réchauffer d'autres contrées, d'autres paysages arides et coeurs asséchés, et elle sont toujours là ; petits soldats qui campent dans mon coeur, petites lucioles qui murmurent les morceaux de Vivaldi et Beethoven.

    Quand Madame Espoir vous prend dans ses bras et entreprend de vous apprendre la valse, on perçois les violons qui démarrent avant de les entendre, on s'envole sans savoir si viendra la chute ou l'envol ; Madame Espoir fait des Hommes des frêles oiseaux apprenant les secrets du ciel...

     

    Maéli.

    Ps : "Reflet" demain ;)


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=IWwMqa-_210

     

    Vous savez pourquoi j'ai commencé à écrire ?

    Vouloir offrir quelque chose de beau, à quelqu'un qu'on aime et qu'on quitte, sans un au revoir..

    Lui dire qu'on l'aime sans jamais le revoir..

    Oh mon premier amour, c'était ce que je voulais t'offrir et t'as été la plume qui tombe du ciel, murmure "écris", t'es le coup d'vent qu'a lâché les pétales, lancé l'train..

    Voulant te faire un cadeau, j'ai commencé un poème qui chevauche l'air du vent et donne le tempo à maintenant.

    Oh mon premier amour, ma première rose ; mes premières ailes.

    Merci pour les hirondelles, merci pour les sourires ; merci.

    Vous savez pourquoi j'ai jamais arrêté d'écrire ?

    Les mots qui débarquent et qui t'lâchent plus tant que tu les as pas couché, les émotions qui te noient si tu te bats pas pour les sortir de là et les souvenirs qu'on refuse de laisser otages du temps.

    Ecrire comme un combat, comme une déclaration d'amour à la vie, comme une goutte d'espoir et comme un nouveau monde qui ouvre ses bras et jamais ne les fermera.

    Les mots comme épaule pour pleurer et nuage pour décrocher les étoiles.

    Vous savez pourquoi j'ai une dette envers lui ?

    Car c'est avec lui, pour lui et grâce à lui que tout a commencé.

    Ecrire, dessiner, sourire, rire, aimer ; vivre.

    Souffrir, pleurer, vouloir hurler, partir ; vivre.

    Changer, dev'nir meilleur, briller, se r'lever, la tête haute et l'âme à genoux.

    Amour, bonheur et souffrance, la balance de mes sentiments qu'a fini par pencher à droite.

    T'as beau être ma première trahison, t'es l'premier qu'j'ai aimé.

    Vous savez pourquoi j'suis encore là ?

    Parce que j'ai dû quitter son sourire, j'ai dû écrire ; parce qu'il m'a appris à vivre et m'a donné c'qui sera un d'mes plus grands traits d'vie, de caractère, un d'ces sentiments qui se traduit en mots avec le temps et vous tient debout pour toujours.

    A jamais mon premier amour, 

    Audaces fortuna juvat, Virgile

     

    Maéli.

     


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