• Alors, c'est ça ?

    Encore une fois ? 

    Le tic tac de la pluie sur mes carreaux, comme une mélodies ; ce murmure de la chair qui s'ouvre dans le silence d'un soir. 

    La rougeur, l'éclat de la vie qui s'en va qui s'échappe et qu'on ne retient pas ; pas cette fois ?

    Et la douleur, lancinante qui lance sa flèche en plein dans la cible quand la plaie s'est ouverte...

    C'est une farce gigantesque qui consiste en quoi exactement ? Toucher le ciel, sentir battre ses ailes dans le vent ; sentir souffler la liberté dans le temps, sentir la terre sous ses pieds nus et se sentir vivant, incroyablement vivant 

    jusqu'à sauter 

    pour entendre cette voix qui vient des entrailles de l'être aimé et qui te répète encore et encore qu'il n'y a personne pour te rattraper

    et que tout espoir a pris la fuite 

    Peut être que c'est cette fois où tu te dis que tout est différent ; où rien ne l'est en effet, que ton coeur qui est déjà naufragé avant d'avoir commencé le voyage

    où bien que ces tendances suicidaires n'ont pas changé, simplement sa capacité à aimer ; qui s'est décuplé ?

    où bien cette rose qui s'apprête à éclore, dans ta cage thoracique, entre les battements de coeur et le souffle du temps ?

    Mais c'est ça, qui m'attend encore ? Quelqu'un qui ne m'aime pas pour moi...

     

    Maéli


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  • A l'heure où la nuit hurle encore que ce jour rendra l'âme ; qu'il inscrira dans sa trame nos blessures et nos souffles désenchantés ; pour nous donner une nouvelle journée

    A l'heure où la nuit hulule en silence nos caresses et nos tendresses, l'eau du lac se ride doucement sous les murmures du vent 

    Doucement, tu frissonnes et le lac bat des ailes ; le voilà qui s'amarre à la mer de nos rivages

    Dans cet instant où la lune danse, immobile, haut dans le ciel, qu'il y a bien quelqu'un qui veille nuit et jour ; car le soleil a pris la fuite et les étoiles se font discrètes, au petit matin 

    L'espoir réside, pour un instant, au creux de tes mains, entre les gouttes d'eau et les lignes de notre avenir

    A l'heure où la nuit tombe comme la pluie sur les toits, tu renaîtras, diront les doigts du vents sur mes épaules dénudées ; et dans le temps, entre deux feuilles de papier viendront se figer mes souvenirs.

     

    Maéli

    Ps: Malgré l'absence, je ne vous ai pas abandonnés


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  • Oh que l'on s'égare...

    Je me perds dans le dédale de mes désirs et de mes peurs ; j'ai lancé le dé en l'air, il est retombé face caché

    Il parait que ça veut dire que c'est fini

    Les larmes du passé s'échouent sur les carreaux ; d'une vitre à l'intérieur, oh j'ai comme l'impression de vivre comme une éponge qui prend tous les coups et les émotions 

    et comme une princesse dans sa tour d'argent, qui attend, qui attend ; mais qu'est-ce que tu fous ?

    avec cette peur de se casser la gueule

    t'arriveras jamais à marcher

    Pour une chute on en fait des montagnes et le soleil brûle ma peau, comme un ami qui se serait trop approché ; jusqu'à se brûler les ailes sur une chandelle

    On me dit t'as une gueule d'ange mais tu ferais mieux de cligner les yeux si tu veux pas que ton coeur finisse dans le fossé ; 

    mais merde c'est  ça le bruit que fait l'espoir quand il s'écrase sur la table ?

    J'y ai mis tout ce que j'avais, tu sais...

    Il n'a eu qu'à respirer et le château de cartes est tombé ; mais quelle folie de vouloir être en vie ! A jouer les morts-vivants, on risque tellement moins.

    Et pourtant après la nuit, je serais de retour au casino de la vie ; avec toujours plus à parier car on a si peu à perdre, quand on ferme les yeux et qu'on écoute ces battements en nous...

     

    Maéli


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  • https://www.youtube.com/watch?v=a9nbO_truWw&feature=youtu.be

     

    Le monde s'échoue sur ma peau, le ciel s'égare dans mes yeux ; l'encre coule doucement, je l'entends qui murmure dans l'herbe.

    Mon cœur soupire alors que mes doigts délient les cordes de ma guitare ; mon cœur s'apaise.

    Les pensées se baladent d'avant en arrière, comme une balançoire, qui à son plus haut dans le ciel déchire un plus le poster de ma tranquillité ; la douleur transperce, la douleur lancine, comme une vieille comptine qui refuse de 

    Le gramophone de mamie tourne encore dans le vide alors qu'il n'y a plus de disques depuis longtemps

    Ô douleur, ô mon coeur ; qui bat si vite alors que le sang s'enfuit,c'est l'hémorragie, et les va et vient de mes pensées rouvrent sans cesse la plaie, toujours plus grand

    Qu'ai-je fait ? 

    Je frissonne. L'été sonne à la porte et tout mon être se serre à l'idée de le traverser sans toi pour de bon : la vie est courte et tes mensonges si lourds à porter

    tu crois qu'on arrivera un jour à se parler ?

    Je ne blaguais pas le soir, quand je disais que tu es une part de moi ; c'était pas de la farce quand je disais que je serais toujours là ; je ne suis pas partie. Simplement, tout ça, c'était trop à porter pour moi, il me fallait de l'air et du temps, et aussi l'espérance que l'on arriverait à parler.

    Mais tu as choisi le mensonge ; et j'ai coupé les ponts en disant reviens quand tu seras prête. 

    Et le monde s'est écroulé sur ma rive

    sur la tienne aussi ?

     

    Maéli

    Tu me manques... 

    Je t'ai pas abandonnée...

     


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  • Il paraît que quand rien ne va comme tu voudrais il faut écrire ; que même s'il fait noir les yeux ouverts et qu'il pleut dans ton coeur et que t'as pas prévu d'gouttière, qu'il faut écrire.

    Quand la tristesse n'est qu'une rivière ; sans départ ni destination.Qu'elle est de passage pour un soir ou qu'elle n'a pas de couvre-feu 

    oh mais que savez-vous de ce qui dévore mes entrailles ?

    La musique s'échine sur mes oreilles et on espère que le monde à l'intérieur de moi se taira car tout résonne trop car je ne veux pas voir cette douleur qui se tortille

    Où on va ?

    Quelqu'un m'a pris ma lanterne et je ne la retrouve pas.

    Je frémis, la solitude s'écoule le long de ma colonne vertébrale et j'ignore où tourner mon regard. Pour une nuit, rien qu'une seule, j'aimerais qu'on ne nous laisse pas seules ; si un coeur battant paisiblement pouvait murmurer que je ne suis pas seule

    Les pétales de la rose tombent au seul ; la délicatesse d'un monde qui s'effrite en un soupir ; oh pour un regard et nos blessures le monde est cette tour d'argent 

    J'aimerais m'évader ; il semble que tout résonne en moi à travers le prisme du passé et les arc-en-ciel n'ont plus la même saveur sur la langue 

    où sont passés mes éclats de rire?

     

    Il paraît que même quand le bonheur scintille sous tes yeux et que tu n'as pas le coeur à le ressentir ; qu'il faut écrire et que tout reviendra. 

     

    Maéli


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  • https://www.youtube.com/watch?v=zkbTp3-zBGg

     

    Y a-t-il des soirs où les étoiles cessent de briller ? 

    Existe-t-il un espace,entre deux battements de coeur où le temps se tait ; et l'on cesse d'aimer et de souffrir ?

    Comment apprendre à nos coeurs à respirer ?

    Le soleil nous étouffe sous sa chaleur, et ces rayons réveillent le bonheur enterrés sous nos manches longues et nos couvertures.

    Et l'on cesse d'avoir froid et l'on cesse de se dire que peut-être demain il cessera de pleuvoir 

    et le monde se renverse à la perspective de partir si loin que l'on sera dans un monde parallèle, dans un ailleurs qui existe à peine ; où nos contraintes habituelles ne sont que poussières

    où l'on peut éclater de rire sans se dire qu'on va réveiller les voisins

    Et si tu m'aimes encore, y a-t-il une date de péremption ? 

    Les fruits sont juteux et giclent au soleil ; tes lèvres sont roses des framboises que tu as dévorés. J'aime quand tu ris comme ça, comme un enfant.

    Les coquelicots se balancent au gré du vent et mon cœur joue le tic tac du temps ; le voilà qui se perd dans les tourbillons de ma jupe, la fraîcheur de l'été danse à mes côtés,des milliers de promesses dans son panier.

     

    Maéli


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