-
Par Maéli. le 11 Avril 2014 à 21:37
Les jours passent
Défilent
Sans fin, sans but
J'erre
Avec un seul espoir;
Passe le temps, passe
Avec une seule pensée,
La seule qu'il me reste
La seule qui permette de tenir debout
Sur ce fil
Qui menace de se rompre
La seule qui me permette d'avancer sans tomber;
Se battre et le revoir.
La pluie tombe, sur les carreaux
Et moi, je reste là
Bien au chaud, mais pourtant sous ces gouttes d'eau
A contempler ce gris
Eternel. Infini.
Et cette absence, qui résonne en moi.
Un vide dans mes pensées
Un éclat de rire
Un mot,
Suffit pour que mon cœur déraille
Pour que son image s'impose à moi
Pour sentir mes yeux s'embuer.
Un sourire, un merci,
Un geste, un éclat de rire
Une journée, une seconde
La vie est dans les détails
Il suffit d'un rien pour que tout bascule
Un arc-en-ciel, un rayon de soleil
Un rien qui peut tout changer.Maéli.
Ps ; un si vieux poème...
En attendant le texte des 200 ;p
1 commentaire -
Par Maéli. le 8 Avril 2014 à 21:29
Toc toc toc...
Le passé frappe à ta porte ;
Arnaqueur ; te revoilà !
Je te croyais parti mais
Non, jamais tu n'oublies, jamais tu n'arrêtes ton pas
Tape, tape, tape sur le plancher
Grince la porte quand tu l'ouvres
Referme-ça, bandit !!
Unes à unes, les questions refluent
Tu fais de moi une funambule, coupe le fil
Et tu voudrais tout rayer ??
Je navigue, vacille
Rame, mon coeur est là, noyé par les flots et
tu attends ta réponse.
Maéli.
Ps : un petit acro de votre Maéli qui n'oublie pas "Reflet" (comme promis demain).
1 commentaire -
Par Maéli. le 6 Avril 2014 à 21:21
Je m’avance,
Petit pas de danse
Première note
Un regard et t’étais à terre
Tu poses les pieds sur scène
Entre dans la mélodie
Monde qui se réduit, monde
Dont tu es l’unique frontière
Tourbillon,
Ton visage est le seul point fixe
Horizon qui vacille, seul fil
Qui m’tient encore debout
L’air se resserre, nous enserre
Monde électrique
T’es la foudre qu’est tombée des cieux
J’mourrai pour tes beaux yeux
L’univers est grand, mais tout c’que j’veux devant
Les lumières clignotent,
Jusqu’à se figer dans tes yeux
Les étoiles nous regardent,
Jusqu’à c’que tu les attrapes
Petite révérence,
Les voici à mes pieds
Cristaux brillants, rêve éclatant
Sur scène t’a volé mon cœur
Et dans le ciel tu l’as perché,
Pour ne jamais le perdre.
Maéli.
Ps : Votre Maéli super occupée qui ne vous oublie pas mais ne peut rien changer au manque de temps et s'en désole, s'en désole....
votre commentaire -
Par Maéli. le 31 Mars 2014 à 21:40
Mers et rivages de mes pensées
Le bateau a chaviré et viendra
s'échouer
dans ton port, matelot
Tu tangues sur terre et tu bois
n'oublie pas
De revenir me chercher
Une sirène sur ton rivage
En trois pas, éclats d'écume
Homme à la mer, raison à l'abandon
Jamais l'océan ne t'engloutira, je t'en fais la promesse...
Un baiser et tu es à moi
Vas-y joue, l'air remonte à la surface
Tu m'auras, coccinelle
Petit mousse, connaît l'art des noeuds marins
Enchaînée à ton coeur, je ne verrais la houle
que si tu laisses mon courant
Entraîner tes chaînes, briser ta défiance
Oublie tes barrières, fais tomber les lisières
Découvrir ton horizon...
Pirate dans les auvents, bandit dans la tête des gens
Comédien aux mille visages
Croit dérober les secrets de sa bien aimée...
Qui de nous deux saura résister ?
Petit marin qui bulle, qui tangue et qui résonne ?
Gare à toi, les fonds marins sont pleins de dangers ;
Oui, t'as gagné, ta sirène t'embrassera
à en faire chavirer le navire de tes pensées...
Maéli.
PS : Griffonné en cours d'histoire...
2 commentaires -
Par Maéli. le 25 Mars 2014 à 21:23
Musique : https://www.youtube.com/watch?v=OGFmyi2QDrw
On ne peut saisir l'air, garder les grains d'sable ;
Ret'nir les rayons d'soleil, alors pourquoi
tu t'en irais pas ?
L'vent traverse mes doigts, tout part, tout s'évapore
Bonheur rime avec éphémère, c'est l'contraire d'se nier à oublier
C'qui nous tue revient toujours à la chasse et c'qui nous délivre finit toujours par disparaître,
c'était pas ça ;
la l'çon ?
T'façon t'es qu'illusion
M'aimer à ce point, m'déshabiller du r'gard, dev'nir
l'endroit où j'peux décoller en toute sécurité ; c'est pas
pour me piéger ?
Tu m'as dans tes draps, tu m'as ton r'gard
L'soleil caresse ma peau, me couvre de baiser, mon corps frissonne
Éloigné d'toute réalité
Mondes qui s'inversent, cours du temps qui se déverse
Il pleut sur mes lèvres, trait d'union, pont vers mon utopie
Utopie ??
J'ai t'jours su qu'c'en était pas une, qu'ce mot était qu'un mensonge mais
si j'y crois et qu'on coule ?
J'vois les failles qui t'cisailles, dans tes prunelles,
on est en haut d'la tour, mon coeur
Là-haut, là où les rêves prennent la forme de nuages, tombent en flocon, se laissent glisser sur not'e Terre
Tu verras si tu les attrapes, réalités et songes se mélangent
Tes bras bannissent le froid et plus tu me possèdes, plus
j'crois en toi, je crois que
tu disparaîtras
Plus tu vois à travers la f'nêt'e, saisis l'bout d'corde et rentres par effraction
Plus l'mystère s'dissipe et plus rien t'retient, rayon qui te perd dans la nuit...
Suffirait d'un coup d'vent, d'un battement, d'un tic-tac
Pour comprendre qu't'étais pas vraiment là
Suffirait qu'tu t'évapores, mon mirage adoré mon mirage
égaré...
Maéli.
2 commentaires -
Par Maéli. le 23 Mars 2014 à 20:02
Poison du doute, poison des
clous sur ma route ;
et si ceux qui tentent d'épancher le sang de ma plaie
Se brûlaient ?
Finissaient par voir le monde, avec mes yeux ?
Nan, recule, m'approche pas me touche pas
Tu le vois pas, ce noir qui circule en moi ?
J'veux pas qu'il te touche, pas qu'tu deviennes comme moi
Ton avenir est trop rose pour qu'il finisse comme le mien...
P'têt que rien est impossible, p'têt que t'as besoin de savoir
mais moi, j'ai peur
Je tremble, assise dans ma boue
Des jours que je ne vois pas le soleil et je
refuse que tu sois privée de ta drogue.
Arrête, oui j'ai besoin de toi, besoin de c'que tu fais pour moi
Mais j'compte pas
Stop, oui je sais
T'as raison.
Et si ceux que j'aimais un jour se sentait comme moi ?
Jamais je ne le supporterai
Oui, vous êtes la clé qui guérira ma blessure mais
mon amour pour vous m'arrête ; ne voyez-vous pas
que la douleur, c'est comme un microbe ?
Il file file file dans le vent
Et vous emporte les graines sur son passage, vous éteint les étoiles,
C'est l'marchand d'sable qui ferme les paupières des boutons célestes,
L'tueur de nos espoirs et nos bonnes santés.
Maéli.
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique