• Les jours passent
    Défilent
    Sans fin, sans but
    J'erre
    Avec un seul espoir;
    Passe le temps, passe
    Avec une seule pensée,
    La seule qu'il me reste
    La seule qui permette de tenir debout
    Sur ce fil
    Qui menace de se rompre
    La seule qui me permette d'avancer sans tomber;
    Se battre et le revoir.

    La pluie tombe, sur les carreaux
    Et moi, je reste là
    Bien au chaud, mais pourtant sous ces gouttes d'eau
    A contempler ce gris
    Eternel. Infini.
    Et cette absence, qui résonne en moi.

    Un vide dans mes pensées
    Un éclat de rire
    Un mot,
    Suffit pour que mon cœur déraille
    Pour que son image s'impose à moi
    Pour sentir mes yeux s'embuer.

    Un sourire, un merci,
    Un geste, un éclat de rire
    Une journée, une seconde
    La vie est dans les détails
    Il suffit d'un rien pour que tout bascule
    Un arc-en-ciel, un rayon de soleil
    Un rien qui peut tout changer.

     

    Maéli.

    Ps ; un si vieux poème...

    En attendant le texte des 200 ;p


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  • Toc toc toc...

    Le passé frappe à ta porte ; 

    Arnaqueur ; te revoilà !

    Je te croyais parti mais

    Non, jamais tu n'oublies, jamais tu n'arrêtes ton pas

    Tape, tape, tape sur le plancher

    Grince la porte quand tu l'ouvres

    Referme-ça, bandit !!

    Unes à unes, les questions refluent

    Tu fais de moi une funambule, coupe le fil

    Et tu voudrais tout rayer ??

    Je navigue, vacille

    Rame, mon coeur est là, noyé par les flots et

    tu attends ta réponse.

     

    Maéli.

    Ps : un petit acro de votre Maéli qui n'oublie pas "Reflet" (comme promis demain).


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  • Je m’avance,

    Petit pas de danse

    Première note

    Un regard et t’étais à terre

     

    Tu poses les pieds sur scène

    Entre dans la mélodie

    Monde qui se réduit,  monde

    Dont tu es l’unique frontière

     

    Tourbillon,

    Ton visage est le seul point fixe

    Horizon qui vacille, seul fil

    Qui m’tient encore debout

     

    L’air se resserre, nous enserre

    Monde électrique

    T’es la foudre qu’est tombée des cieux

    J’mourrai pour tes beaux yeux

     

    L’univers est grand, mais tout c’que j’veux devant

    Les lumières clignotent,

    Jusqu’à se figer dans tes yeux

    Les étoiles nous regardent,

    Jusqu’à c’que tu les attrapes

     

    Petite révérence,

    Les voici à mes pieds

    Cristaux brillants, rêve éclatant

    Sur scène t’a volé mon cœur

    Et dans le ciel tu l’as perché,

    Pour ne jamais le perdre.

     

     Maéli.

    Ps : Votre Maéli super occupée qui ne vous oublie pas mais ne peut rien changer au manque de temps et s'en désole, s'en désole....


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  • Mers et rivages de mes pensées

    Le bateau a chaviré et viendra

    s'échouer

    dans ton port, matelot

    Tu tangues sur terre et tu bois

    n'oublie pas

    De revenir me chercher 

     

    Une sirène sur ton rivage

    En trois pas, éclats d'écume

    Homme à la mer, raison à l'abandon

    Jamais l'océan ne t'engloutira, je t'en fais la promesse...

     

    Un baiser et tu es à moi

    Vas-y joue, l'air remonte à la surface 

    Tu m'auras, coccinelle

     

    Petit mousse, connaît l'art des noeuds marins

    Enchaînée à ton coeur, je ne verrais la houle

    que si tu laisses mon courant

    Entraîner tes chaînes, briser ta défiance

    Oublie tes barrières, fais tomber les lisières

    Découvrir ton horizon...

     

    Pirate dans les auvents, bandit dans la tête des gens

    Comédien aux mille visages

    Croit dérober les secrets de sa bien aimée...

     

    Qui de nous deux saura résister ?

    Petit marin qui bulle, qui tangue et qui résonne ?

    Gare à toi, les fonds marins sont pleins de dangers ;

    Oui, t'as gagné, ta sirène t'embrassera

    à en faire chavirer le navire de tes pensées...

     

     

    Maéli.

    PS : Griffonné en cours d'histoire...


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  • Musique : https://www.youtube.com/watch?v=OGFmyi2QDrw

     

    On ne peut saisir l'air, garder les grains d'sable ;

    Ret'nir les rayons d'soleil, alors pourquoi

    tu t'en irais pas ?

     

    L'vent traverse mes doigts, tout part, tout s'évapore

    Bonheur rime avec éphémère, c'est l'contraire d'se nier à oublier

    C'qui nous tue revient toujours à la chasse et c'qui nous délivre finit toujours par disparaître, 

    c'était pas ça ;

    la l'çon ?

     

    T'façon t'es qu'illusion

    M'aimer à ce point, m'déshabiller du r'gard, dev'nir

    l'endroit où j'peux décoller en toute sécurité ; c'est pas 

    pour me piéger ?

     

    Tu m'as dans tes draps, tu m'as ton r'gard

    L'soleil caresse ma peau, me couvre de baiser, mon corps frissonne

    Éloigné d'toute réalité

    Mondes qui s'inversent, cours du temps qui se déverse

    Il pleut sur mes lèvres, trait d'union, pont vers mon utopie

     

    Utopie ??

    J'ai t'jours su qu'c'en était pas une, qu'ce mot était qu'un mensonge mais

    si j'y crois et qu'on coule ?

    J'vois les failles qui t'cisailles, dans tes prunelles,

    on est en haut d'la tour, mon coeur

    Là-haut, là où les rêves prennent la forme de nuages, tombent en flocon, se laissent glisser sur not'e Terre

    Tu verras si tu les attrapes, réalités et songes se mélangent 

     

    Tes bras bannissent le froid et plus tu me possèdes, plus

    j'crois en toi, je crois que 

    tu disparaîtras

    Plus tu vois à travers la f'nêt'e, saisis l'bout d'corde et rentres par effraction

    Plus l'mystère s'dissipe et plus rien t'retient, rayon qui te perd dans la nuit...

    Suffirait d'un coup d'vent, d'un battement, d'un tic-tac

    Pour comprendre qu't'étais pas vraiment là

    Suffirait qu'tu t'évapores, mon mirage adoré mon mirage

    égaré...

     

    Maéli.


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  • Poison du doute, poison des

    clous sur ma route ;

    et si ceux qui tentent d'épancher le sang de ma plaie 

    Se brûlaient ?

    Finissaient par voir le monde, avec mes yeux ?

     

    Nan, recule, m'approche pas me touche pas

    Tu le vois pas, ce noir qui circule en moi ?

    J'veux pas qu'il te touche, pas qu'tu deviennes comme moi

    Ton avenir est trop rose pour qu'il finisse comme le mien...

     

    P'têt que rien est impossible, p'têt que t'as besoin de savoir

    mais moi, j'ai peur

    Je tremble, assise dans ma boue

    Des jours que je ne vois pas le soleil et je 

    refuse que tu sois privée de ta drogue.

     

    Arrête, oui j'ai besoin de toi, besoin de c'que tu fais pour moi

    Mais j'compte pas 

    Stop, oui je sais

    T'as raison.

     

    Et si ceux que j'aimais un jour se sentait comme moi ?

    Jamais je ne le supporterai

    Oui, vous êtes la clé qui guérira ma blessure mais

    mon amour pour vous m'arrête ; ne voyez-vous pas 

    que la douleur, c'est comme un microbe ?

    Il file file file dans le vent

    Et vous emporte les graines sur son passage, vous éteint les étoiles,

    C'est l'marchand d'sable qui ferme les paupières des boutons célestes,

    L'tueur de nos espoirs et nos bonnes santés.

     

    Maéli.


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