• Un matin comme un autre ; je me suis réveillée

    dans les bras dans les draps

    de l'hiver

    dans un souffle sur un murmure

     

    Les notes gelées ont dégringolé du toit

    Le monde en bas le monde à l'envers

    on ouvre les tiroirs cache cache des souvenirs

    J'avancerai sifflant soufflant dans les bois ; dans les pas 

    de l'hiver qui embrasse l'aube

     

    Le voilà froid le voilà délicat ; piquant et glacial

    Rêves de chaleur et senteur de noël mon désert est là...

    Que sens-tu ? dans le froid de l'hiver, le froid de l'oubli

    et des espoirs qui germent, sous la terre encore endormie

     

    On a semé demain, mûriront les grains 

    Mes yeux dans les tiens ; funambule des mots invisibles envolés

    Où vas-tu comme ça ? Il fait pas si froid

    Le froid a rasé les plaines, les voilà qui brillent sous les mains du soleil

    Le monde n'a pas disparu 

     

    Il guérit de ses plaies il guérit dans les plaines

    Wake up wake up ; la vie n'attend pas

    mon navire s'en va brisons la banquise brisons la glace

    les icebergs fondent ; laisse-moi aller voir un plus loin...

     

    Maéli


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  • https://www.youtube.com/watch?v=e0RFirBWQsE

     

    Et c'est le vent qui chante et qui vous enchante qui vous porte et vous emporte

    La brume est sur la ville

    Rit-il

    Lumières lumières murmures en plein hiver ; c'est l'heure de se réveiller...

     

    Les feuilles grattent à la porte ;

                                                   l'aube a arrêté la danse

    Je courrais courrais tant qu'il est temps tant qu'on n'aura pas fait peur

    à la douleur...

    Eclats de rire et nuages de brumes

    Comme des enfants dans l'hiver

     

    Il n'a pas neigé cette année ;

                                               même mon prince s'est envolé

    Monde à l'agonie et mes pieds sur le sol comme un cri 

    Fais-moi la courte échelle

    qu'on aille attraper le soleil

     

    qu'on aille déchirer le ciel, qu'on se nourrisse d'étoiles

    Le manteau de la nuit me réchauffera quand tu ne seras pas là

    Allez viens on y va, tant qu'il est encore temps, tant qu'on est innocents

    Allez viens prends-moi dans tes bras, qu'on allume les bougies

    et doucement comme des voeux aux filantes, qu'on explose

    comme la neige sur la ville...

     

    Maéli

     

     


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  • Paris effaré Paris saigné à blanc

    On fait monter les tambours pour étouffer la haine

    Paris en sang Paris debout

    Plus un bruit dans la ville, plus qu'un brouillard

    Entre deux virgules, souffle, 

    Paris Paris Paris...

    On est partis faire la guerre car elle est à nos portes et la voilà qui sonne, un soir d'hiver

    Paris surpris et nos coeurs sont des bombes

    Paris violé pour voler l'innocence 

    qui pleure dans nos draps...

    Paris s'effondre ?

    La mort s'est parachutée, comme un vieil ennemi qu'on attend pas, et hier

    elle portait le masque de nos frères perdus

    La mort est tombée du ciel là où on l'attend le moins, voilà comment elle a infusé la peur dans nos quotidiens...

    Mais tu crois vraiment qu'on a peur ?

    Paris debout Paris saigné à blanc

    Paris tu m'entends ?

    Hurlé dans la nuit

    Paris dans nos bras dans nos larmes

    A feu et à sang, Paris dans le brouillard se lève 

    Paris qu'on aime Paris libéré ; vous nous aurez pas comme ça

    Paris et le monde entier, Paris bousculé Paris a basculé

    On cédera pas à la haine 

    Il nous reste une chose à faire : Résister ; et notre pire ennemi, c'est pas eux

    c'est la peur.

     

    Maéli

     Courage...


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  • Tes pieds sur l'aube et les miens qui frappent

    le sol ; j'ai perdu la boussole

    heurté un radeau, c'est la tempête

    tic tic c'est sur la batterie que tes doigts s'abattent doucement

     

    Mes doigts parcourent la feuille, tissent espoirs illusions 

    tout s'envole dans les feuilles d'automne 

    Larme dans l'encre ; tableau au goût amer

    Les yeux rivés sur la fenêtre sur l'horizon ; devant l'âtre

     

    Où papa nous contait des histoires où l'on réveillait l'espoir

    L'hiver revient avec sa seringue hibernale ; il est temps du doute temps de l'é

    merveille

    ment ; réveillez-vous les oiseaux du matin, il fait froid sous mes draps

     

    Pour une note tombée à l'eau, pour ta voix qui s'élève

    les nuages ont chanté ce matin ; il n'y a 

    plus d'étoiles dans le ciel ; brouillard

    c'est l'hiver qui pose ses bagages sur les champs....

     

    Maéli

    Petit brouillon...


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  • https://www.youtube.com/watch?v=IYkZSgReAC4

     

    Sur un fil

    tu m'étires...

    A l'horizon de 

    nos pinceaux

     

    crie le vent, pense le temps

    Se tait le silence, de nos blessures irritées 

    Les guitares tirent les cordes attirent les fossés 

    sauté roulé boulé ; petit pois a dévalé la colline

     

    Entre tes bras, entre deux ponts

    j'ai vu le monde sans voile, sans toile

    les files s'étirent, les élastiques s'écartent...

    La pression de tes doigts sur mon cou me prendra-t-elle au au piège ?

     

    Je piétine, je patine et doucement je glisse...

    Les feuilles dansent et la nuit s'installe

    Demain au sein de sa fleur détient les réponses

    demain, ses pétales tomberont...

     

    Maéli

    Dans un moment d'égarement

     

     


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  • https://www.youtube.com/watch?v=OysNiYXWga0

     

    Le parquet a craqué sous mes pieds

    d'un coup le ciel s'est effondré et 

    c'est comme si les briques unes à unes étaient tombées ; comme si les dés s'étaient élancés

    d'en haut du précipice ; j'ai trébuché

    sur les legos qui traînent et qui 

     

    tombent tes doigts si lourds sur le clavier

    aujourd'hui on enterre le bonheur 

    Ton marteau a achevé son procès, condamné ; pour la peine

    Cupidon rit rit de nos erreurs ; il s'en reviendra

     

    A cheval sur le bonheur, il courra dans les champs, dans nos éclats de 

    rire ; le soleil se lève, ce matin c'est pleine Lune

    Tu verras qu'on est pas si seuls est le murmure du vent

    Tu verras que tout s'en va ; qu'y a pas de combat

    Tu verras que la montagne est pas si haute et que c'est pas si horrible...

     

    Ce matin quand je me suis levée il y avait des diamants accrochés dans le ciel

    des perles pas encore tombées à terre, des météores qu'ont veillé la nuit

    J'ai pas dormi

    Mais c'est pas grave

    J'ai vu les cheveux d'or de l'aube et je me suis souvenue qu'il y a toujours des lendemains...

    Ma chandelle attend, sous le porche ; mon coeur s'écorche

    J'ai mis la peur à la porte, en espérant qu'on soir elle s'égare...

     

    Maéli.


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