• Tais-toi encore une fois

    Tais-toi et fais dérailler le silence

    Fais dévier le cours de ces instants prédestinés

    Coeur en cavale et fleurs qui jouent la sérénade

    Ce silence-là percutera nos lendemains

     

    Tais-toi encore une fois 

    Martèle le silence, déshabille mon existence

    Tais-toi encore une fois

     et délaisse les mots 

    Trahis la langue, déchire mon corps, achève ma peur

    Ce mur est fruit de nos douleurs

     

    Tais-toi encore une fois

    Tambourine sur ces liens qui nous unissent

    Ferme les frontières, péage à tous les sentiments

    Je t'aime et

    C'est pas moi qui fuira.

    Tais-toi encore une fois mais n'oublie pas

    Que je lis dans ton regard...

     

    Maéli.


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  • J'suis tombée sur toi, tombée d'un toit

    Tombée et si bien tombée...

    Mordu la poussière, épousé le ciel, perdu mon coeur

     

    J'ai dégringolé d'un toit, dégringolé agripée à une corde

    Couru dans les champs, trébuché sur le temps

    Deux yeux aux mille éclats me regardaient

    leur marcher sur les pieds

     

    J'ai pris la corde, j'ai pris la porte

    Couru, couru, et je courrais longtemps

    Parce que t'es tout c'que j'veux

    Tout c'pourquoi j'suis tombée

    et oh si bien tombée...

     

    Maéli.

    Ps : Griffonné sur la chanson "Everything" de Lifehouse


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  • Note de silence

    Note

    qui s'élève

     

    Bulle de savon

    Bulle

    de rêve

    Arc-en-ciel en l'air, éclate, enchante

     

    Note de ton corps

    Note

    qui parle

    D'hier, de demain, d'étoiles 

    Qui s'allument, s'éteignent, crient, sourient, clignotent ;

    Dansent, hantent, animent

    Le noir

     

    Eclats de lumière

    Eclats

    D'instants

    Qui se brisent, s'assemblent, se quittent, se disloquent

    Hurlements

    Devant, derrière, plus de repères ; dis-moi pourquoi

    les sentiments nous font-ils perdre le nord ?

     

    Note 

    Frétillement, braise, précipitation

    Le noir s'éclaire, les nuages s'ouvrent, les yeux s'écarquillent

    Note 

    qui danse, pieds qui battent la mesure et folie qui quitte la demeure...

    Note

    Qui déchire qui délivre.

     

    Maéli.

     


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  • Fu

    nam

    bu

    le 

    Déambule, se disloque, déraille

     

    ri

    ve 

    Incertaine, avenir, dormir, sortir

    S'évanouir, quitter ce monde

     

    S'enrouler, se protéger, pourquoi faut-il douter ?

    Peur du vide soudaine ; faudrait-il qu'il s'arrête ?

    J'ai sauté, me voilà menottée

    Prendre un risque auquel on ne croit pas

    Me voilà

    Rattrapée

     

    Fu 

    nam

    bu

    le 

    Qui perd le fil, s'emmêle les pinceaux ; je vous avais pourtant chassés

    Je serais plus forte que ce noeud-là ; le lien ne se rompra pas

     

    Gout

    tes

    d'eau

    Qui tombent, dégringolent les feuilles, mes doigts courront sur le clavier

    Trébuchant sur des mirages, je marche

    Ou cours ?

    Solitaire le funambule glisse, sur ce fil

    Un nom sur les lèvres

    Chute ou équilibre ? Doutes qui veulent faire pencher la balance, amour qui contre attaque

    Musique qui vacille, funambule frétille, avance, il y parviendra.

     

    Maéli. 

     


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  • Rouage qui saute, déclic qui craque

    Le temps se détraque et rompt les liens

    Frissons d’amours, chaleur d’hiver

     

    Distance étire les jours

    Ecrit l’amour, l’espoir, les peurs

    Avenir incertain

    Qui danse sous mon regard coupable

     

    Sourire et croire en nous

    Alternative qu’on dit risquée ?

    Et si je prétendais ; courir, m’élance

    puis sauter ?


     Maéli.

    Ps : Un petit poème pour me faire pardonner de mon absence qui ne durera pas...


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=Pj8OEV5knSI

     

    C'monde sans fin

    Dans lequel j'suis qu'un petit grain

    Vous êtes la galaxie, j'suis rien qu'une petite étoile

    Qui pleure dans le noir

    A quoi j'sers si j'suis pas capable de vous réchauffer le cœur ?

     

    J'contemple mon p'tit bout de chemin,

    Et j'vois le vide qui se déroule sous mes pieds ;

    Est-ce ton cœur que je vois partir en fumée ?

    J'reviens des millénaires en arrière et j'me revois dans les flammes

     

    Tout démarre, tout s'dérobe

    M'voilà dans ton regard, m'voilà à terre

    Tout tourne en rond dans ma tête

    Mais t'es plus la raison

    Des griffes qu'enserrent ma poitrine, qui me pèsent et m'entraînent

    Des filets qui empoisonnent mon cœur, des larmes qui guettent

     

    J'étais pas censée tombée amoureuse de lui...

    J'fonce droit dans l'mur ?

    Mais j'ai tellement envie d'croire en l'apesanteur

    Au fond de moi j'lutte,

    Mais j'peux pas m'opposer aux roses qui naissent dans mon cœur et

    aux étincelles qui fleurissent dans mes yeux

    La cage de nos poussières d'étoile s'apprête à voler en éclats.

     

    En apesanteur,

    Sur un souffle

    Avec un cœur pour deux

    Adieu mes barreaux de comètes

    Je file je file je file

    Heureuse, sous les cieux

    A en déchirer le manteau de la nuit

    Tu es le soleil qui se lève sur l'horizon de mes prunelles

    Au revoir mes soeurs étoiles, je pars sur la lune

    Rejoindre celui qu'a rallumé le soleil.


     Maéli.

    Un vieux texte sur lequel je suis tombée par hasard.


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