• Musique d'accompagnement : https://www.youtube.com/watch?v=JkbaRJuZ3A8

     

    Un r'gard, pas qui effleure le sol, 

    Tu t'invites dans mes rêves, 

    Doux soupirs, corps qui se frôlent

    Le monde nous appartient 

     

    Pas prudents, nos souffles qui se mêlent s'emmêlent 

    S'entraînent ; chute et déséquilibre

    T'es mon r'gard d'vant, mais dis-moi

    à quoi ressemblait avant ?

     

    Tes pieds ou les miens ?

    Sourires qui réveillent, planer planer planer

    Là haut dans le ciel

     

    Mon amarre, mon rivage

    M'quitte pas du r'gard, toujours les pieds sur terre, pourtant

    T'as atterri sur mon nuage, 

    Murmure-moi, ça s'est fait comment ?

     

    Coeur qui bat, r'gard qui rend fou

    L'monde se renverse, voilà qu'la vie

    se déguise en rêve, ça y est c'est pris

    J'm'abonne à s'qui pulse dans mes veines

     

    Oubliés les solos d'guitare, les explosions dans les oreilles

    D'un silence, un frôlement

    Tentant ; brise qui caresse et embrase

    Tout part, tout démarre

    Première course sans rien à gagner ni perdre, 

    Première course où l'abandon d'vient une bonne solution...

     

    Maéli.


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  • On est rien sans la musique.

    Tu te relèves des ombres, pendant que je chute.
    Le monde est une tombe et ton sourire le bruit du marteau qui cloua mon cercueil. Que veux-tu ?
    Je hurle, je hurle, je hurle.
    Le monde m’oppresse et les lèvres de mon geôlier s’étirent en un horizon semé de nuages.
    Où crois-tu que je coure ?
    Le vide est à deux pas, je vais faire mon saut de l’ange, et peut-être mes ailes se déploieront-elles à temps.
    Après tout, si ma vie est une prison, mon cœur dans tes bagages et ma raison à l’abandon ; à quoi bon ?
    Les violons s’accordent, je m’avance, doux silence, déchirant de douleur, petits pas, l’avenir se découvre ; le voilà nu, devant moi.
    Moi, sur mon ptit rocher, ai vu le voile du monde tomber ; combien de traces passées ai-je foulé ?
    Bonnet vissé sur la tête, bottines accrochées aux pieds, doute qui colle à la peau, souvenirs, je vous ai semé ; mais pour quel avenir ?
    Mon coeur s’éteint et je lui crie bat bat bat bat !!
    Mais il ne m’écoute pas…
    En lui crie de rage Frustration, qui tourne en rond, qui tourne en rond, met mes nerfs à bout ; comment arrêter cette ronde infernale ?
    Ma vie appuie son pied sur mon torse, j’ai beau lui dire : « C’est bon, t’as gagné », elle a pas compris que j’avais déclaré forfait, j’suis à terre pourtant, mais ça lui suffit pas. Elle me murmure à l’oreille, ton quotidien est ta prison, tu vois, je t’avais prévenu, le monde est creux, creux, creux…
    Ma tête est comme un tunnel qui résonne à l’infini et mes utopies suffisent plus pour la rembarrer.
    Et voilà qu’la Lune d’un souffle a tout fait tomber ; le doute qui jouait aux billes avec mon p’tit coeur perdu, le vent qui faisait de la corde à sauter et claquait, sans arrêt sur le sol, en un bruit sinistre, le brouillard qui sinuait dans mes prunelles et qui m’aveuglait, les nuages devant les étoiles…
    Je sais que j’aurais pas du ouvrir les yeux.
    J’étais ptêt pas censée savoir que l’avenir n’est pas noir, que les prisons, y a toujours moyen de s’en échapper, que les chaînes se brisent si on tire trop fort dessus, que les Hommes savent voler, c’est juste qu’ils ont oublié.
    Je me recule, petite révérence, le monde est plein de mystères.
    J’ai franchi la ligne, d’un pas, petite danse, douce musique qui me murmure que les adieux n’existent pas, les trop tard sont des excuses pour les pessimistes et que la vie est une aventure.
    Musique, tu brûles en moi.
    Pour toi, le monde s’est tu ; avec toi, du haut de mon p’tit rocher, j’ai failli chuter mais j’ai vu le voile tomber.
    « …les Hommes savent voler, c’est juste qu’ils ont oublié. »
    Cousons nos ailes et envolons-nous au-dessus de ce monde couvert de nuages, tu verras les étoiles t’éblouiront et là bas les gens sourient d’un rien, tu verras, l’apesanteur saura réchauffer ton coeur.

     

    Maéli.


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  • Hey :),

    Bon voili voilou, j'oublie pas la suite de Reflet ni d'Apocalypse, que je vais respectivement publier vendredi et mardi.

    J'vous d'mande pardon mais c'est les vacances et avec ce soleil... J'peux pas résister à l'appel de la chaleur ;).

    Passez une bonne fin d'vacances :p,

    Maéli qui s'excuse mais là, c'est juste pas possible


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  • Elle siffle, dans l'air

    Défie ma vie, défie le temps ; 

    et si elle arrêtait l'chrono ?

     

    Elle tomb'rait à la renverse

    Rage qui vole, rage qui lui déchirera les entrailles

    Peut-être enfin comprendra-t-il...

     

    Ce feu qui me ravage, détruit tout sur son passage

    Chaque fois qu'jvois vos regards qui s'croisent

    Ce monde qui s'embrase, ce vide

    qui me saisit, m'étire,  me tire, m'écartèle

     

    Je ne suis que poussière, après tout t'es rien d'plus

    que moi ; mais m'voilà

    Immolée sur le l'autel sacré de l'amour,

    Qu'est-ce que j'aurai pas fait pour toi ?

     

    Maéli.


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  • Musique d'accompagnement : https://www.youtube.com/watch?v=XmSdTa9kaiQ

     

    J'avais peur d'te perdre, peur d'tout gâcher, peur qu'tout tombe à l'eau ; tu comprends ces histoires de faux espoirs et tout ça, hein ?

    Peur parce que ça m'était jamais arrivé, peur parce que j'fonçais en plein dans l'inconnu et j'avais aucune idée si en face m'attendaient les étoiles, un mur, une falaise...

    Peur d'mon coeur et ses coups bas.

    Maintenant c'est "with or without you" sans la fin. J't'aime trop pour ça.

    J'attendais un guitariste, j'tombe sur un batteur.

    J'tombe, j'm'écroule, j'peux pas t'résister ; tu le sais ?

    Et ce sourire, mon Dieu...

    J'ai sauté dans l'vide, et j'peux d't'dire que l'stress m'a pas lâchée. 

    Et m'voilà, d'vant mon écran, la guitare qu'explose dans les oreilles, mon coeur qui suit et qu'explose, j'tiens plus, trop d'bonheur.

    T'es un tas d'première fois, des yeux pétillants, d'la musique ; le monde se déroule sous mes pieds, j'contrôle plus rien, pourtant, j'ai plus peur.

    J'ai mis du temps à la laisser sur le bord d'la route, et mon sourire me murmure que ç'aurait été tellement mieux sans elle aujourd'hui...

    Mais chuuut...

    Pas b'soin de hurler, juste de sourire et penser "tu sais quoi ?". La défier du r'gard, rien ne pourra me gâcher c'tte magie. Pas même toi, chiquita.

    Oublier l'instant, s'noyer d'dans, sauter à pieds joints, tu sais quoi ? Tu m'auras appris ça.

    Nager parmi les étoiles, bien au chaud dans tes bras, mon pied bat la mesure, mais c'est toi qui donne le tempo, mon batteur.

     

    Maéli.

    A toi mon Benji <3 :)

     


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  • Musique d'accompagnement :https://www.youtube.com/watch?v=KINfQbfZwik

    Je recule, doux silence ; en un souffle, tout est fait.
    Un à un, je reboutonne ma chemise, carreaux qui dansent sous ton regard, caresse, qui, lentement m'embrase et me rhabille.
    Un pas en arrière, coeur qui bat, les yeux ancrés dans le temps ; je pars, laisse mon coeur sur le pas de ta porte et disparais.
    Un battement, j'ai perdu l'contrôle depuis que t'as posé ton pied sur mon territoire, comme une évidence, t'avais à peine j'té un regard que tu t'imposais en conquérant.
    J'avais promis d'passer, de pas m'fixer, d'repartir ; mettre l'ancre, c'est trop dangereux, faudrait pas que j'm'accroche.
    Comment ça s'fait que j'me sois prise dans tes filets ??
    J'm'apprêtais à r'faire mes valises, voilà qu'tu m'arrêtes ; tu savais que j'pouvais pas résister à tes deux yeux ??
    Hein, tu l'savais ??
    Depuis que j'te connais, j'sais plus dire non, plus oublier l'bonheur, plus r'partir.
    C'est fou, pourtant, l'arme qui m'a mis à terre, c'est l'amour.
    Vas-y r'tire le canon d'ton revolver, tourne la tête, comme ça j'pourrais partir, nan j'te promets, j'fuis pas, j'me mets en sécurité ; faudrait pas qu'j'en oublie la vraie vie.
    J'ai pas su r'fuser, une nuit, rien qu'une nuit ; mais au fond j't'ai donné toute ma vie.
    J'savais pas c'que j'faisais et pourtant, à l'aube, j'ai pas su t'quitter.
    Alors, pars jamais, parce que sinon, j'regretterais de pas être la première à l'avoir fait.
    Chuuuut...
    Ecoute le silence, mon pied qui frappe le sol et la musique qui défile ; feuille qui tombe et coeur qui bat ; pour nous le temps se figera.

    Maéli


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