• Musique d'accompagnement : https://www.youtube.com/watch?v=Y8eQR5DMous

     

    Portes qui s'ouvrent sur mon passage, courants d'air, brise qui caresse mes chevilles, j'inspire ; ce parfum de renouveau, je souris, le monde vit.

    Un regard qui me questionne, sais-tu de nous qui est le plus fou ?

    Mais chut...

    C'est un secret que les notes de ce piano qui emplissent la pièce, qui habillent le silence, aussi légères que les pas de mes pieds nus sur le sol, sont les seules à connaître.

    Y a-t-il une réponse à chaque question ?

    Peu importe, car sans silence, que serions-nous ? 

    Accepter l'incertitude, car nous sommes une part du Mystère... 

    Laisse-toi envoûter, laisse-toi bercer, ferme les yeux, je te guiderai ; mais qui es-tu, virtuose semeur de poussière d'étoile ?

    Un pied devant l'autre, doucement le monde se découvre de son voile, nos vies prennent le sens qu'on leur a donné, le temps abdique face à nos sourires ; musique, tu fais des merveilles.

    Je frissonne, t'as ouvert une faille dans mon coeur, et doucement, la neige tourbillonne, mais, je reste, debout ; le vent souffle, mais tes notes, pianiste, réchauffe la tempête.

    Je m'arme de courage, j'ouvre une porte ; une porte entrebâillée par ta mélodie enchantée, pianiste.

     

    Maéli.

    Quelques p'tits mots griffonés quand j'ai entendu cette chanson.

    Merci à tous les musiciens.

    Ps : A partir de lundi, ça vous dit ma chronique "Reflet" postée tous les lundis ??

    La suite d'"Apocalypse demain ou après-demain, promis.

     


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  • Je me suis toujours demandé à quoi ressemble l'extérieur. Ce que c'est que de croiser des gens que l'on ne connaît pas, de les frôler, de saisir des bouts de leurs vies, puis de continuer son chemin.

    Il y a des fois où je saisis la lueur de mélancolie dans les yeux de maman, la tristesse dans la voix de mamie quand elle nous parle du passé ou encore le manque de vie dans le silence de mon père.

    Je m'appelle Emma, je vis en 2102, j'ai 15 ans, et je rêve de sortir.

    Chez moi, tout est blanc ; ou gris, mais uniquement lorsque c'est sale.

    Chez moi, on ne marche pas dans les rues, on ne prend pas le bus, on ne voit pas la Terre depuis les nuages.

    Chez moi, l'Afrique ressemble à l'Amérique aussi bien que la Sibérie ressemble à l'Océanie.

    Le monde est surpeuplé, la Terre étouffe, les animaux qui n'avaient pas encore disparus commencent à s'éteindre, les plantes à cesser de produire de l'oxygène et les hommes s'essoufflent.

    Ils en ont marre de détruire, marre d'éduquer des jeunes qui ne veulent que sortir, qu'être libre et sentir le vent sur leur visage, marre de répéter que c'est impossible, marre de se battre -et puis, pourquoi ? Pour quelle cause ?- marre de vivre, peut-être.

    Si vous viviez sur Terre aujourd'hui, on vous aurait sûrement raconté. Raconté qu'il n'y a rien à dire à part qu'un homme à inventer la téléportation, que c'était génial, que l'on ne perdait pas de temps à se déplacer pour aller au travail, faire les courses... C'était un gain de temps fabuleux.

    Cet homme a tout changé.

    Il croyait faire naître une civilisation plus intelligente, plus performante, plus heureuse.

    Mais sans le savoir, il a détruit la beauté de notre quotidien, avec ses imprévus, ses paysages et ses rayons de soleil.

    Cet inventeur de génie est entré au service de l'Etat et est vite devenu président. Il a ordonné que sur chaque espace libre on construise des maisons afin que les habitants possèdent plus d'espace, plus de liberté.

    Petit à petit, il a restreint la vie, la liberté. Ce serait comme enfermer des centaines de millions dans des pièces différentes et les laisser s'étouffer, seuls dans leur coin, sans oxygène.

    Mes parents prétendent qu'ils n'ont rien pu faire, que ça s'est fait trop vite, et puis, que c'est tellement mieux comme ça.

    Mais ce n'est pas difficile de savoir que chaque jour la flamme qui brûlait en eux s'éteint. Ils ont de moins en moins envie de vivre. Ils connaissent sur le bout des doigts ce qu'ils feront dans deux jours aussi bien que ce qu'ils feront dans deux ans.
    Car la téléportation a détruit les vacances ; l'Inventeur a construit des maisons sur les vastes plaines, les marécages, les montagnes et les routes.
    La téléportation a détruit le sens de la vie.
    Sans les livres d'histoire, je ne saurais pas à quoi ressemblaient les avions et les arbres.
    Je ne rencontrerai jamais personne que mes parents ne connaissent pas eux-même.
    Je ne verrais jamais à comment était la Terre avant l'Inventeur car elle n'existe plus.
    Comment vivons-nous ?
    Sur un fil.
    L'Inventeur a inventé une machine, qui a partir de certains gaz, crée du dioxygène ; nous manquons de nourriture et d'eau ; chaque année de nouveaux virus apparaissent et déciment la population.
    Mais est-ce une vie ?
    Alors, nous la nouvelle Génération, adolescents nés après le début de l'ère de l'Inventeur, regardons notre planète et ceux qui la peuplent au bord du précipice, crions pour prévenir de la chute, mais personne ne nous écoute.
    Alors, il ne nous reste une chose, un rêve, une utopie. Rêver de sortir de chez nous, sentir le vent dans nos cheveux, crier et voir de l'herbe à perpétuité, des oiseaux qui pépient. Rêver de prendre le bus pour aller à l'école, rencontrer des gens inconnus ou même les croiser, voir des gens, tous différents, tous inconnus et sentir le champ des possibles ouvert devant nous. Rêver des imprévus de la vie, une femme qui nous demande l'heure et qui deviendra, peut-être, une très grande amie ; un homme qui nous fonce dedans et pourrait très bien être l'homme de notre vie, ou juste surprendre un petit garçon récitant sa leçon à sa mère et sourire.
    Rêver parce que c'est tout ce qu'il nous reste.
    Rêver d'avoir une vie pleine d'imprévus, pleine de surprises, pleine de piment.
    Rêver d'un monde qui a été détruit juste par une invention, rongé par un Inventeur qui pensait aider le monde et par des Hommes qui n'ont pas su comprendre la valeur de leur quotidien.

     

    Maéli.


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  • Musique d'accompagnement : https://www.youtube.com/watch?v=KE0oSP0g6Bs

     

    Ton regard s'attarde

    Tes yeux frémissent, tu trembles

    Doucement, la fumée recouvre le devant de la scène

    Prudence crie "Pars !!"

    Elle fait écho au vent qui emmêle mes cheveux, soulève

    ma robe, saisis mon coeur

     

    Tu m'ensorcèles, bandit

    Rends-moi ça !!

    Le monde est si grand, que fais-tu là ?

    J'aurais du fermer les yeux, rester à des années lumières de ça

     

    Mais c'était plus fort que moi,

    Tu trembles, je tombe ; pas ça

    J'mords la poussière, mon corps se recouvre de sang

    Tu m'obsèdes, tu m'enlèves

    Au creux de ses doigts tu récupères mon coeur comme

    le plus grand des trésors

    Je pleure, je me relève

     

    J'ai toujours attendu ce jour, 

    voilà tout aurait dû s'arrêter là.

    Toi, sur scène, mon coeur dans la main ;

    Moi, par terre, incapable de lâcher ton regard

    Et le vent, qui me pousse vers lui qui, comme un accord de guitare

    Résonne en moi comme une note

    Ultime et profonde.

     

    Mes pieds soulèvent la poussière, me revoilà

    Reine de ton coeur, sacrée par le vent, veille

    sur lui, vaillant guerrier.

    J'suis rien sans toi, et t'as dans tes doigts

    Tout c'qui m'tient debout, tout c'qui 

    M'rend humaine.

     

    Maéli.

     


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  • Musique d'accompagnement : http://www.youtube.com/watch?v=rHeOynzahcs

     

    Ce soir, c'est décidé, je vais lâcher prise ; laisser la musique m'embarquer, mon navire chavirer, et doucement, couler.

    On n'a qu'une vie, non ?

    Lâcher les chiens, briser les liens ; y en a pas marre de ces muselières qui nous enchaînent et nous rendent effrayants ?!?

    On n'a qu'une vie, souviens-toi de ces accords de guitares qui se lâchent, qui résonnent dans l'air, du temps qui se suspend et de ce monde qui se met à hurler ; l'euphorie du moment et la musique qui t'envahit.

    Musique, tu me possèdes aujourd'hui.

    A toi je suis, le temps d'une nuit.

    Je la sens, en moi, quand elle est assez forte pour faire vibrer les basses, quand mon corps lui répond, que je sens ma cage thoracique trembler, mon coeur s'accorder ; quand la musique devient l'instrument le plus puissant.

    A ce moment, il y a ce frisson, doux murmure, délicate sentence, qui monte le long de la colonne vertébrale et qui chuchote "je dépose les armes" et que la musique s'empare de mes sensations.

    Le monde est fou, et à cet instant, je n'existe que pour cette seconde.

    Musique, tu n'es qu'à moi et j'entre dans ton monde.

    Derniers accords de guitare, derniers solo de batterie, mon corps cesse de résonner, mon coeur de battre aussi fort ; aucuns regrets, juste une ultime quête : trouver un moyen de se sentir aussi vivant. Encore une fois.

    C'est comme une drogue, comme le ressac, qui vous prend, qui vous emporte et qui rend au monde quand cesse le chant de la nuit, mais attention, je suis la brise et je reviendrais.

     

    Maéli

    Ps : bientôt la suite d'apocalypse ;) -je dirai lundi ou mardi...


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  • Nouvelle année, nouveau départ.

    Un p'tit sourire, dernier soupir ; tout s'ra différent, cette année.

    Bon voilà, j'pose mes chaînes là, vous bougez pas, mes p'tites, restez-là, j'fais un pas, nan, c'est pas un au revoir. Vous êtes entassées là, derrière la ligne de la nouvelle année, promis j'vous oublie pas.

    Ici je laisse le stress, là-bas l'angoisse ; colère, attend deux s'condes que j't'enterre, à tous je creuse la tombe.

    Un deux, un zéro, un petit un, et pof un mystérieux quatre ; au fond c'est rien que des chiffres.

    Pourtant, on les attend, on les chérit ; jusqu'au jour où c'est fini.

    J'vous souhaite une année pleine de bonheurs, de fous rires, de réussites, pleine de tous ce dont vous avez jamais rêvé, pleine d'aventures et de rencontres, une année vivante.

    Une année différente, une année belle à en crever...

    Maéli

     


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  • Tu savais que t'étais impossible à oublier ??

    Impossible à effacer ; impossible à déchiffrer

    Quelle idée sotte, je respire

    Inspire ; expire

    Le monde tourne, le monde tangue

    Si je tombe, tu viendras

    Me relever ?

     

    Tu l'savais, hein ??

    Absurde, moi j'te l'dis

    Mais tu m'laisses quoi, comme choix ??

    Arrête, arrête, arrête !

    J't'en prie, mon coeur est au bord du précipice, et

    c'est toi qui l'y a posé...

     

    Dis-moi, au moins tu t'en doutais ??

    C'que t'es dev'nu...

    J'mords la poussière et pourtant, même là, y a toi

    Toi, toi, toi

    Ton fantôme est partout,

    Doux murmure, âcre odeur

    Le vent hurle hurle, et tu sais quoi ?

    Même ça, me ramène à toi.

     

    Attends, écoute-moi !!

    C'était des mensonges tout ça ??

    Chaque molécule d'air brûle, ma peau s'embrase

    Retiens-ça, mon coeur qui bat.Bat. Bat.

    Au creux de ta main...

    Hé, mon ange tombé du ciel, voici tes ailes

    Choses promises, choses dûes,

    Non ?

    La vie est ironique à m'en faire mal, pourtant...

    Debout, sur le rocher, en haut d'la falaise où tu l'as posé

    Mon coeur chuchote à la brise

    Qu'il le r'ferait, oh oui, qu'y a pas à hésiter,

    Ça valait l'coup.

    Rien qu'pour vos deux regards qui s'croisent et le monde qui s'embrase.

     

    Maéli.

    A ma meilleure amie. Courage.


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