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Voilà, je suis Maéli, j'ai 16 ans, et j'ai les mots qui m'collent à la peau. Un jour, j'ai attrapé un crayon, j'ai commencé à écrire ; et j'ai jamais pu arrêter. J'ai pris un train, impossible de faire demi-tour, mon sort est scellé.
Ils sont mon souffle, ma liberté ; ma malédiction, mon marteau.
Alors, voilà, vous mettez les pieds dans mon monde, j'vous préviens : vous êtes pas assurés d'en r'ssortir entiers, mais soyez les bienvenus...
Avec ce blog, je r'ssors des textes du noir, j'en poste des nouveaux, je mêle et démèle passé et présent, à ceux qui verront la différence, j'commence une chronique "Apocalypse" dont l'premier épisode sera publié d'ici peu. Par textes, j'entends poème, nouvelles, p'tits mots griffonnés sur un p'tit bout de papier...
Sinon merci de me lire. Les mots sont tous ce que j'ai et ils sauront vous le dire...
Maéli
Ps : SI ça vous intéresse, voici l'adresse de mon ancien blog : http://touchesdetincelles.unblog.fr/
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Musique d'accompagnement : http://www.youtube.com/watch?v=cjVQ36NhbMk
M'voici, à terre
Entre deux mondes, sur le goudron
Jt'ai pas vu trébucher
Pourtant j'aurais dû
Comme j'aurais dû r'fuser que ça s'finisse
Comme ça ;
Sur deux bises
De toute façon, rien n'a plus de sens
sans personne à aimer
J'aurais pu t'empêcher de tomber
J'suis désolée si jt'ai pas vu chuter
T'voilà près de moi,
Ton cœur bat, tes yeux brillent
Alors que le mien se tait et mes paupières se referment,
Comme deux papillons qui ouvrent leurs ailes
Goutte de rosée sur la feuille asséchée, note de musique dans le silence
Doux murmure, douce sentence
Mon cœur qui redémarre, piano qui repart
Ma main dans la tienne, ton sourire comme le mien
Peut-être enfin la vie m'habite-t-elle...
Jamais j'pourrai plus t'oublier
Maintenant que dans tes yeux je me suis perdue
Jamais plus je pourrai m'y retrouver
Ton souffle qui me murmure que là-haut,
Là-haut tu m'emmèneras me percher
Que d'Andromède la Terre on verra et
de la Lune on s'aimera
Que d'où l'on sera plus le temps n'existera et
De là-bas les étoiles se heurteront et exploseront
En des milliers de grains de poussière...
Plus rien n'existera
Que nos deux cœurs réchauffés
Perchés, là haut dans le ciel.
Maéli.
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