• Rétablir une justice et une liberté

    « Tocado y hundido », Melendi

     

    Les chevaux hennissent et se cabrent. Leurs sabots fendent l’air. Ils ont l’air effrayants, libres et puissants. Ma colère piétine. Je fume, je fume je me consume.

     Personne ne t’a donc dit que je t’aimais ?

    La lumière de tes yeux vient me frapper quand je tourne le dos ; le pont entre nos deux prunelles, l’alliance entre nos deux existences est une réalité.

    La douceur et l’odeur de tes peau s’insinuent dans mes mes rêves ; même la nuit, quand j’ai les yeux fermés, ta chaleur me traque.

    Je suis à la dérive, je suis amoureuse ; je suis au plus haut des cieux et je suis révoltée. Déesse vengeresse dans le soleil levant j’ai sorti les armes, prête à remuer ciel et terre.

    Il faudrait rétablir une justice et une vérité ; il faudrait que l’amour gagne enfin.

    Mes pensées se percutent pour donner un sens à ce monde étrange qui se déchaine autour de moi ; un pourquoi en lettres capitales parade au coin de la rue ; un pourquoi qui voudrait me dire que personne ici n’a compris ce qui se passe.

    Je fais le yo yo ; je joue à cache cache avec la lumière. C’est la tempête, un coup mes volets se ferment, un coup ils claquent et ma fenêtre s’ouvre pour laisser le vent et la pluie s’engouffrer ; un autre, je suis bien au-dessus des nuages, dans un rayon de soleil.

    J’ai mis mon cœur dans une bouteille et je l’ai lancé à la mer, je l’ai enfoui dans le sable, je lui ai mis le feu ; je l’ai baillonné, mais rien à faire, il a ton nom tatoué sur ma peau.

    J’ai cherché la mer ; la paix n’a été que passagère.

    Je me sens comme en haut d’un précipice ; est-ce que je me laisse tomber et je vais voir quelque chose de nouveau ou est-ce que je me laisse guider vers toi ?

    Personne ne t’a dit qu’on en valait la peine ?

    La seule pensée qui me rend heureuse, c’est celle d’être avec toi.

    Alors où s’arrête le combat ? Alors, je déchire le drapeau de notre amour, je lui mets le feu ou je le brandis bien haut ?

     

    L’amour devrait triompher, toujours. Il faudrait rétablir une justice et une force là où l’homme faiblit. Mes cheveux battent dans le vent et j’ai les pieds bien enracinés dans le sol ; je n’ai pas peur de me battre ni peur de souffrir.

     

    Maéli

    « LibertéSous la pluie »

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