• Somme

    Les sentiments s'enfuient s'en vont courent après le temps dans les cours d'écoles, dans les rigoles dans nos peaux et nous emmènent  dans la marelle universelle.

    Saute saute pas chassé sur le côté, laisse-toi glisser, puisque rien ne semble durer, que rien n'a plus de sens, donne-lui le tien fais un effort, tends-lui la main.

    Ton coeur est pendu aux arbres, parmi les fleurs ?

    Ne t'en fais pas, il éclora, il s'épanouira, et si tu lui donnes assez de rayons venus de l'intérieur, jamais il ne fanera.

    Quoi, demain ?

    Oublie les toujours les dans trois jours les jamais les années passent et il n'existe que maintenant qui n'a trépassé ; alors abandonne tes prises, tes rivages, les rouages du temps ne sont qu'illusions.

    Rien ne le retient il est roi et tu es esclave, tant que tu lui donnes de l'importances, alors balaye-le d'un sourire puisque les soucis ne sont voués qu'à s'enchaîner, roulé boulé tes fers sont dans ta tête.

    Le temps n'est ni un coffre fort ni une ligne droite, le temps est un trésor, un refuge, un cercle d'infinies secondes chances, la certitude d'exister et d'avoir été.

    Le temps n'est pas linéaire ; le temps est cyclique.

    Funambule, dans ta bulle, prends ton envol ; plus rien ne te retient que la peur du vide.

    Tu butines piétines pépites aux doux éclats, rien n'est rose, tout est multitude, la lumière est la somme de toutes les couleurs autant que tu es la somme de tes sentiments et de tes choix.

    J'ai pas choisi de tomber amoureux d'toi, tu m'diras ? 

    Bah ce qui a suivi, si.

    Rien ne dépend que de toi.

     

    Maéli

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