• Je m’étais promis que je ne te le dirai pas mais tu me manques.

    Pourquoi est-ce qu’il faut que je parte ? Encore une fois… Dis-moi, mon cœur, pourquoi est-ce que je dois te laisser derrière moi ? Te laisser à ton existence et récupérer la mienne, vivre dans deux compartiments différents, comme si rien de tout ça n’était entré dans mon existence.

    Dis-moi pourquoi ?

    J’ai tout mis au placard, la douleur et le chagrin parce qu’il faut vivre, n’est-ce pas ? Parce que je ne suis pas censée t’aimer, parce que ça ne devrait pas arriver…

    Mais tu sais, toi, que même si je tourne la tête quand tu m’embrasses, même si je te demande d’arrêter, ce n’est pas que je te rejette mais que tu me fais trembler, mais que je risque de prendre feu dans tes bras.

    J’ai calfeutré la maison, fermé les portes de mon âme, mais tout tremble quand même, mais je ne peux plus prétendre que je ne t’aime pas.

    Je joue à cache cache avec toi, tes bras me manquent. Ton sourire, tes yeux, ta manière de me prendre tout contre toi ; et cette habitude que j’ai prise de frotter ma tête contre le creux de ton cou quand je m’endors contre toi.

    Ton cœur bat si vite sous mon oreille, et sous tes mains je me sens connaître un désir que je n’ai jamais connu pour personne.

    Regarde-moi encore dans les yeux, de ces prunelles qui me mettent l’estomac à l’envers. Apprends-moi l’amour. A des centaines de milliers de kilomètres de toi, je frissonne en pensant à ta présence.

    Ma vie ici n’a plus le même sens.

    Tu n’as pas pris mon cœur, j’y ai laissé un bout de moi là-bas ; je ne me suis jamais sentie aussi vivante qu’auprès de toi et me revoilà ici chez moi et en terre étrangère.

    J’ai l’impression qu’on m’a refilé une histoire impossible, comme si j’avais pas eu ma dose ou pas assez donné. Je sais que c’est ce dont nous avons besoin, et merde, tu es la première personne que je rencontre avec qui je me dis que j’ai envie de vivre ma vie, j’ai envie de porter tes enfants, merde ça me traverse l’esprit, le corps, ça m’habite les tripes. Merde, c’est le seul mot qui me vient.

    J’ai froid sans toi.

    Maéli


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