• L'émotion monte à mes lèvres

    Le monde tremble encore de nos sentiments

    Meurt-on d'aimer ?

    Mes yeux comme deux océans ; mes aquarelles se font marées, l'orchestre vacille, fouillis

     

    La profondeur de nos cœurs ; comme deux trous béants

    Le vent et les falaises

    Un cri

     

    Mon âme à la renverse ; l'espoir pour chemin de traverse

    Funambule en pointillés sur nos cahiers, à l'aide de formules on voudrait exorciser nos peines et nos cœurs morcelés

    Quand les nénuphars prennent l'eau et que de la barque il ne reste que la lanterne pour ne pas se noyer

     

    Garder la tête hors de l'eau

    S'il faut boiter alors apprend-moi à danser

    Quand de nouveaux combats font chanceler les cœurs enchaînés.

    On cherche la liberté.

     

    Maéli

    Quand les vers et la prose vous jouent des tours

     


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  • Courir courir comme deux enfants 

    sous les arc-en-ciels ; hors du temps

     Derrière la grande ourse et les aiguilles de l'horloge

     

    Courir courir ravivez la flamme de nos souvenirs

    sous la banderoles du présent

    Qui s'en vont, sur l'eau, comme des nénuphars assoupis

     

    Et je regarde la pluie, qui tombe tend et s'explose

    Je revois nos heures

    et la Terre tourne tourne dans tes prunelles

     

    Courir et grattez le ciel à l'en dégager des nuages

    à en perdre la tête et le nord

    Laisse-moi m'égarer encore un peu...

     

    Maéli


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  • Sur un fil comme un soupir 

    Tendue entre deux comètes ; je toucherai la Lune, maman

    entre deux planètes désertes à errer du point A au point B

     

    Comme une petite hirondelle qui s'enflamme tout feu tout 

    cendres ; le vent a balayé les sentiments

    Ton image entre les lignes qui dansent qui dansent

     

    Je prends le large, dans ma barque

    Ce n'est pas moi que je vois sur le lac 

    Entre deux cordes qui s'éclaboussent

    Je ronge mes bouquins jusqu'à l'aube...

     

    Maéli

    Gribouillé...

    PS : Amnésie vendredi

     


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  • Y a cette voix qui se mêle au vent, comme un murmure 

    un grain de soleil au coin de mes yeux ; un mot tombé dans une flaque

    qui explose, étincelles

    C'est vrai ?

     

    Un éclat de rire a percé les nuages et tes yeux

    dagues et feux ; ont embrasé mon coeur 

    Terre brûlée ? Terre inconnue...

    Comme une hirondelle qui étend ses ailes...

     

    Et si le soleil heurtait la Lune ? 

    Et si tout était si fou que nous ?

    Comme une hirondelle qui se rappelle...

    Jupe frivole jupe qui s'envole et si, pour une fois ?

     

    Battement de coeur et paillettes dans le ciel de tes prunelles

    La réalité qui frappe à la porte, comme un pétale

    comme un marteau ; qui sait si les étoiles se décousent du manteau de la nuit ?

    Je suis grisée, je suis flippée et c'est un sourire qui me ramène au port...

     

    Maéli

     


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  • Le soleil éclate dans ses draps de vermeil

    sourires écarlates, plume stridente

    tissu blanc transparent qui frissonne ; caresse du souvenir d'un

    coeur qui vole frivole d'un coeur qui s'émerveille

     

    Les oiseaux pépient 

    ces notes d'or qui dégringolent dans mes yeux

    Voilà que je brille et que les cieux se sont parés

    de leur plus beaux atours, le bonheur au bras, pastels et tout s'en va

     

    Encore une fois 

    Tape tape du doigt le sang dans mes veines s'en va valser

    et l'espoir fleurit...

    Sur la pointe des pieds, pétales qui éclaboussent

    gouttes aux milles éclats dans mes bras

    Le printemps sonne à la porte, sonne à la porte...

     

    Maéli

     


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  • La pluie goutte,  sur le bout de mon nez ; mon coeur écoute, aux aguets

    le monde tourne rond tourne court

    Odyssée aux couleurs argentées, la Lune pianote

    la Lune griffonne, la Lune s'étonne ; d'un souffle, tout est balayé

     

    Doutes sourires soucis ; enfance éternelle, dans les bras d'une nuit

    Pour un écart, pas chassé sur le côté, j'ai franchi la frontière

    des rêves aux précipices, demain dort encore

    j'irai le réveiller avec l'aube, au son du tambourin de mes pieds sur la terre qui attend l'été

    qui attend nus-pieds...

     

    L'espoir s'enrhume dans les soirs ennuagés, la rage sème ses graines, à 

    les ombrelles de la peur poussent toujours loin les mots et les murs

    qu'un rien ferait tomber

    tout s'ébranle et mon coeur pourrait s'écrouler

     

    ou partir avec la marée ; d'une nuit à la fenêtre mes mots par le vent sont portés

    Comme un murmure comme un chant

    Le soleil peint l'horizon et souffle d'ouvrir les yeux, ouvrir un peu les yeux...

    La magie est ce que l'on a de plus précieux.

    Et l'espoir se cache dans les draps du temps, en attendant.

     

    Maéli


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