• Je m'avance, petite révérence

    M'efface et me disperse dans le vent

    Rien n'est éternel que l'amour qui nous lie

    Moi aux cieux et toi sur Terre

     

    Léger souffle qui caresse ta nuque

    Ne peut être que ma main

    Qui de là où je suis

    Te suis te poursuis

     

    Soleil brûlant est un message que je t'envoie

    Pour te dire cours cours pendant qu'il en est encore temps

    Vis ce que je n'ai pas vécu

    Les remords valent mieux que les regrets

     

    Je me retire, petite danse

    Et rien ne t'arrête

    Ptit bateau qu'a viré de bord

    Pour prendre le vent

     

    Dans la vitesse rien ne nous sépare

    Pas même la distance

    Jsuis désolé un peu plus tu chavirais

    Mais jpouvais pas t'emmener

    Sache que rien n'est plus censé que ma mort

     

    C'était plus fort que moi

    Jte promets j'ai résisté

    Mais elle m'a emporté, dans son manteau de lumière

    Elle m'a accroché, là haut parmi les constellations

    Et chaque soir je m'allume dans l'espoir de te guider.

     

    Maéli.


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  • Musique d'accompagnement : http://www.youtube.com/watch?v=cjVQ36NhbMk

     

    M'voici, à terre

    Entre deux mondes, sur le goudron

    Jt'ai pas vu trébucher

    Pourtant j'aurais dû

    Comme j'aurais dû r'fuser que ça s'finisse

    Comme ça ;

    Sur deux bises

    De toute façon, rien n'a plus de sens

    sans personne à aimer

    J'aurais pu t'empêcher de tomber

    J'suis désolée si jt'ai pas vu chuter

     

    T'voilà près de moi,

    Ton cœur bat, tes yeux brillent

    Alors que le mien se tait et mes paupières se referment,

    Comme deux papillons qui ouvrent leurs ailes

    Goutte de rosée sur la feuille asséchée, note de musique dans le silence

    Doux murmure, douce sentence

    Mon cœur qui redémarre, piano qui repart

    Ma main dans la tienne, ton sourire comme le mien

    Peut-être enfin la vie m'habite-t-elle...

     

    Jamais j'pourrai plus t'oublier

    Maintenant que dans tes yeux je me suis perdue

    Jamais plus je pourrai m'y retrouver

    Ton souffle qui me murmure que là-haut,

    Là-haut tu m'emmèneras me percher

    Que d'Andromède la Terre on verra et

    de la Lune on s'aimera

    Que d'où l'on sera plus le temps n'existera et

    De là-bas les étoiles se heurteront et exploseront

    En des milliers de grains de poussière...

    Plus rien n'existera

    Que nos deux cœurs réchauffés

    Perchés, là haut dans le ciel.

     

    Maéli.

     


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