• Prendre un crayon, puis creuser.

    S'y accrocher, pour nager.

    Griffonner, à s'en tuer

    A en trouer l'papier, à s'en percer le coeur

    Amour de la douleur, pardon des mots

    Guérison par la raison

    Refuser d'le lâcher, refuser d'replonger.

    Que dites-vous, c'est qu'un stylo ??

    Nan, c'est le fil qui m'tient d'bout, la perche de mes sentiments

    l'encre de mes tristesses qui se déversent, me traversent et me délivre

    Courir sur le papier ; pour un mot, pour une illusion

    S'y noyer, pour s'y r'trouver.

    Ecrire reflète qui nous sommes ; êtes-vus prêts à affronter

    le miroir de votre âme ?

    Prendre un crayon, commencer à écrire, et plus jamais pouvoir le lâcher.

     

    Maéli.


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=K7KMRBoqQUg

     

    Y a de ces jours où j'ai envie de hurler la vie est une tragédie

    Du haut d'une falaise, du haut d'un immeuble 

    D'ces jours où les pianos tombent des cieux, les violons se désaccordent

    Le silence crisse sous le poids de nos mensonges...

    Et je rêve de me recroqueviller ; disparaître, m'effacer

    J'tiens plus un sourire et j'explose ; j'suis pas à la hauteur aujourd'hui.

     

    De ces jours où tout combat sonne faux

    Où salir ses bottes, tirer les aut'es d'la boue

    Ça devient comme une bataille permanente 

    Et j'finis comme un papillon pris dans une toile infernale...

     

    Y a d'ces jours où j'ai envie de me crier qu'j'ai été idiote

    d'avoir cru

    Plus d'un instant en ce monde 

    Où j'en ai marre de ces serrures qu'explosent, 

    Merde les coeurs qu'implosent

    Je veux tes bras, je veux toi.

     

    Y a d'ces jours qui tombent comme une fausse note, comme un cri

    D'où les humains ne doutent jamais ?

    J'le savais ! 

    Demain sera meilleur et tu verras, je ferais exploser ma vie 

    en milliers de poussières d'étoiles...

     

    Maéli.


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  • Petit arc et deux flèches

    Vaillant soldat de plomb partira

    Avec l'aube et les tambours

    Conquérir le ciel 

     

    Carquois plein de rêves, coeur plein d'espoir

    Bottes qui foulent ce qui hier étaient des chimères

    Et sont aujourd'hui inscrits sur nos fronts

    Le soldat parcourt les étoiles

     

    Quête de la plus éclatante, jours sans fin ; petit soldat

    Ecrit l'histoire que nous conteront à nos enfants

    Chevauchant la lune, guéri par l'apesanteur

    Vulnérable soldat de plomb a jeté un regard à l'étoile

     

    Et la voilà qui explose, le coeur gonflé d'amour 

    Sentiment ardent qui nous consume ou nous rend vivant

    Le ciel s'est vu, cette nuit

    Témoin des ravages de l'amour

     

    Un regard, une seconde sans lendemain

    Petit soldat de plomb a découvert le secret de l'éternité

    Aimer, c'est s'envoler et

    Petit soldat de plomb s'est transformé

    Guerrier de plume ; aujourd'hui

    suspendu à nos constellations

    Il redessine l'avenir et aime, aime pour ne jamais atterrir.

     

    Maéli.


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  • Soldat qui marche au pas des lois

    Brisé les règles et atterrir

    J'avais défié la gravité, gagné !

     

    L'monde avait explosé et mon cœur implosé

    Comment éteint-on les flammes ?

    Croire qu'jamais rien ne changera, croire en un coeur et deux yeux 

    qui te crient :

    "Mon amour, le bonheur est éternel" 

     

    Tombée dans l'piège ?

    Avoir vécu m'a tant appris 

    Aucun r'grets, juste une senteur dans l'air qui me dit

    qu'hier était si beau et que demain tu souffriras

    J't'en prie pardonne-moi.

     

    Pardonne-moi mais c'tais plus possible,

    comment peut-on vivre heureux, 

    si l'on aime pour les deux ?

     

    Maéli.


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=Pu9rQ8lkQ5c

     

    Eclats de voix, passé qui trépigne

    Deux paupières qui se referment

    Cupidon, comment retire-t-on ces flèches ?

    Deux p'tits mots lointains

    Si près mais pourtant si loin

    Les ont fait bouger ; t'es-tu jamais

    trompé de cible ?

    Regard furtif, oui c'est bien toi

    Oh mon amour...

    La pointe de ses flèches se brise, s'éparpille

    Cisaille ; mon coeur 

    Dieu des amoureux, j'ai posé les armes, rendu le feu 

    Pourras-tu jamais me délivrer ?

     

    Maéli.

    Je te demande pardon.

    Et courage.

    Toi seul peut te délivrer.


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  • Musique : http://www.youtube.com/watch?v=lmc21V-zBq0

     

    Fracassé la vitre, bousillé nos lois

    D'un détour, 

    Demi-tour, le vent m'a fait virer d'bord

    J'étais tienne et

    je me dérobe...

     

    Sauté du navire, ravivé les flammes

    D'un désir enfoui

    Aujourd'hui, c'est fini.

    Je pars, mais j'reste là

    J'pars, oublie-moi ; tu vaux mieux que ça, mon amour...

    J'pars me reconstruire, j'pars te détruire.

     

    Cassé les briques, achevé mes liens

    J'rêvais d'liberté et t'quitter, c'était pour moi la seule façon

    D'déployer mes ailes

    et de faire sauter ce qui m'emprisonnait encore.

     

    Couru, couru, soufflé

    J'te promets, j'ai tout fait ; j'aurais tout donné

    Pour toi, pour ce monde

    Mais compter nos pétales et les ranger dans un tiroir c'était la seule façon...

    Le lierre a grimpé aux murs, la douleurs a déchiré nos boucliers et le monde s'est fendu

    Sous l'coup d'un amour rompu,

    qu'aurait si bien pu finir corrompu.

     

    Pardon, sauté du haut d'la falaise, 

    Promesses qui s'échouent, mots qui s'accrochent et

    coeurs qui se brisent sur les rivages de demain

    On s'aime, on s'écorche ; ou

    on s'aime, on s'guérit ?

     

    Sauté sans parachute, freins ; pris l'rsique

    On joue sa vie au pile au face ?

    Ou on croit aux étoiles et on s'perche sur les nuages ?

    J'te demande pardon d'avoir pas su t'aimer, pardon pardon

    J'ai toujours su qu'mon coeur était un enfoiré ; mais

    pourquoi ?

    Maintenant, si brusquement..

    Comme un drapeau qui claque au vent, un soupir hurlant, sur une seconde

    Dans un claquement

    J'ai clos la porte.

     

    Maéli.


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