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Par Maéli. le 27 Mai 2014 à 09:09
Prendre un crayon, puis creuser.
S'y accrocher, pour nager.
Griffonner, à s'en tuer
A en trouer l'papier, à s'en percer le coeur
Amour de la douleur, pardon des mots
Guérison par la raison
Refuser d'le lâcher, refuser d'replonger.
Que dites-vous, c'est qu'un stylo ??
Nan, c'est le fil qui m'tient d'bout, la perche de mes sentiments
l'encre de mes tristesses qui se déversent, me traversent et me délivre
Courir sur le papier ; pour un mot, pour une illusion
S'y noyer, pour s'y r'trouver.
Ecrire reflète qui nous sommes ; êtes-vus prêts à affronter
le miroir de votre âme ?
Prendre un crayon, commencer à écrire, et plus jamais pouvoir le lâcher.
Maéli.
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Par Maéli. le 26 Mai 2014 à 19:27
Musique : http://www.youtube.com/watch?v=K7KMRBoqQUg
Y a de ces jours où j'ai envie de hurler la vie est une tragédie
Du haut d'une falaise, du haut d'un immeuble
D'ces jours où les pianos tombent des cieux, les violons se désaccordent
Le silence crisse sous le poids de nos mensonges...
Et je rêve de me recroqueviller ; disparaître, m'effacer
J'tiens plus un sourire et j'explose ; j'suis pas à la hauteur aujourd'hui.
De ces jours où tout combat sonne faux
Où salir ses bottes, tirer les aut'es d'la boue
Ça devient comme une bataille permanente
Et j'finis comme un papillon pris dans une toile infernale...
Y a d'ces jours où j'ai envie de me crier qu'j'ai été idiote
d'avoir cru
Plus d'un instant en ce monde
Où j'en ai marre de ces serrures qu'explosent,
Merde les coeurs qu'implosent
Je veux tes bras, je veux toi.
Y a d'ces jours qui tombent comme une fausse note, comme un cri
D'où les humains ne doutent jamais ?
J'le savais !
Demain sera meilleur et tu verras, je ferais exploser ma vie
en milliers de poussières d'étoiles...
Maéli.
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Par Maéli. le 26 Mai 2014 à 18:42
Petit arc et deux flèches
Vaillant soldat de plomb partira
Avec l'aube et les tambours
Conquérir le ciel
Carquois plein de rêves, coeur plein d'espoir
Bottes qui foulent ce qui hier étaient des chimères
Et sont aujourd'hui inscrits sur nos fronts
Le soldat parcourt les étoiles
Quête de la plus éclatante, jours sans fin ; petit soldat
Ecrit l'histoire que nous conteront à nos enfants
Chevauchant la lune, guéri par l'apesanteur
Vulnérable soldat de plomb a jeté un regard à l'étoile
Et la voilà qui explose, le coeur gonflé d'amour
Sentiment ardent qui nous consume ou nous rend vivant
Le ciel s'est vu, cette nuit
Témoin des ravages de l'amour
Un regard, une seconde sans lendemain
Petit soldat de plomb a découvert le secret de l'éternité
Aimer, c'est s'envoler et
Petit soldat de plomb s'est transformé
Guerrier de plume ; aujourd'hui
suspendu à nos constellations
Il redessine l'avenir et aime, aime pour ne jamais atterrir.
Maéli.
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Par Maéli. le 20 Mai 2014 à 14:00
Soldat qui marche au pas des lois
Brisé les règles et atterrir
J'avais défié la gravité, gagné !
L'monde avait explosé et mon cœur implosé
Comment éteint-on les flammes ?
Croire qu'jamais rien ne changera, croire en un coeur et deux yeux
qui te crient :
"Mon amour, le bonheur est éternel"
Tombée dans l'piège ?
Avoir vécu m'a tant appris
Aucun r'grets, juste une senteur dans l'air qui me dit
qu'hier était si beau et que demain tu souffriras
J't'en prie pardonne-moi.
Pardonne-moi mais c'tais plus possible,
comment peut-on vivre heureux,
si l'on aime pour les deux ?
Maéli.
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Par Maéli. le 16 Mai 2014 à 11:21
Musique : http://www.youtube.com/watch?v=Pu9rQ8lkQ5c
Eclats de voix, passé qui trépigne
Deux paupières qui se referment
Cupidon, comment retire-t-on ces flèches ?
Deux p'tits mots lointains
Si près mais pourtant si loin
Les ont fait bouger ; t'es-tu jamais
trompé de cible ?
Regard furtif, oui c'est bien toi
Oh mon amour...
La pointe de ses flèches se brise, s'éparpille
Cisaille ; mon coeur
Dieu des amoureux, j'ai posé les armes, rendu le feu
Pourras-tu jamais me délivrer ?
Maéli.
Je te demande pardon.
Et courage.
Toi seul peut te délivrer.
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Par Maéli. le 15 Mai 2014 à 21:31
Musique : http://www.youtube.com/watch?v=lmc21V-zBq0
Fracassé la vitre, bousillé nos lois
D'un détour,
Demi-tour, le vent m'a fait virer d'bord
J'étais tienne et
je me dérobe...
Sauté du navire, ravivé les flammes
D'un désir enfoui
Aujourd'hui, c'est fini.
Je pars, mais j'reste là
J'pars, oublie-moi ; tu vaux mieux que ça, mon amour...
J'pars me reconstruire, j'pars te détruire.
Cassé les briques, achevé mes liens
J'rêvais d'liberté et t'quitter, c'était pour moi la seule façon
D'déployer mes ailes
et de faire sauter ce qui m'emprisonnait encore.
Couru, couru, soufflé
J'te promets, j'ai tout fait ; j'aurais tout donné
Pour toi, pour ce monde
Mais compter nos pétales et les ranger dans un tiroir c'était la seule façon...
Le lierre a grimpé aux murs, la douleurs a déchiré nos boucliers et le monde s'est fendu
Sous l'coup d'un amour rompu,
qu'aurait si bien pu finir corrompu.
Pardon, sauté du haut d'la falaise,
Promesses qui s'échouent, mots qui s'accrochent et
coeurs qui se brisent sur les rivages de demain
On s'aime, on s'écorche ; ou
on s'aime, on s'guérit ?
Sauté sans parachute, freins ; pris l'rsique
On joue sa vie au pile au face ?
Ou on croit aux étoiles et on s'perche sur les nuages ?
J'te demande pardon d'avoir pas su t'aimer, pardon pardon
J'ai toujours su qu'mon coeur était un enfoiré ; mais
pourquoi ?
Maintenant, si brusquement..
Comme un drapeau qui claque au vent, un soupir hurlant, sur une seconde
Dans un claquement
J'ai clos la porte.
Maéli.
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