• Qui s'en va revient s'en vient

    boule de neige, qui se balance

    au bout du fil de la rosée du matin 

    sur la corde de nos sentiments, sur le passé de nos instants

     

    Le futur se balance, pé

    ta

    les ; s'égrènent dans le vent, se perdent maintenant

    La fleur ouvre ses lèvres, soleil

    Mon coeur est à toi mon coeur est roi 

     

    Sou

    pir sourire de ces portes qui s'ouvrent en un silence

    Sors les griffes lâche ta tif ; tigresse se déhanche sur le fil du temps

    Les pianos tombent du ciel et les cartes des minutes tombent 

    nos genoux s'écorchent les clés nous tombent des mains de

    main ; tout ira bien

     

    Un souffle nous bercera de sa musique, l'aube a murmuré que l'instant viendra

    sur son cheval blanc ; ma tour de cristal s'est envolée

    en arcs-en-ciel en bouts

    de verre, de grêle ; en chagrins de nuit en larmes d'ennuis

    Le monde se lève et mon coeur se soulève

    Les oiseaux chantent et le temps se balance

    Tout ira.

     

    Maéli

     


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  • Sur mon nuage dans ma fumée

    j't'ai vu allumé éteint ; dans un soupir,

    dans une étreinte

     

    Baiser

    rouge sang rouge vivant

    A éclaté ton désir sur ma peau

     

    Tout feu tout flammes ; tu t'é

    vapores t'évanouis

    Sourire d'un songe, rêve de mensonge

     

    Eclarlate et ballons qui é

    clatent

    en plein vol, le ciel m'a piqué mes ailes

     

    Dernière carte, encore un coup

    Pars pas comme ça ; pas

    sans dire au revoir...

     

    Maéli


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  • Tu m’es tombé d’ssus, comme ça

    Comme une boule de neige, comme une étincelle

    qu’a fait exploser la matière

    Dans tes prunelles, le verre

    s’est brisé,  mon armure écrasée

     

    T’as pointé l’bout d’ton nez

    Un beau jour de printemps

    Comme un innocente, comme un hasard

    Passagère du temps, qu’a posé son sourire un jour

    Et s’en est allée

     

    Tu m’as explosé sur les rochers

    Et aujourd’hui le silence résonne

    échos et stridence des violons

    D’une violence que seuls ont les sentiments

    Balayés par le vent

     

    T’es arrivée, comme une hirondelle annonce le printemps

    Frissonnements des tissus, de nos amours qui courent le temps

    Pour un baiser, pour un rien

    Les pendules ont explosé ; d’un sourire

    Course, saut de l’ange ; j’ai pris mon envol

     

    T’es apparue, dans un instant

    Pour disparaître le suivant, cruellement

    Rouge à lèvres et galaxie dans tes yeux

    Mon cœur

    a dégringolé l’escalier

     

    T’es partie, comme la fumée d’un tour de magie

    J’ai trébuché sur une illusion, comme un con

    Métamorphose d’une chenille en papillon ; on a pris

    l’tournant ; pour un accident, pour une feuille au vent

     

    tout feu tout flammes et qui s’envole…

     

    Maéli.


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  • Inspirer, expirer

    Réveil ; nouveaux rivages, nouveaux visages

    Serais-je jamais à la hauteur ?

    De c’que j’ai été, de c’que j’ai jamais pu faire

     

    Souffler, siffler

    Mémoire qui défaille, pieds-nus ; sur

    Un fil

    Qui vacille, vacille

    Pensées qui naviguent, chavirent et s’échouent

     

    Murmurer, suffoquer

    Le sel pique la gorge, le passé, caillou égrené sur ma route

    Tente de me faire trébucher…

    Oh mon amour de toujours, saurais-je

    Jamais te retrouver ?

     

    S’étouffer, vouloir crier

    Air qui me rend vivant, air qui m’enserre

    Regards qui se croisent et yeux qui fondent, peut-on se noyer dans

    Deux prunelles

    Qu’on croyait inconnues ?

    Mais qui sont éternelles

     

    Hurler, respirer

    Souvenirs d’une vie au jour le jour ; sans hier ni lendemain

    Jusqu’à c’que le ciel m’tombe sur la tête, et qu’un

    Regard dérobe ma raison, dérobe mon cœur

    L’épingle là-haut dans le ciel, à la place des étoiles ; décrochées

     

    Pour les placer dans la mer de mes yeux où mon bandit s’est noyé…

     

    Maéli.


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  • Pour une goutte de pluie, pour que s'arrête cette fuite, 

    si le monde est vain, si le monde est peint

    de nos peurs et nos pleurs

     

    Pour déchirer cette tapiss'rie, tu veux un 

    coup d'mains ?

    Les ponts ont pris feu, plus que ces gouttelettes

    arêtes qui nous tiennent

    debout

     

    Coupe le fil, vas-y, embrique passé et présent

    t'auras le puzzle de l'avenir

    Moi non plus, j'ai pas tout pigé...

     

    Pour un saut dans le Colorado, pour un soleil qui se lève

    et qu'embrasse l'Himalaya, pour tes 

    doigts dans les miens

    pour le taj mahal dans nos mains

    on a commencé par le rêver

     

    Cours dans le levant qui irise nos prunelles ; quels trésors y 

    as-tu trouvé ? Parce que...

    Les graines s'envolent dans le vent pissenlit de demain

    et je m'enfuis dans le temps

    Cours, jusqu'à cette rivière qui reflète nos instants, 

    cours, parce que tout s'évapore avec les couleurs du levant...

     

    Maéli.


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  • Dans 

    ma peau

    Dans mes 

    veines ; tu t'éveilles

    soupire t'étire décolle

     

    Sucette sucre qui s'envole

    dans mes veines l'encre coule

    Percée sur le front, les mots en dé

    coulent

     

    Dans 

    mes rêves

    Dans mes pas

    Passent les anges trépassent les illusions

     

    Atterri dans mes bras, parachuté dans mes draps

    tombé du lit 

    Où tu t'en vas comme ça ?

    Un empire qui s'écroule, c'est parfois aussi silencieux

    que ton regard qui s'est posé 

     

    Dans mes draps

    Le fronton est tombé

    Sur les pas

    de ma plume

    La feuille s'est envolé et dans son sillage

    un dernier souvenir...

     

    Maéli.


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