• En 

    équi 

    libre

    sur un fil ; je cherche la voix.


    votre commentaire
  • Je cherche un nouveau souffle


    4 commentaires
  • Et ces voix dans ma tête et ces regards qui me touchent et me pointent du doigt ; ces constructions qu'on se fait, comme ça 

    Oh ma tour d'ivoire, ma belle princesse ; oh ma douce prison 

    La femme est une rose ; que dis-tu là ? Le quotidien est un combat ; que veux-tu dire là ? La réalité ne calque pas à ce qu'on m'en disait...

    Et ces lambeaux de rêves qui s'émiettent doucement et qui nous laissent squelettes ; j'ai croisé une ombre, hier matin.

    Et ces cristaux que je serre fort dans mes poings, le soir, pour croire à un lendemain, pour oublier mon cœur ouvert et lacéré mon

    hémorragie permanente ; et ce v

    i   d     e en moi comme une caisse de résonance, une seconde peau 

    Et comme un souffle dans le désert ; amour et tempête ont tout balayé. Et l'amour a soulevé le monde

    déplacé la montagne ravivé les chandelles ; elle a claqué des doigts. Le voile est tombé. Instant d'é

                              ter 

                                               n    i      t      é 

     

     

    Maéli

    Rooooh je suis pas satisfaite du tout de ce texte ! Mais boooon *frustration ultime*


    votre commentaire
  • Il fait nuit, ce soir, dans Paris ; et la rage m'habite. Elle bout en moi, court sous mes pas. Dans ma tête résonnent encore ces mots ; j'aurais aimé me lever, crier, secouer le monde comme un prunier.

    J'aurais aimé sortir les griffes, montrer les crocs, grogner ; j'aurais aimé la jouer lionne la jouer sauvage la jouer tu m'auras pas comme ça.

    Je suis née libre et tu me l'enlèveras pas.

    Peu importe ce que je pense de mes droits, je suis libre.

    Vivre libre ou mourir, c'est inscrit sur ma croix ; et dans mes yeux, c'est tagué qu'il vaut mieux ne pas y toucher, à ma liberté.

    La rage bat bat bat et c'est plus fort que moi, je revois ces mots ; j'en reviens pas qu'on puisse penser comme ça ? 

    J'ai envie de tout foutre par terre de tout foutre à l'envers ; la crétinerie, c'est humain ?

    J'ai envie d'ouvrir mes yeux, pour vous laissez entrer par la grand porte, de faire une autopsie de mon corps en ouvrant grand mon cœur, comme ça le monde entier verra qu'il est aimé ; 

    le monde entier verra qu'il y a bien quelqu'un, quelque part qui a une place sur son canapé intérieur.

    Parce que peut-être que nous sommes perdus et blessés mais aussi nous sommes le lien du ciel à la terre, nous sommes un diamant et un océan. Nous sommes un vase que l'on remplit ; nous ne sommes pas étanches, nous sommes boiteux, nous sommes des éponges et certains jours à ramasser à la petite cuillère.

    Nous sommes libres égaux et beaux, nous sommes magiques aimables et formidables ; nous sommes ce monde qui s'émiette et cette étoile qui s'obstine à briller quand les médias les politiques le monde presque entier ont déjà laissé tomber

    ils nous ont dit c'est un combat perdu d'avance

    et c'est là qu'ils se sont trompés. 

    Nous ne sommes pas nés pour être médiocrer, nous n'avons pas une vie pour l'enterrer sous les "être moyen c'est très bien très confortable je-te-promets je suis heureux en plus je ne me casse jamais la gueule contrairement à toi. Tu vois, l'idéalisme l'utopisme le sensible l'humanisme appelle-le comme tu veux, ça fait carrément des morts ; alors si tu veux bien je vais retourner à mon placard" ; raillons le monde encore une fois et il croira nous détruire

    mais si un cœur brisé ne peut pas tuer, si la douleur peut se la jouer pire que la mort ; alors pourquoi croire encore que l'on ne peut rien ou trop peu ?

    Nous sommes invincibles car nous ne perdons que des batailles et pas la guerre ; bornés, irréductibles, nous sommes des guerriers, des allumés des illuminés des torches vivantes ; on fout le feu partout et parfois le monde se casse la gueule. Mais le jour où j'ai vu la lumière, j'ai su que ça vaudrait le coup.

    Nous sommes libres.

    On a la rage de vivre heureux, la rage d'aimer et d'être aimés ; la rage de décrocher un monde du ciel et de mettre celui-là à la poubelle. Bien sûr qu'il est beau, mais on pourrait être tellement plus.

    Nous sommes le sang du voisin et du bout du monde ; nous sommes le visible et l'invisible, le grain de sable et le rayon de soleil ; cette parcelle de la nuit, la Lune qui balance ses pieds dans le vide, la note du piano qui s'est tue et celle qui se suspend.

    Nous ne sommes qu'un.

     

    Il fait froid, dans Paris, et l'inspiration souffle en moi ; comme un torrent elle descend de la tête au pied comme pour me dire que je ne serais plus jamais assoiffée. Et pourtant j'ai la gorge sèche, elle appelle à elle, encore des mots et des idées, encore des lumières. 

    Encore des étoiles qui clignotent, des gens qui boitent et qui marchent droit, encore de la musique dans mes oreilles.

    Oh mon Dieu l'inspiration m'emporte et me porte et je m'envole sur son bateau. Et si j'ai une prière dans mon cœur, c'est qu'elle ne me quitte jamais. L'inspiration est le trésor qui va changer le monde.

    L'hiver a posé ses valises, dans Paris et les miracles tombent du Ciel, sans un bruit. 

    Mais c'est lumineux.

    Les rêves se réalisent, n'en doutez pas.

     

    Maéli

    Quoi que vous vous croyez capables de faire vous l'êtes, alors n'en doutez pas : donnez-vous les moyens. L'Univers se charge du reste.

    Avec amour, 

    votre dévouée Maéli, 

     

    PS : La preuve que les miracles existent, j'ai pu publier deux articles ce soir ! C'est magique magique... 


    16 commentaires
  • C'est le mois d'octobre et à Paris on sent déjà Noël. Je respire à fond. Le froid me pique un peu, il m'éveille au monde ; les lumières, les couleurs, tout est différent. Voilà le soleil qui scintille sous les draps du temps.

    La foule s'active la foule fourmille ; à m'en donner le vertige. A m'en briser comme un bout de bois, au milieu de tout ; je me sens comme un bout de tissu tiraillé de tous les côtés.

    Ça m'en donne mal à la tête.

    J'ai ça en commun avec les éponges : je prends tout sur moi.

    La douleur, les voix, les fautes ; qui vous êtes, qui nous sommes, qui tu es. La misère, les cris, les erreurs ; je me fonds dans ce monde.

    Je prends ce qui m'entoure, comme une voleuse, qui remplit son sac à n'en plus pouvoir, à en vomir ; à s'en faire écraser par lui.

    C'est le mois d'octobre, mais il fait un de ces temps à écrire. La nuit est presque tombée à l'heure de manger, on entend tousser dans les amphis, on se frotte les mains avec nos gants bien chauds.

    Je me suis réfugiée dans les mots d'une autre et je me suis réveillée en sursaut. En cascade, les syllabes ont dégringolé, me lavant de la tête au pied, me dépouillant de tout ce qui m'embarrasse ; il n'y a plus que ce besoin pressant d'écrire, ce souffle qui brûle et qui consume.

    C'est le mois d'octobre et décembre nous joue des pieds de nez, j'attends de retrouver ma moitié, je me perds dans mes bouquins j'essore mon cerveau pour décrocher la Lune, je jongle avec ces garçons qui jouent à ni oui ni non ; j'essaye d'oublier que je ne sais pas si j'arriverai à tout gérer. Rien n'a encore geler, mais l'hiver s'annonce, il a déjà commencé dans nos cœurs.

    Le monde est si beau, ce soir et il fait si bon, de rentrer sous la couette ; ton cœur est mon refuge.

    Lentement ma bougie se consume, octobre continue sa course et les mots m'emportent, dans un déluge de lettres.

    Le temps n'est qu'une marionnette.

     

    Maéli


    8 commentaires
  • C'est incroyable ; les mots tombent sous mes pas, les châteaux de cartes s'effondrent, en un souffle ; 

    il a fallu d'un soupir

    pour que le jour renaisse.

    Qui nous a raconté que nous étions seuls ? J'aimerais rire ; j'aimerais que l'on en finisse avec ces contes qui s'effritent dans le vent.

    Ça me ferait plaisir si on leur disait pour ce monsieur pressé qui s'est arrêté pour me donner le chemin sans que je ne lui demande rien, si on parlait de cette femme qui m'a proposé de lui passer devant, et de ce garçon qui m'a demandé si ça allait, si je comprenais.

    Ça me ferait chaud au coeur si on ajoutait à ces discours vrais que le métro c'est la pauvreté ; c'est la saleté et c'est bondé ; mais c'est aussi ce monsieur qui m'a arrêté pour me proposer de l'aide pour mon cours,c'est aussi ces touristes émerveillés, c'est aussi un train sous la terre et ça a quelque chose de magique, non ?

    Ça me ferait sourire qu'on leur raconte qu'au fond, tout n'est qu'une question de point de vue, d'état d'esprit, de temps, aussi et d'effet miroir ; que tout dépend.

    Qu'on leur dise pour une fois : vous avez les cartes en mains.

    Qu'au lieu de faire naître la peur, on leur murmure que la vie peut être magnifique, incroyable, magique. 

    Un vrai miracle.

    Je ne sais pas à qui dire merci pour ce qui m'arrive. Mais en plein milieu de Paris ; dans la grisaille, la brume quotidienne, le noir et le béton, c'est Noël tous les jours chez moi.

     

    Venez donc partager un bout de mon paradis.

    Merci.

     

    Maéli


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique