• J'écris

    Musique d'accompagnement : https://www.youtube.com/watch?v=JaAWdljhD5o

     

    J'écris parce qu'il existe existe une autre alternative. Une autre façon d'vivre, des étoiles en qui croire, pourtant, pas d'panneaux et un horizon flou pour unique repère.

    J'écris pour hurler, me révolter, me bercer, me vider, murmurer ; pour respirer, me sentir en vie, pour oublier et me rappeler, pour me sauver.

    J'écris parce que j'ai connu le noir, le vent qui du haut de la falaise te pousse vers le bas, le monde qui n'est plus qu'un film sans couleurs, sans saveur, sans début ni fin, les genoux qui menacent de heurter le sol et les larmes qui ne connaissent ni limites ni frontières.

    J'écris parce que le monde s'est déroulé sous mes pieds, j'ai vu le voile se lever, j'ai battu des ailes, là-haut dans le ciel, j'ai explosé en milles étincelles de bonheur, tracé les contours d'un avenir meilleur du bout des doigts, sans réussir à le saisir.

    J'écris parce que chacun d'entre nous est un rayon d'soleil, parce que j'en ai vu tomber, pleurer et j'ai toujours rêvé d'les relever, parce qu'on a tous besoin des mots ; et qu'une fois qu'j'y avais touché, j'ai plus pu les quitter.

    J'écris pour oublier le malheur, revivre le passé, redessiner l'horizon ; j'écris parce que changer le monde n'est pas si naïf qu'ça.

    J'écris parce qu'on n'est jamais seul.

    Jamais.

    J'écris dans l'espoir d'arracher un sourire, de tendre une main ; j'écris parce que j'en ai besoin.

    Et, par-dessus tout, ces textes sont là parce que même les étoiles tombent du ciel, frissonnent dans le froid et murmurent dans le ciel, la nuit, et, parfois vacillent ; elles atterrissent par hasard, sur Terre, étoiles filantes encore vacillantes.

    Elles croisent vot'e chemin et c'est le monde qui prend une autre couleur ; sous prétexte d'être des lampes de poche, elles vous dédient leur sourire, leurs instants, leurs victoires, leur amour. 

    Sans jamais rien vous d'mander.

    Le monde prend une aut'e tournure, et viens un jour où j'ai plus pu avancer sans elle, un jour où elle s'est tenue là, sur le fil, m'a pris la main, claqué des doigts et s'est allumée. Elle était là, et j'avais plus besoin d'lumière, je pouvais avancer les yeux fermés.

    P'tite lampe de poche est en fait le plus précieux diamant contre lequel j'ai trébuché et qu'a toujours refusé d'me quitter.

    Alors non, non j'remonterai pas sur Terre ; j'descendrai dans tes enfers, faire la courte échelle à tes sourires, ramasser ton coeur, le guérir et coudre tes ailes. J'te laisserai pas seule, les pieds dans la boue, les joues trempées, à frissonner, oh, tu pourras toujours résister, les rayons de soleil s'infiltrent partout.

    Partout, partout, partout.

    Ils sont dix mille fois plus forts que le bonheur et restent tellement plus longtemps...

    J'écris parce que c'est ma manière de dire aux milliers d'étoiles qui me lisent : merci d'exister.

    Parce qu'on est rien sans personne à aimer et qu'on frissonne sans personne qui nous aime.

    J'écris parce que c'est ma manière de tuer la distance, d'attraper tes pieds, d'te lancer vers la plateforme d'au d'ssus ; bien sûr, il suffit pas d'un jour, ni deux, ni trois, mais tu renaîtras.

    J'écris comme rébellion.

    Alors, oui, c'est une déclaration d'guerre.

    A la douleur, la tristesse, la colère ; le désespoir et la lassitude.

    Des mots pour changer l'monde, s'délivrer de toute douleur, s'laver l'coeur, choper l'bonheur et l'embrasser jusqu'à en crever.

    "Si vis pacem, para bellum".

     

    Maéli.

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