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L'hiver qui pose ses bagages
Tes pieds sur l'aube et les miens qui frappent
le sol ; j'ai perdu la boussole
heurté un radeau, c'est la tempête
tic tic c'est sur la batterie que tes doigts s'abattent doucement
Mes doigts parcourent la feuille, tissent espoirs illusions
tout s'envole dans les feuilles d'automne
Larme dans l'encre ; tableau au goût amer
Les yeux rivés sur la fenêtre sur l'horizon ; devant l'âtre
Où papa nous contait des histoires où l'on réveillait l'espoir
L'hiver revient avec sa seringue hibernale ; il est temps du doute temps de l'é
merveille
ment ; réveillez-vous les oiseaux du matin, il fait froid sous mes draps
Pour une note tombée à l'eau, pour ta voix qui s'élève
les nuages ont chanté ce matin ; il n'y a
plus d'étoiles dans le ciel ; brouillard
c'est l'hiver qui pose ses bagages sur les champs....
Maéli
Petit brouillon...
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Commentaires
J'aimerais être emprisonnée dans le froid hivernal, qu'il anesthésie mes émotions pour les saisons à venir...
Très beau texte.
Oui mais c'est si bon de sentir les picotements du printemps qui réveillent, le soleil qui réchauffe le coeur et qui pique et qui te dit que tu reviens à la vie...
Merci :)