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Les flots s'arrachent au rivage
J'erre ère entre terre et mer
Les flots s'arrachent au rivage le flots font chavirer mon cœur ; avec cette douceur qu'a la tulle et nos draps et le soleil qui glissent sur ma peau
Les larmes ne sont qu'un lointain souvenir. Mon cœur chavire. L'oiseau pépie l'oiseau sur sa branche ; l'oiseau qui s'est envolé.
C'était celle que je voulais être : l'insaisissable, l'éphémère ; celle qui disparaît en un clin d'oeil, comme tu m'as fait. Celle qui tombe du ciel, parmi les plumes des anges et que le vent emporte emporte sur ses ailes, je navigue, les cheveux dans le vent
J'ai trouvé la paix. Elle m'a retrouvée, m'a prise dans ses bras ; je me sens plus stable d'un coup.
Mon cœur est un ascenseur un yoyo une montagne russe ; la pluie qui tombe et qui revient vers le ciel avant de s'éclater sur les lois de la gravité. Je suis insensée.
Je cherche encore le chemin. Je me sens comme un paradoxe ; ne pas renoncer aux mots qui courent dans mes veines et pourtant le temps file file comme un coup de vent, fugace ; et pourtant mes rêves sont aux bout de la corde. Il faut tirer encore.
J'ai trouvé la paix. La nuit danse sur les toits rosés par le soleil, la nuit nous emmène sur quelques notes, prises au hasard ; personne n'a dit que ce serait facile, mais ça vaudra le coup.
Je cherche encore les étoiles filantes ; entre terre et mer, son image sur les paupières. Je cherche encore la naissance de la poussière, l'essence des sentiments, l'amour du monde au creux de mes prunelles. Je n'ai plus peur.
J'ai tout donné.
Mon cœur est ouvert.
Maéli
Qui grandit
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