• Lettres à ma lampe de poche

    T'as débarqué, comme ça, tu m'es tombée d'ssus ; on aurait jamais cru, hein ?

    On aurait même voulu ça différemment...

    T'imagines quand on regarde du présent ??

    La vie est folle, la vie est dingue, mais merci merci merci à la vie qui nous a fait nous rencontrer. Y a des kilomètres entre nous, chaque seconde de présence est un trésor, chaque éclat d'rire est noté entre nos pages, les souvenirs sont plus forts, plus extraordinaire ; et pourtant, le noeud est là.

    Chaque instant nous appartient.

    Tu v'nais d'Mars et moi d'Saturne, nos constellations sont entrées en orbite, contre not'e gré, pourtant, si je suis là, debout, si je suis moi, c'est grâce à toi.

    A ma larme sur le parchemin, à ma rose qu'a jamais fané.

    Le vent nous a portées, le vent nous a séparées ; il aurait pu te déraciner.

    La distance nous a brisées, la distance nous a unies pourtant, tu t'souviens, qu'on a failli se perdre dans le froid d'un hiver ?

    On s'croyait à l'abri, tenues par nos promesses, le vent pouvait nous aspirer, on tombait jamais seule ; tu m'as appris à voler.

    A ma louve, mon arc-en-ciel.

    Quand j'avais plus l'courage de tenir le drapeau, quand j'voyais plus la lumière, quand je me croyais seule, quand j'ai vu le noir, la chute, le vide ; quand j'ai vu la Douleur.

    Quand le chagrin m'a emmenée, loin, sur ces rivages d'ailleurs désertiques, quand j'ai plongé, quand le monde n'a rien vu ; quand la solitude m'a pris dans ses bras froids.

    Quand l'espoir a voulu laisser tomber, quand j'étais si proche d'oublier, quand le monde hurlait, que la chute m'aspirait ; quand le monde était cette tornade qui m'a ravagée.

    T'as chanté.

    Le monde t'as rendue sourde et aveugle et pourtant ; pourtant, tu as dansé.

    T'as tenu la lumière, brandi la lumière et réveillé ces notes qui vibrent en moi, qui vibrent en chacun d'entre nous.

    T'as pris ma main et tu m'as dit c'est toi qui dessine, mais va falloir le tracer, ce ch'min ; tu m'as sortie d'ma traversée du désert.

    Et t'es restée.

    Plantée là.

    Rien n'aurait pu t'arrêter, te décourager, t'éteindre.

    Et ce jour où les lumières se sont éteintes, tu t'es allumée. 

    A ma lampe de poche, qu'a réveillé la vie en moi, qu'est ma moitié, ma constance et qui sait.

    Mon monde sans limites, au fond c'est toi.

    J'aurais voulu faire un poème, j'aurai voulu une musique qui t'aurais hurlé mon bonheur, mais j'ai cru que mes mots sincères sauraient mieux que tout percer ton coeur.

    A ton bonheur, à l'infini, à nous deux.

    A la vie qui brûle, qui consume et qui danse.

    A la vie qu'on aime, à Andromède dans tes yeux, à la magie des instants.

    A l'amour que l'on se porte, à l'amour tout court, à l'amour qui nous porte au-delà des cieux.

    A l'espoir qui nous porte sur ces ailes ; tu sais quoi ? Je sais voler !

    Parce que jamais j'oublierai, parce qu'on a pas de limites et que tu verras, on exploseras, dans les cieux, comme ces feux d'artifices, qui illuminent la nuit, on sera cette magie du quotidien, parce qu'au fond t'es une partie de moi ; alors je t'aime, au-dessus des toi, plus que moi, avant l'univers dans mes prunelles !

    Parce qu'il y a une lumière qui veille sur tes sourires...

     

    Ta Maéli.

    Je t'aime, je t'aime, je t'aime, tu n'imagines même pas !

    Merci d'être née.

    A notre amitié et à not'e destinée qui nous a fait nous croiser.

    "Tu tombes, je tombe"

    A jamais.

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