C'est comme trouver un port dans la tempête, un toit sous la pluie ; ça rend ivre et euphorique 

C'est comme trouver une île au milieu de l'océan...

C'est se dire on sait pas où ça nous mène combien de temps ça va durer ; c'est se dire

est-on prêt pour une illusion qui part en fumée ou pour un coeur qui s'enflamme ?

Ouvrir les portes et advienne qui pourra...

Je jouerai, je jouerai oui, mais pour perdre encore ?

C'est comme tomber sur une mine d'or et d'un coup se demander si on en veut vraiment

Les tambours résonnent au loin et je remballe toutes ces idées, toutes ces pensées qui dérivent qui partent trop loin je sais plus ce que je dis je sais plus ce que j'pense ; raah ça m'rend dingue

frappez-moi la tête contre un mur que cette image sorte et je ris ris ris de ma stupidité et je ris de ce que je ne veux m'avouer et je ris car si je joue à cache-cache c'est pour me protéger

Mais on a rien dit on a enfoui ces pensées sous la couette, au chaud, au cas où, pour un hiver trop rude et on les a posées dans leur tiroir ; "bougez pas que je leur ai dit" ; y a

des marathons auxquels je sais pas si je peux gagner

si, mais je préfère pas savoir. Monter la musique, juste un peu plus fort que raisonnable pour la sentir vibrer la sentir m'habiter, allumer les lumières, le long de la route ; j'essayerai pas de deviner le futur parce qu'il finit toujours par me surprendre

y a p'têt un marathon qui m'attend mais on en sait rien, allume les bougies, allume les étoiles ; nos rires ont éclaté le ciel pour en dessiner les étoiles, on dit qu'elles portent les rêvent, on dit qu'elles veillent sur nous ; on dit

que tu es l'une d'entre elles, grand-père.

J'ai laissé une rose sur le perron, quand tu es parti ; on dit que tu es juste là ; j'ai trouvé un radeau, dans la tempête, ne serait-ce que pour me reposer, 

Je t'aime.

Maéli