• Montagnes russes

    Comme un boomerang il va et revient

    Toujours plus fort. Plus vite.

    Montagnes russes et le haut et le bas et j'ai le vertige ; j'ai le vent dans les cheveux, mais je vais vomir si je ne descends pas

    Tout va si vite et pourtant j'entends le tic tic ; les gouttes

    s'explosent sur le sol

    Et moi je vois ton sang et tes tâches partout ; respire !

    Mais moi, j'ai oublié comment faire, je suis un accordéon dégonflé et papillon, tu t'es posé sur moi, attendant que je te repeigne, pour remplacer cette poussière d'étoiles qui est partie, un soir, comme par hasard.

    Et je suis là, dans mes flaques, dans mon lit et comme un bourdon, ça tourne, dans ma tête, toutes ces idées, toutes ces possibilités, tous ces riens qui menacent d'arriver...

    Le pire avec les mauvaises nouvelles, c'est qu'on passe not'e temps dans un coin sombre à se morfondre, à les imaginer, à les empirer, à se morfondre ; histoire qu'elles nous prennent pas par surprise ; ce qui

    les empêche pas de tomber du ciel, de faire un trou dans mon coeur dans mon toit dans mon sol, j'y peux rien y a un cratère devant moi et je sais pas quoi faire pour recoller les fissures

    C'est plus fort que nous, on les attend, on se ronge les ongles jusqu'au sang et on écrase nos vies, nos envies nos sourires, d'un coup de talon à aiguilles, parce qu'on est plus qu'obsédé et y a que savoir qui nous délivrera...

    L'orage éclate, je pète un câble, c'est ma tête qui en prend un coup, j'attends la nuit...

     

    Maéli.

    Courage, ma louve, tu verras, ça ira...

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