• Nous longions la Seine

    La nuit dernière, nous longions la Seine. L’eau clapotait doucement à côté de nos. Les pavés, sous nos pas, étaient familiers. Un léger vent frais jouait avec nos cheveux.

    Le monde entier paraissait calme, prêt à être embrassé par mon regard et à apporter la paix à mon cœur.

    La tour Eiffel brillait, au loin et se détachait dans toute sa majesté des ténèbres.

    C’était une de ces soirées où j’aurais mis un genou à terre et je lui aurais déclaré ma flamme. Un moment unique où j’aurais dit à Paris qu’il était magique.

    Tu étais à mes côtés et nous parlions du passé.

    Dans un éclat de rire, je me suis rendue compte que je vivais la vie que j’avais toujours rêvée. C’était incroyable et magique à la fois.

    Pourtant, c’est vrai.

    La discrétion avec laquelle le rêve prend le pas sur notre réalité m’avait fait les confondre. Tu m’avais dit que tout le monde vivait la vie dont d’autres rêvaient. Je m’étais arrêtée, les yeux grands ouverts par la stupéfaction.

    Je vis mon rêve à moi.

    Ouvre tes ailes papillon, et vole, vole, vole et ne t’en fais pas, si tu t’égares, le phare te ramènera à la maison. Ouvre tes ailes papillon, et tu pourrais bien te rendre compte que tu voles déjà et que le phare dans la nuit, c’est toi.


    Maéli

    « Il m'arrive parfoisTAG »

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