Musique : https://www.youtube.com/watch?v=B4-OxOmsqR0 

Il m'a dit pour aimer y a pas d'frontières, y a pas d'barrières ; quand on aime tout est réduit en poussière.

L'amour fait pousser des ailles, l'amour au dessus du ciel...

La brume se lève sur la ville et les oiseaux s'envolent, partent pour un ailleurs ; ils reviendront annoncer le printemps.

Ils reviendront réveiller nos bouts des doigts gelés, nos bouts du nez qu'on sent plus, par un baiser, par la caresse d'un soleil qui revient d'un autre horizon.

On a couru et l'azur s'est irisé, course des couleurs, nos pas tracent l'arc-en-ciel, magie des amants, magie des jours nouveaux.

Y a d'ces élans où on oublie nos coeurs fêlés, nos raisons à l'abandon et l'océan qui, parfois, nous submerge.

Je me suis envolée sur le toit, avant l'été.

Maman, j'ai vu les fraisiers, la chaleur, des sourires, aussi ; et l'amour, surtout l'amour.

Parce que c'est important l'amour, hein ?

C'est ma lanterne, ma lumière, mon éternelle ; le murmure qui brise le silence, transcende le temps et l'instant, bousille l'obscur, pour une goutte d'or dans mes iris.

La confiance, c'est mon gris-gris rien qu'a moi, qui tient chaud quand les espoirs tombent en lambeaux, quand les nuages font la tête et qu'tout les voisins décident d'imiter le ciel ; t'as pas remarqué que leur humeur dépend du temps ??

L'herbe a poussé dans tes prunelles, le ciel est né dans ces deux portes que je contemple, qui me noie ; le sais-tu, tes yeux renferment l'Univers ?

Les cloches ont sonné.

Aujourd'hui j'ai trouvé le bonheur dans le pistil du temps.

A vos instants, 

Maéli.

Griffonné...