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Qui crisse et qui déraille
Pour un pas
chassé croisé coupé
Pour un pas
sage dans tes bras
Un battement d'ailes ; hirondelle
L'automne a soufflé, les feuilles ont prié
elles dansent dansent dansent et je tourne
Tout tangue tout tombe
Ni haut ni bas pas de droit ni de tordu
Tout est à sa place
Une goutte
d'alcool
Sur nos langues asséchées
Une seule
Et tout s'est enflammé
Dans mon coeur le désert s'est installé
Air qui s'évapore, je suis un fantôme qui disparaît sous vos regards
Ma plume couine et le chemin s'éteint ; t'as vu
la lumière, là-bas ?
Elle te tend les bras, elle nous tend la main
La musique m'a relevé
Un deux trois
quatre
Le violon crisse et les secondes hurlent
Mécanismes perdus, roues
Ages qui s'abandonnent
Anges qui déraisonnent ; ce soir
Le train a déraillé.
Maéli.
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Commentaires
Une danse désarticulée, une chute incontrôlée... Un ange passe, le silence de la solitude d'un cœur s'installe. Le métronome a lâché la mélodie des sentiments de la symphonie de la vie. Mais la lumière saura réchauffer ses rouages afin que le train reparte sur les rails.
J'me répète, je radote, mais que dire d'autres à part que ce texte est très stylé, que les jeux de mots sont subtils :) ;)