• Qui crisse et qui déraille

    Pour un pas

    chassé croisé coupé

    Pour un pas

    sage dans tes bras

     

    Un battement d'ailes ; hirondelle

    L'automne a soufflé, les feuilles ont prié

    elles dansent dansent dansent et je tourne

    Tout tangue tout tombe

    Ni haut ni bas pas de droit ni de tordu

    Tout est à sa place

     

    Une goutte

    d'alcool

    Sur nos langues asséchées

    Une seule

    Et tout s'est enflammé

    Dans mon coeur le désert s'est installé

     

    Air qui s'évapore, je suis un fantôme qui disparaît sous vos regards

    Ma plume couine et le chemin s'éteint ; t'as vu

    la lumière, là-bas ?

    Elle te tend les bras, elle nous tend la main

    La musique m'a relevé

     

    Un deux trois

    quatre 

    Le violon crisse et les secondes hurlent

    Mécanismes perdus, roues

    Ages qui s'abandonnent

    Anges qui déraisonnent ; ce soir 

    Le train a déraillé.

     

    Maéli.

    « Pistil du tempsUn innocent a percé la nuit »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 18 Décembre 2014 à 08:24

    Une danse désarticulée, une chute incontrôlée... Un ange passe, le silence de la solitude d'un cœur s'installe. Le métronome a lâché la mélodie des sentiments de la symphonie de la vie. Mais la lumière saura réchauffer ses rouages afin que le train reparte sur les rails.

    J'me répète, je radote, mais que dire d'autres à part que ce texte est très stylé, que les jeux de mots sont subtils :)  ;)

    2
    Vendredi 19 Décembre 2014 à 19:05

    Jolis mots déposés comme un baiser sur la page noircie de l'encre des sentiments, merci :)

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