• Vas y marche moi d'ssus

    Musique : http://www.youtube.com/watch?v=qrOeGCJdZe4

     

    Vas-y, si c’est si simple donne-moi l’pouvoir.
    Vas-y, arrête de t’tuer, cesse de bosser, ça change rien pour l’instant, non ?
    Parce qu’au fond, qu’est-ce qu’on s’ra dans vingt ans ?
    C’est pas toi qui m’disais « j’en ai marre de trimer pour les voir sourire et s’moquer d’moi. Marre de m’tuer les yeux à bosser sur des trucs qui m’ont jamais interessée. Marre de dire stop et d’voir dans vot’e regard qu’vous m’prenez pas au sérieux ».
    J’suis qu’une gamine, c’sont que des lubies, d’toute façon.
    Allez-y, passez d’vant-moi, après tout, c’est vrai que j’m'en fous.
    Vous gênez pas, souriez quand j’vous dit j’ai tout raté, parce que vous vous avez d’jà réussi ; alors quelle importance ??
    J’suis rien pour vous, c’est pas la peine de m’l'annoncer avec une moue de pitié ; j’ai jamais eu besoin que vous me le disiez.
    Pardonnez-moi, excusez-moi, désolé, vous savez y a pas que moi qu’y suis abonnée ; ma gentillesse vous aie pas dûe, alors j’vous en prie, faites un effort.
    Nan mais, j’vous dit, aucun soucis, regardez-moi tout donner pour des choses qui semblent futiles ; j’peux que vous répondre que vous avez pas encore compris que c’est toute ma vie.
    C’est pas une passion, une lubie, une p’tite envie, un jeu ; c’est écrit, là, ça bat sous mes doigts. Ça pulse et ça vit en moi. J’vous promets que j’ai tenté d’essayer d’arrêter, mais c’est pire qu’une drogue ; on regrette même d’avoir tenté d’en finir avec ça.
    Ricanez pas, lâchez pas, m’ridiculisez pas avec vos « sortez les violons  » ; j’en ai pas fini.
    Qu’est-ce que vous voulez faire avec ça ??
    J’me sens tellement bien avec, alors vous savez, j’vais marcher au son d’mon coeur et j’vais vous laisser, derrière, j’vous promets que j’aurai essayé de vous entraîner dans le ballet, d’apprendre les pas ; mais si j’ai bien compris, vous vous en foutez.
    Alors, vas-y marche-moi d’ssus, fais comme si j’existais pas, comme si j’comptais pas sur cette Terre, mais oublie pas, y a ce truc qui brûle en moi et tu vas devoir trouver le tien. Un jour ou l’autre.

     

    Maéli.

     

    PS : A partir de demain, je reprends le blog en main !

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