-
Pour une goutte de pluie, pour que s'arrête cette fuite,
si le monde est vain, si le monde est peint
de nos peurs et nos pleurs
Pour déchirer cette tapiss'rie, tu veux un
coup d'mains ?
Les ponts ont pris feu, plus que ces gouttelettes
arêtes qui nous tiennent
debout
Coupe le fil, vas-y, embrique passé et présent
t'auras le puzzle de l'avenir
Moi non plus, j'ai pas tout pigé...
Pour un saut dans le Colorado, pour un soleil qui se lève
et qu'embrasse l'Himalaya, pour tes
doigts dans les miens
pour le taj mahal dans nos mains
on a commencé par le rêver
Cours dans le levant qui irise nos prunelles ; quels trésors y
as-tu trouvé ? Parce que...
Les graines s'envolent dans le vent pissenlit de demain
et je m'enfuis dans le temps
Cours, jusqu'à cette rivière qui reflète nos instants,
cours, parce que tout s'évapore avec les couleurs du levant...
Maéli.
votre commentaire -
Par où tu vas ?
Tu pars ?
Je peux venir ?
Tu me quittes ? Tu cherches quelque chose ?
T'as besoin d'aide ?
Tu fuis ?
Il parle, le silence, et j'arrive pas à comprendre ce qu'il dit...
Tu m'as quittée ou t'as pris un autre chemin, en parallèle, qui sera amené à croiser le mien ?
J'attends le futur.
Je veux savoir ce qu'il me réserve.
Je veux des surprises.
Si je t'ai laissé partir, c'est parce que je me suis dit que si tu m'aimes tu reviendras.
Parce que je t'attendais. Parce que t'as fait des choix et je me suis dit que toi aussi, tu devais courir après le bonheur.
Ouais, le bonheur.
On lui court après, pendant des années, on lui fonce dedans, on le chope, et y a que quand il est parti qu'on se rend compte qu'il était là.
On est stupides ?
Nan, je crois pas. On est juste pas très malin, c'est tout.
On fait comme on peu, avec c'qu'on a, en fonction de c'qu'on veut ; y a beaucoup d'paramètres qui entrent en compte. On s'débrouille.
On fait d'not'e mieux.
Et avec un peu de recul, on se dit qu'on s'en est plutôt bien sortis.
Pas si mal, l'ami. Pas si mal, la vie.
Maéli.
2 commentaires -
On naît, on grandit, on meurt ; on fane ?
Cycle infini qui se répète, rouages et mécanismes, tout est à sa place ; mômes qui courent sur les plages, amoureux qui dansent sous la pluie et papi qui lit son journal.
Fil tendu, fil qui tient l'coup.
Parce qu'on sait que peu importe les rafales, c'est juste qu'au bout qu'on a pris le train ; la vie nous entraîne et peu importe qu'on soit à la traîne.
Pour un pas, pour une danse avec toi,
j'aurais fait n'importe quoi.
On quitte le port, on échoue, oasis un peu beaucoup passionnément à la folie pas du tout, tout disparaît, on jette le bateau à la mer, encore une fois...
Verre à moitié vide ou plein -c'est toi qui voit- qui se brise sur le sol, comme un rien, comme les couleurs de l'arc en ciel dans tes prunelles.
On va on vient on vit, et on déterre les trésors dans nos souffles, dans nos mains, dans nos yeux ; on part on ne revient pas ; et le bonheur au creux de nos doigts, qui sourit qui sourit
qui a levé le soleil au-dessus de nos têtes...
Maéli.
Y a une idée d'chronique qui trotte, trotte, trotte dans ma tête...
2 commentaires -
Bottez les fesses à la peur ?
Tentant. Risqué.
Violent.
Pourquoi pas ?
Le voilà, mon cœur qui bat qui s'emballe et qui me dit je m'en vais si tu le fais pas.
D'accord.
Distance interstellaire entre pensées et gestes. Entre pensées et mouvements.
Va-t-en.
Dégage, idée, vole vers d'autres contrées !
Va-t-en loin d'ici.
Le temps que je te cogne, que je te gomme, que je t'efface. Que je me distraie, que tout s'efface.
Ahaha la solution ?
Bien sûr.
Mais tu vois pas le mur entre les gestes et les envies, nan nan tu rigoles là, comment ça, je vais le faire ?
Ahaha, dégage, je peux plus dormir, dégage, je le ferais demain !
Allez que j'te ferme la porte du placard super fort sur le nez et qu'tu la rouvres d'un grand coup et que j'finisse à terre ; y a des jours, j'me sens faible.
Et qu'est ce qui me pousserait à le faire ? Hein ?
Ouais, dis-moi, toi qui sais ce qui est bien pour moi !
J'ai horreur de la lâcheté ?
La vache, c'est vrai, et mon cœur qui bat si vite.
Ok, sors de ton trou, la peur, qu'on en finisse, tu peux même te diluer dans mes veines, tu t'évaporeras dès que je l'aurais fait, je le sais, une fois la limite franchie, y a plus de frontières,
Alors dégage du passage !
Maéli.
2 commentaires -
Dans
ma peau
Dans mes
veines ; tu t'éveilles
soupire t'étire décolle
Sucette sucre qui s'envole
dans mes veines l'encre coule
Percée sur le front, les mots en dé
coulent
Dans
mes rêves
Dans mes pas
Passent les anges trépassent les illusions
Atterri dans mes bras, parachuté dans mes draps
tombé du lit
Où tu t'en vas comme ça ?
Un empire qui s'écroule, c'est parfois aussi silencieux
que ton regard qui s'est posé
Dans mes draps
Le fronton est tombé
Sur les pas
de ma plume
La feuille s'est envolé et dans son sillage
un dernier souvenir...
Maéli.
votre commentaire -
J'erre de ma chambre au salon, avec ce qui devrait être des bouquins dans les mains.
Mais l'été a soufflé sur nos toits
Appuyant d'une main douce sur nos poignées, portes ouvertes, découvertes
j'ai quitté la maison, m'en suis allée cueillir des fleurs
Mais l'été a soufflé sur nos mains
Je vous ai dessiné leurs pétales qui murmurent au vent
De me préserver de ce qui m'attend
Mais l'été a soufflé dans nos champs
Les pissenlits se décomposent dans le chant des oiseaux, les coquelicots
rougissent de nos compliments, perles écarlates
éphémères
Mais l'été a soufflé sur demain
qui s'est envolé, comme un nuage, au loin...
Maéli.
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires