Tout s'éclate, rouge écarlate ton ombre faiblit, ton ombre fuit, ma main qui ne te saisit

pas et les nuages, tirés par leurs fils, qui remontent au ciel, marionnettes et tempêtes, j'ai perdu la partie, la pièce tombe, c'est quitte ou double ; face et retrace

ton destin

Armée et vulnérable, une épée ne protège de rien et un bouclier attaque attaque ; quel est ce risque contre lequel tu te protèges ?

Si tu lèves un peu, tu ne verras rien rien, aveugle

Tombée par terre tombée sur le derrière les mots se bousculent ; c'est de là que nous venons, non ?

Corde à sauter et regards trempés dans l'espoir, tu veux pas qu'on avance, un peu ?

Tu veux pas venir avec moi ?

Je ne crois en rien, je t'ai menti, fleur qui pousse sur le ch'min, je crois en tout, je crois en toi, je crois en la vie, en cet océan qu'on appelle sentiments, je crois en ce vent qui souffle se tait se brise s'écrase s'étale, je crois en moi ; en nos lendemains, en nos demains en nos ici maintenant et nos éclats de rire sur les rivages comme des mains tendues à ces sirènes échouées.

C'est pour ça qu'j'irradie, c'est ça qui brille en moi, ça qui brille au fond de mes prunelles, qui me réchauffe qui me nourrit qui me donne envie de danser maintenant ici partout n'importe quand, ça qui a balayé la peur ; ça explique tout, non ?

Pourquoi t'as pas pu m'passer d'vant, pourquoi tu pouvais pas faire autrement, pourquoi tu t'es arrêté...

Je t'aime je vous aime conjugué à tous les temps, tous les instants, tous les ici là bas les n'importe quand et les pourquoi pas ?

On a décidé que pour construire une phrase, une fallait une majuscule et un point alors tordons les ouvrons les fleurs, les lettres qui se tiennent par la main ; une vie commencent par une naissance et sans cesse recommence maintenant ici et à l'infini.

Si on prenait ce bout d'éternité par les deux bouts, et qu'on l'rendait un peu plus grand que tous les autres ?

Maéli.