• Lettre à ma louve

    Tu penses que c'est normal tout ça ?

    Tu penses que c'est normal si ça m'trouble quand je vois leurs je t'aime leurs sourires, leurs deux yeux ?

    Quand rien de tout ça n'est pour moi...

    Pourquoi j'ai encore monté la musique à fond ? 

    Et tout ça n'arrive que quand tu t'en vas...

    Je t'aime, et cette place que tu prenais quand t'étais là, elle me manque, ça me lacère, le silence veut crier alors je sors les fauves je les lâche ils parcourent la pièce au galop mais rien ne me dit pourquoi je suis toujours seule pourquoi je m'accroche comme une moule à son rocher...

    Ma robe flotte au vent ça sent l'été et les renouveaux, je suis protégée par le tissu par mes lunettes ce monde s'en fout je marche et tout va tout s'en va ; le temps était comme rempli quand t'étais là.

    On était en équilibre sur un fil sur un compteur qui tourne comme toujours tu m'diras, ça finit toujours comme ça on s'quitte et on s'retrouve ; dans six dix vingt ans on s'ra toujours deux dans l'même bateau, tu s'ras toujours là.

    J'peux presque te toucher tout est différent tout est pareil, tout est à vous on a chopé nos rêves.

    Mettre ma main dans ta fourrure et m'y réfugier pour toujours, pas sortir de tes éclats d'rire troquer les abribus pour tes mots qui coulent qui coulent tes histoires qui n'en finissent plus, tes aventures, je suis comme un verre brisé, éparpillé ; quand t'es là, c'est comme si tous les morceaux s'imbriquaient.

    Et je suis de nouveau dans l'arène et tout allait bien jusqu'à c'que tu partes, jusqu'à c'que j'tombe sur leur deux yeux, par hasard les dés sont sans cesse rejetés mais y a des chiffres qui reviennent tellement et qui dansent dansent ; et moi je fais comment pour avancer ? 

    Il y a de ces instants où je me sens comme abîmée.

    Ta présence guérit mes blessures, on avait remis les senteurs les fantômes les sentiments à leur place, derrière on avait retiré les cartes la vie joue mieux que moi au tarot et l'océan en moi rit rit rit

    Mes mots mentent et je veux les fracasser contre le mur, ils ne sont que rêves et jusqu'ici aucune étoile n'est restée ; y a qu'une louve pour en faire autant.

    Il pleut sur le clavier et les cerisiers fleurissent sous les coups des amours qui naissent, de toutes ces braises, ohh mais dites-moi pourquoi ?

    Y a-t-il un vide infini en nous que rien ne peut remplir

    Le piano coule et il faudrait pas que vous croyiez que je vous aime encore, que je suis comme ça que je m'attache et rien ne me détache que le vent me trimbale que je suis une feuille sans ancrage sans rivage ; qu'un rien ravage 

    Nan je suis pas partie en courant ; le cristal chantonne le cire murmure et fond ma louve, tu dois savoir, toi...

    Je t'aime à tous les temps sur tous les horizons au dessus de nos kilomètres sur tous les univers, d'un amour si profond qu'on pourrait mettre Andromède dans mon sac qu'un diamant s'est formé dans mes pupilles que rien ne m'arrête que y a ta place, qui t'attend, près du feu ; que rien ne peut nous séparer.

    Mes mots sont des promesses et ils sont de ceux que rien ne peut briser ; même ma volonté.

    Je t'aime.

    Aujourd'hui et à jamais.

     

    Maéli.

    C'est comme ça que j'veux repartir, sur une déclaration d'amour, ma louve ; je t'aime. "Promis juré qu'on la vivra notre putain de belle histoire" Fauve

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